Jadis fleuron de la formation des hauts cadres et intellectuels ivoiriens, le Lycée garçons Gnaléga Mémé Jérémie de Bingerville est en train de mourir. Au cours de notre passage dans cet établissement mardi dernier, il nous a été donné de voir des bâtiments dégradés et des salles de classes dépourvues de tables-bancs. L’internat dont les travaux de réhabilitation ont été arrêtés faute de moyens financiers manquent cruellement de lits. Selon des sources bien introduites, il faut 350 lits au moins pour accueillir les pensionnaires et 300 tables-bancs pour résorber le déficit dans ce domaine. Plus grave, la bibliothèque du lycée est vide de manuels et de livres, pour étancher la soif en lecture des élèves.
Conséquence, des résultats pas très reluisants observés cette année aux différents examens scolaires malgré le professionnalisme des enseignants de cette école et le travail rigoureux des encadreurs et autres personnels administratifs. D’où le cri du cœur du premier responsable de cet établissement à des collaborateurs. “Nous lançons un vibrant appel aux anciens du lycée qui ont été formés ici et qui occupent de hautes fonctions dans le pays. Nous leur demandons de venir sauver ce lycée de 3450 élèves et 24 classes avec des appuis en tables-bancs, livres, lits et surtout en travaux de restauration”, a plaidé M. Moïse Gnohi, proviseur du Lycée garçons Gnaléga Mémé Jérémie.
Créé en 1903 sous l’appelation de Cours normal, puis Ecole primaire supérieure (EPS) en 1911, Lycée garçons classique et moderne en 1965, avant d’être baptisé du nom du premier proviseur ivoirien, Gnaléga Mémé Jérémie le 28 septembre 2009, cet établissement a formé d’illustres personnalités. Il s’agit, entre autres, du général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées, Dallo Désiré, directeur général du port autonome de San Pedro, Bernard N’Doumi, directeur général de la CNPS, Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, François Amichia, maire de Treichville, Yédiéti René, PDG de la Librairie de France, et Stéphane Eholié, PDG du groupe transitaire SIMAT.
D.K.
Conséquence, des résultats pas très reluisants observés cette année aux différents examens scolaires malgré le professionnalisme des enseignants de cette école et le travail rigoureux des encadreurs et autres personnels administratifs. D’où le cri du cœur du premier responsable de cet établissement à des collaborateurs. “Nous lançons un vibrant appel aux anciens du lycée qui ont été formés ici et qui occupent de hautes fonctions dans le pays. Nous leur demandons de venir sauver ce lycée de 3450 élèves et 24 classes avec des appuis en tables-bancs, livres, lits et surtout en travaux de restauration”, a plaidé M. Moïse Gnohi, proviseur du Lycée garçons Gnaléga Mémé Jérémie.
Créé en 1903 sous l’appelation de Cours normal, puis Ecole primaire supérieure (EPS) en 1911, Lycée garçons classique et moderne en 1965, avant d’être baptisé du nom du premier proviseur ivoirien, Gnaléga Mémé Jérémie le 28 septembre 2009, cet établissement a formé d’illustres personnalités. Il s’agit, entre autres, du général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées, Dallo Désiré, directeur général du port autonome de San Pedro, Bernard N’Doumi, directeur général de la CNPS, Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, François Amichia, maire de Treichville, Yédiéti René, PDG de la Librairie de France, et Stéphane Eholié, PDG du groupe transitaire SIMAT.
D.K.
