La militarisation de la Police nationale, cette partie des Forces de Défense et de Sécurité (Fds) de Côte d’Ivoire, sous la refondation, est devenue un os dans la gorge du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et ses pouvoiristes du Fpi.
Selon des sources bien introduites, si le 7 Août dernier, lors de la célébration officielle de la date anniversaire des 50 ans de la Côte d’Ivoire, au Palais présidentiel au Plateau, le chef de l’Etat M. Laurent Gbagbo qui a promu certains responsables de l’armée et de la gendarmerie au grade de généraux, n’a pas pris en compte le corps de la Police nationale, cela n’est pas fortuit. Selon les mêmes sources, il y aurait de l’eau dans le gaz dans les relations de deux corps. En effet, ‘‘si le Corps de la Police a été militarisé, les policiers, en principe doivent bénéficier de tous les avantages acquis par leurs frères d’armes de l’Armée et de la gendarmerie’’, nous a précisé nos sources. Cependant, il se murmurerait au sein de la Police nationale que les généraux, pour contourner la création de deux corps comme cela se constate dans l’armée et à la gendarmerie, auraient élaboré un texte taillé sur mesure selon leurs désiderata et leur intérêt en vue de bénéficier désormais de quatre (4) étoiles au lieu de deux (2). Quand l’on sait que la Police nationale ne regorge pas que de généraux, qu’a-t-on donc prévu pour les officiers de Police qui ne sont pas alignés en matière d’avancement sur leurs frères d’armes de la gendarmerie et de l’Armée ? Violente question. Des informations qui sourdent de ce corps indiqueraient que cette proposition des généraux qui avait été transmise au chef de l’Etat avant le 7 Août dernier avait suscité le courroux des officiers. Ainsi, le locataire du Palais présidentiel d’Abidjan qui aurait senti le danger venir avait décidé de faire un black out sur la promotion des généraux de la Police le 7 Août dernier. Selon les mêmes sources, des officiers, des commissaires seraient sur le pied de guerre. Ils menaceraient le président de la République, premier responsable de la grande muette, si jamais l’ordonnance que l’on aurait déposée sur son bureau, pour élever le grade des généraux de Police à 4 étoiles, avant sa signature, ne prend pas en compte leur préoccupation. Encore donc un malaise au sein des Fds dans cette situation de paix précaire où les Ivoiriens attendent les élections présidentielles dont le premier tour prévu le 31 octobre prochain, est censé les sortir du gouffre dans lequel les ont plongés les refondateurs depuis leur arrivée au pouvoir dans des conditions calamiteuses en octobre 2000.
Laure Gozo
Selon des sources bien introduites, si le 7 Août dernier, lors de la célébration officielle de la date anniversaire des 50 ans de la Côte d’Ivoire, au Palais présidentiel au Plateau, le chef de l’Etat M. Laurent Gbagbo qui a promu certains responsables de l’armée et de la gendarmerie au grade de généraux, n’a pas pris en compte le corps de la Police nationale, cela n’est pas fortuit. Selon les mêmes sources, il y aurait de l’eau dans le gaz dans les relations de deux corps. En effet, ‘‘si le Corps de la Police a été militarisé, les policiers, en principe doivent bénéficier de tous les avantages acquis par leurs frères d’armes de l’Armée et de la gendarmerie’’, nous a précisé nos sources. Cependant, il se murmurerait au sein de la Police nationale que les généraux, pour contourner la création de deux corps comme cela se constate dans l’armée et à la gendarmerie, auraient élaboré un texte taillé sur mesure selon leurs désiderata et leur intérêt en vue de bénéficier désormais de quatre (4) étoiles au lieu de deux (2). Quand l’on sait que la Police nationale ne regorge pas que de généraux, qu’a-t-on donc prévu pour les officiers de Police qui ne sont pas alignés en matière d’avancement sur leurs frères d’armes de la gendarmerie et de l’Armée ? Violente question. Des informations qui sourdent de ce corps indiqueraient que cette proposition des généraux qui avait été transmise au chef de l’Etat avant le 7 Août dernier avait suscité le courroux des officiers. Ainsi, le locataire du Palais présidentiel d’Abidjan qui aurait senti le danger venir avait décidé de faire un black out sur la promotion des généraux de la Police le 7 Août dernier. Selon les mêmes sources, des officiers, des commissaires seraient sur le pied de guerre. Ils menaceraient le président de la République, premier responsable de la grande muette, si jamais l’ordonnance que l’on aurait déposée sur son bureau, pour élever le grade des généraux de Police à 4 étoiles, avant sa signature, ne prend pas en compte leur préoccupation. Encore donc un malaise au sein des Fds dans cette situation de paix précaire où les Ivoiriens attendent les élections présidentielles dont le premier tour prévu le 31 octobre prochain, est censé les sortir du gouffre dans lequel les ont plongés les refondateurs depuis leur arrivée au pouvoir dans des conditions calamiteuses en octobre 2000.
Laure Gozo