L’audience du tribunal d’Abidjan-Plateau était attendue. Pour sa première, et probablement unique, assise relativement aux demandes en radiation de la liste électorale, les 6400 cas traités ont été jugés irrecevables pour non-respect du mode opératoire.
Ils peuvent pousser un ouf de soulagement. Des pétitionnaires inscrits sur la liste des demandes en radiations de la liste électorale d’Adjamé et d’Abobo ont été rétablis dans leurs droits. Pour sa première audience relative au contentieux judiciaire, les 6400 demandes en radiations venues de ces deux communes ont été jugées irrecevables. La chambre civile qui a traité les requêtes concernant les pétitionnaires d’Abobo (2400 cas) et la Cour d’appel qui s’est penchée sur ceux d’Adjamé (4000 personnes), ont estimé que les accusateurs - qui étaient d’ailleurs absents - n’ont pas respecté le mode opératoire en la matière. C’est donc soulagés que des mis en cause, venus en convoi de la commune d’Adama Toungara, ont regagné leur quartier. Mais avant, ils se sont regroupés sur l’esplanade devant la Cathédrale Saint-Paul du Plateau où leurs véhicules venaient les chercher. Là, se trouvait à leurs côtés, le directeur départemental de campagne (Ddc) d’Alassane Ouattara dans la commune d’Abobo, Yéo Klotioloma. A en croire ce dernier, des instructions ont été données par le maire d’Abobo, Adama Toungara, afin que tous les militants du Rassemblement des républicains (Rdr) se rendent au lieu du jugement. « Cela s’imposait d’autant que, ignorant les noms qui étaient sur la liste des radiations, nous nous sommes dit que chacun d’entre nous pouvait être concerné », a-t-il expliqué la psychose que vivaient les pétitionnaires. Le Ddc d’Alassane Ouattara s’est félicité que « pour une fois, et nous tenons à féliciter les juges, le droit a été dit ». Yéo Klotioloma assure que ces « fausses accusations » ne resteront pas sans suite. « Nous n’accepterons pas que ces accusations calomnieuses restent impunies. Nous organiserons nos militants pour porter plainte contre les accusateurs. Cela conformément à la loi », a-t-il confié. Rappelons que les coupables de fausses accusations de fraudes sur la nationalité encourent des peines privatives de liberté et des amendes. De quoi donner à réfléchir !
Bamba K. Inza
Ils peuvent pousser un ouf de soulagement. Des pétitionnaires inscrits sur la liste des demandes en radiations de la liste électorale d’Adjamé et d’Abobo ont été rétablis dans leurs droits. Pour sa première audience relative au contentieux judiciaire, les 6400 demandes en radiations venues de ces deux communes ont été jugées irrecevables. La chambre civile qui a traité les requêtes concernant les pétitionnaires d’Abobo (2400 cas) et la Cour d’appel qui s’est penchée sur ceux d’Adjamé (4000 personnes), ont estimé que les accusateurs - qui étaient d’ailleurs absents - n’ont pas respecté le mode opératoire en la matière. C’est donc soulagés que des mis en cause, venus en convoi de la commune d’Adama Toungara, ont regagné leur quartier. Mais avant, ils se sont regroupés sur l’esplanade devant la Cathédrale Saint-Paul du Plateau où leurs véhicules venaient les chercher. Là, se trouvait à leurs côtés, le directeur départemental de campagne (Ddc) d’Alassane Ouattara dans la commune d’Abobo, Yéo Klotioloma. A en croire ce dernier, des instructions ont été données par le maire d’Abobo, Adama Toungara, afin que tous les militants du Rassemblement des républicains (Rdr) se rendent au lieu du jugement. « Cela s’imposait d’autant que, ignorant les noms qui étaient sur la liste des radiations, nous nous sommes dit que chacun d’entre nous pouvait être concerné », a-t-il expliqué la psychose que vivaient les pétitionnaires. Le Ddc d’Alassane Ouattara s’est félicité que « pour une fois, et nous tenons à féliciter les juges, le droit a été dit ». Yéo Klotioloma assure que ces « fausses accusations » ne resteront pas sans suite. « Nous n’accepterons pas que ces accusations calomnieuses restent impunies. Nous organiserons nos militants pour porter plainte contre les accusateurs. Cela conformément à la loi », a-t-il confié. Rappelons que les coupables de fausses accusations de fraudes sur la nationalité encourent des peines privatives de liberté et des amendes. De quoi donner à réfléchir !
Bamba K. Inza