Le nouveau patron du banc de touche des Eléphants se montre très confiant au moment où il commence l’aventure. Zahoui donne ici quelques éléments de réponse sur l’absence de Drogba mais aussi sur celles de Baky Koné, d’Aruna Dindane et de Kader Kéita.
Que vous a dit Didier Drogba pour justifier son recul de la sélection lorsque vous l’avez rencontré à Londres ?
Didier Drogba a une grosse influence sur le groupe. Le président de la FIF m’a permis d’aller croiser les joueurs en Europe. J’étais donc à Londres, il y a quelques jours. J’ai effectivement rencontré Didier. Après ce qu’il vient de vivre en sélection après le Mondial et même dans son club, il était intéressant qu’il souffle. Il souhaite se reposer…
Pourrez-vous vous passer d’un tel joueur ?
Je pense que, sur ces matches des éliminatoires de la CAN 2012, oui. Le Ghana se passe bien de Michaël Essien. Pour nous, ce sera important que Drogba arrive à 200°/° de ses capacités lorsqu’il le voudra.
Qui sera votre nouveau capitaine ?
Mon choix va évidemment vers le vice-capitaine Kolo Touré Abib. Je l’ai aussi rencontré en Angleterre. Il m’a montré beaucoup de détermination. Et il est prêt à assumer ses fonctions. Il sait ce que j’attends de lui. Il est prêt à tirer le groupe vers le haut.
Quelle est votre philosophie de jeu ?
Ce sont des choses que je garde pour moi. Je vous prie de souffrir que je garde tout ce qui est technique pour moi. Je n’ai pas pour habitude de dévoiler mes plans avant d’attaquer les matches. Vous aurez l’occasion de voir déjà le samedi 4 septembre contre le Rwanda comment je fonctionne. D’avoir un jugement là-dessus.
Qui sont vos adjoints dans cette aventure ?
Pour une telle mission, j’ai voulu m’entourer de personnes que je connais bien. J’ai eu l’occasion de travailler avec Jean Susini au centre de formation de Toulon en France. C’est quelqu’un qui a la compétence. Il travaille aussi pour un grand club espagnol (Real Sociedad).
Ensuite…
Il y aura Laurent Spinosi. Il était déjà dans le groupe au Mondial sud-africain. Il s’occupe des gardiens de but. Il connaît bien son travail. L’autre qui arrive, c’est Jacques D. Il a travaillé à Clairefontaine, à Marseille, à Monaco. C’est un grand monsieur du football français. Jacques Anouma m’a donné carte blanche dans le choix de mon staff technique. Au fur à mesure des matches, on verra. Je parlerai avec la commission de supervision de la FIF.
Pourquoi avez-vous appelé en dernière minute le jeune buteur du Sabé de Bouna, Bakayoko Adama?
C’est le 21è joueur sur la liste. Il joue ici. Certains joueurs qui ont des capacités seront régulièrement appelés. Pour moi, la porte reste ouverte à tout le monde. Mais il y aura surtout la forme du moment.
Qu’en est-il de Baky Koné, d’Aruna Dindane et de Kader Kéita qui évoluent au Qatar et qui n’ont pas été appelés ?
Le championnat qatari n’a pas encore débuté. Or, pour moi, ceux qui arrivent, doivent être en forme physiquement et même mentalement.
Le costume de sélectionneur des Eléphants n’est-il pas trop ample pour vous ?
Certains sélectionneurs comme Jürgen Klinsmann ou Van Basten ont dirigé leur équipe nationale sans même entraîner un club auparavant. Dans ce métier, ce qui est important c’est la personne. Elle travaille avec l’énergie qu’elle a dans un espace. Nos compatriotes ont un regard de suspicion, d’incompétence sur l’entraîneur africain. Seul le terrain dira si je méritais d’être choisi pour diriger les Eléphants et si je méritais d’avoir la confiance de la FIF.
Propos recueillis par Choilio Diomandé
Que vous a dit Didier Drogba pour justifier son recul de la sélection lorsque vous l’avez rencontré à Londres ?
Didier Drogba a une grosse influence sur le groupe. Le président de la FIF m’a permis d’aller croiser les joueurs en Europe. J’étais donc à Londres, il y a quelques jours. J’ai effectivement rencontré Didier. Après ce qu’il vient de vivre en sélection après le Mondial et même dans son club, il était intéressant qu’il souffle. Il souhaite se reposer…
Pourrez-vous vous passer d’un tel joueur ?
Je pense que, sur ces matches des éliminatoires de la CAN 2012, oui. Le Ghana se passe bien de Michaël Essien. Pour nous, ce sera important que Drogba arrive à 200°/° de ses capacités lorsqu’il le voudra.
Qui sera votre nouveau capitaine ?
Mon choix va évidemment vers le vice-capitaine Kolo Touré Abib. Je l’ai aussi rencontré en Angleterre. Il m’a montré beaucoup de détermination. Et il est prêt à assumer ses fonctions. Il sait ce que j’attends de lui. Il est prêt à tirer le groupe vers le haut.
Quelle est votre philosophie de jeu ?
Ce sont des choses que je garde pour moi. Je vous prie de souffrir que je garde tout ce qui est technique pour moi. Je n’ai pas pour habitude de dévoiler mes plans avant d’attaquer les matches. Vous aurez l’occasion de voir déjà le samedi 4 septembre contre le Rwanda comment je fonctionne. D’avoir un jugement là-dessus.
Qui sont vos adjoints dans cette aventure ?
Pour une telle mission, j’ai voulu m’entourer de personnes que je connais bien. J’ai eu l’occasion de travailler avec Jean Susini au centre de formation de Toulon en France. C’est quelqu’un qui a la compétence. Il travaille aussi pour un grand club espagnol (Real Sociedad).
Ensuite…
Il y aura Laurent Spinosi. Il était déjà dans le groupe au Mondial sud-africain. Il s’occupe des gardiens de but. Il connaît bien son travail. L’autre qui arrive, c’est Jacques D. Il a travaillé à Clairefontaine, à Marseille, à Monaco. C’est un grand monsieur du football français. Jacques Anouma m’a donné carte blanche dans le choix de mon staff technique. Au fur à mesure des matches, on verra. Je parlerai avec la commission de supervision de la FIF.
Pourquoi avez-vous appelé en dernière minute le jeune buteur du Sabé de Bouna, Bakayoko Adama?
C’est le 21è joueur sur la liste. Il joue ici. Certains joueurs qui ont des capacités seront régulièrement appelés. Pour moi, la porte reste ouverte à tout le monde. Mais il y aura surtout la forme du moment.
Qu’en est-il de Baky Koné, d’Aruna Dindane et de Kader Kéita qui évoluent au Qatar et qui n’ont pas été appelés ?
Le championnat qatari n’a pas encore débuté. Or, pour moi, ceux qui arrivent, doivent être en forme physiquement et même mentalement.
Le costume de sélectionneur des Eléphants n’est-il pas trop ample pour vous ?
Certains sélectionneurs comme Jürgen Klinsmann ou Van Basten ont dirigé leur équipe nationale sans même entraîner un club auparavant. Dans ce métier, ce qui est important c’est la personne. Elle travaille avec l’énergie qu’elle a dans un espace. Nos compatriotes ont un regard de suspicion, d’incompétence sur l’entraîneur africain. Seul le terrain dira si je méritais d’être choisi pour diriger les Eléphants et si je méritais d’avoir la confiance de la FIF.
Propos recueillis par Choilio Diomandé
