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Politique Publié le lundi 30 août 2010 | Notre Voie

Violences lors du contentieux judiciaire - Assoa Adou, Ddc de Gbagbo à Abengourou : “Le RDR continue dans sa logique de rébellion”

Abengourou a été le théâtre de violences ces derniers jours. Attaque d’un village, militants FPI pourchassés et violentés… Pour le directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Abengourou, cela est le prolongement de la guerre du RDR à la Côte d’Ivoire. Entretien. Notre Voie : Nous constatons depuis quelques jours une vague de violences perpétrées par des militants et sympathisants du RDR à Abengourou. Qu’est-ce qui motive pareil comportement ? Assoa Adou : Le contentieux juridique a commencé à Abengourou depuis quelques jours. Dans les premières journées, malgré les preuves que nous avions données pour la radiation de militants RDR que nous savions absolument qu’ils ne sont pas ivoiriens, la justice a estimé que nos preuves n’étaient pas authentifiées. Par conséquent, ils ont été maintenus sur la liste électorale. Nos militants ont accepté le verdict et sont allés étoffer leurs dossiers avec l’aide d’un avocat. Au vu des nouveaux documents fournis, la justice a estimé qu’on pouvait demander la radiation de deux militants RDR non ivoiriens. Mais comme le RDR est un parti qui fonctionne avec la violence, leurs militants ont envahi la salle suite à la décision de la justice. Leur leader a dit à ses partisans, devant le juge et les forces de l’ordre, de s’en prendre à tout dénonciateur et qu’il n’y aurait rien. A la suite de ses propos, nos militants ont été pris à parti, molestés et blessés. Il a fallu l’intervention de la gendarmerie pour les tirer des griffes des vandales du RDR. Bogui Philippe, un de nos militants qui n’était même pas au tribunal, a été attaqué au marché. Après l’avoir déshabillé, ils ont brûlé sa moto. Pour nous, c’est encore la preuve patente que le RDR n’est pas un parti démocratique et continue dans sa logique de rébellion. NV : Ce leader du RDR qui a menacé publiquement a-t-il été identifié ? AA : Oui, tout le monde le connaît à Abengourou. Il s’agit de Delma Mouhamad Salice, alias Fantômas. Et c’est lui qui a conduit le groupe qui est allé semer des troubles à Sankadiokro. NV : Les autorités judiciaires et policières n’ont-elles pas réagi suite aux menaces proférées ? AA : Les Fds présentes ont estimé qu’elles ne pouvaient pas pour le moment procéder à des arrestations pour éviter que la situation ne dégénère. NV : Les militants FPI blessés ont-ils porté plainte ? AA : Notre avocat s’en est occupé. NV : Et pourquoi s’en prendre à Abengourou qui jusque-là était une ville paisible ? AA : C’est une stratégie globale et nationale. Le plan du RDR a été d’instrumentaliser des étrangers pour les mettre sur la liste électorale. Sans eux Alassane Dramane Ouattara ne peut même pas avoir 20% du suffrage à la présidentielle. NV : Que préconisez-vous face à cette violence ? AA : Nous avons demandé à nos militants de garder leur calme pour éviter de tomber dans leur piège qui consiste à créer une insécurité généralisée et à retourner dans la guerre. Nous faisons confiance aux autorités préfectorales et aux Fds. NV : Le roi d’Abengourou, garant de la paix sociale dans son royaume, a-t-il été saisi de la situation ? AA : Il est déjà mis au courant et nous le rencontrerons à nouveau pour en discuter. Herman Bléoué
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