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Art et Culture Publié le lundi 30 août 2010 | Le Nouveau Courrier

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"Comment va notre quotidien préféré ?" Vous êtes nombreux à vous poser cette question et à vous faire des inquiétudes pour Le Nouveau Courrier et sa santé financière. Vous savez tous par quelles épreuves nous sommes, la rédaction mais aussi l'entreprise, passées durant ces derniers mois. Alors que nous étions en train de construire progressivement notre image de marque et notre communauté de lecteurs, la "foudre" nous est tombée dessus par un matin de juillet 2010. La rédaction a été décapitée. Ses trois principaux responsables, Saint-Claver Oula, Stéphane Bahi Guédé et moi-même, ont été jetés en prison. Pendant quinze longues journées. Ce qui a déstabilisé profondément l'équipe de jeunes journalistes restée sur place, orpheline du jour au lendemain. Sans y être préparée. Notre absence de deux semaines a eu des conséquences sur notre productivité, nos projets rédactionnels et commerciaux.
Par la suite, la suspension de deux semaines dont nous avons été l'objet, ainsi que l'amende de 5 000 000 de FCFA qui nous a été infligée par le tribunal correctionnel d'Abidjan, nous a fait perdre de l'argent. Beaucoup d'argent. Elle a cassé encore plus la dynamique dans laquelle nous nous étions engagés. Nous n'avons pas encore payé l'amende, mais nous devons le faire bientôt. Même si nous le faisons en plusieurs tranches, elle sera une nouvelle charge à côté des salaires, des frais d'impression et de fonctionnement, des factures et des impôts.
Tout ce développement n'a pas pour objectif de nous plaindre. Le métier de journaliste est difficile, y compris dans les pays développés. Nous avons choisi de l'exercer, de lancer un quotidien dans ce contexte en connaissance de cause. Il s'agit surtout pour nous de vous informer, vous lecteurs, sur nos défis communs. Au Nouveau Courrier, nous sommes persuadés, et nous l'avons déjà écrit, que l'indépendance d'un journal est l'affaire de ses lecteurs. La légitimité, le droit à l'existence d'un journal dépend de l'accueil que lui font ses lecteurs et de leur engagement à ses côtés.
Nous lançons donc un appel à nos lecteurs, à ceux qui apprécient notre manière de pratiquer le journalisme dans une indépendance d'esprit qui n'empêche pas qu'il choisisse de s'engager quand il identifie des causes comme étant d'intérêt général ; qui aiment notre "tendance forte" à l'investigation, aux scoops, aux analyses ; qui acceptent notre "brin de folie", qui fait qu'on n'est pas souvent là où on nous attend ; qui tolèrent nos erreurs aussi.

Comment participer à l'aventure du Nouveau Courrier de manière plus active qu' à travers des achats quotidiens. Par des abonnements. Des abonnements simples mais aussi - et surtout - des abonnements de soutien. Pour ceux qui sont à l'étranger, un abonnement simple de six mois leur reviendra à 50 euros (ou 60 dollars). Ils recevront quotidiennement, par email, l'édition du jour en PDF. Un abonnement d'un an leur reviendra à 80 euros (ou 90 dollars). Les lecteurs vivant en Côte d'Ivoire pourront eux aussi s'abonner. Nous limiterons au départ les abonnements à la version papier à ceux qui vivent ou travaillent à Abidjan, soit au Plateau, soit à Cocody, soit en zone 4/Treichville. Cela dit, l'abonnement PDF est valable pour toute personne vivant en Côte d'Ivoire et qui a accès à Internet. Ainsi, dès le petit matin, nos lecteurs, qui se trouvent même à l'intérieur du pays, pourront lire leur quotidien préféré. Pour nos lecteurs se situant à Abidjan, l'abonnement papier leur coûtera 25 000 FCFA pour six mois, et 45 000 FCFA pour un an. Quant aux abonnements de soutien, ils seront à la libre appréciation de ceux qui voudront bien apporter leur contribution à la consolidation financière de notre entreprise, et qui seront considérés naturellement comme des membres d'honneur de l'association des amis du Nouveau Courrier, qui sera bientôt portée sur les fonts baptismaux.
La question que nous vous posons aujourd'hui est simple : existe-t-il en Côte d'Ivoire et dans la diaspora, une masse critique de lecteurs fans de journalisme d'investigation, capables de soutenir sur le long terme la démarche certes claudiquante et ponctuée d'erreurs d'une jeune équipe qui brûle d'informer autrement, d'aller au fond des choses, de lever des lièvres, de faire du journalisme un outil d'avancement des chantiers de la bonne gouvernance voire du développement ? Nous attendons votre réponse. Pour continuer dans notre élan.

PS : Si vous voulez vous abonner au Nouveau Courrier ou nous soutenir de l'étranger, envoyer un mail à Prosper Koffi (pkoffi@nouveaucourrier.com) qui vous indiquera la demarche à suivre selon que vous vouliez payer par une entreprise de transfert rapide d'argent ou par un virement.

Si vous êtes en Côte d'Ivoire, appelez au 02.82.88.38, que vous sollicitiez l'abonnement PDF ou l'abonnement version papier.

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