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Économie Publié le samedi 4 septembre 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Sécurité Alimentaire / Production agricole durable : Abidjan, un centre de veille par excellence contre la faim

Les Etats africains entendent assurer la sécurité alimentaire. Pour ce faire, ils misent, il misent sur l’ASN (African Seed Network) ou Réseau Semencier Africain une structure basés à Abidjan.

Peu connu du grand public, ce réseau est placé sous l’égide de la FAO (Fond des Nations Unis pour l’Agriculture). Il a pour principales activités, le renforcement des capacités dans les domaines de l’industrie semencière, le soutien à l’amélioration des systèmes nationaux de productions et de distribution des semences de bonne qualité. Car, on ne le dira jamais assez, à la base d’une bonne récolte, se trouve une semence de qualité. Elément qui représente à elle seule, 40% de la productivité d’une exploitation donnée. En la matière, le bureau de la coordination abat depuis son siège d’Abidjan, un travail herculéen au profit de la sous-région ouest-africaine et du reste de l’Afrique subsaharienne. Avec pour principal objectif de coordonner les politiques et programmes nationaux initiés dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.

Que de chemins parcourus sans trompettes ni tambours

En commençant ses activités à un moment où la crise alimentaire mondiale était à ses balbutiements, le réseau se devait d’être une alternative crédible pour la promotion de la sécurité alimentaire et de l’agriculture durable en créant les conditions optimales d’amélioration de la qualité des semences et plants mis à disposition des agriculteurs de l’Afrique subsaharienne tout en portant un accent particulier sur la préservation de l’environnement. Pour réaliser cette mission, en conformité avec son mandat, l’ASN a initié au mois de Mars 2002, l’atelier régional sur l’harmonisation des règles et réglementation semencières en Afrique de l’Ouest. Dès lors, des actions opérationnelles ont été menées pour rendre disponibles les semences de tous genres. A l’actif de l’équipe du Dr Kouassi Brédoumi, coordonnateur de l’ASN, on peut citer au titre de l’année 2008, la signature de convention de partenariat entre l’ASN et l’ANOPACI. Une convention portant sur la conduite d’activité visant la concertation, les échanges et la mise à niveau des acquis de la recherche agronomique et le transfert de technologie, l’identification des femmes productrices de riz local en vue d’une assistance dans la production de riz pluvial, la construction de greniers traditionnels pour la conservation des semences de Nerica dans le cadre du projet semencier communautaire est piloté par le ministère de l’Agriculture.

Tout au long de 2010, on peut noter un bilan partiellement satisfaisant dans la mesure où l’ASN a et à apporter son assistance à plusieurs associations de semenciers tel que l’ARLASEMCI (Association régionale des Semenciers des Lagunes de Côte d’Ivoire), l’Association Nationale des Semenciers, le ministère de l’Agriculture. Quant au Sénégal, il ne saurait faire passer sous silence, l’introduction du maïs QPM ayant permis l’identification des variétés Obatampa et Susuma Q. Au point où le maïs pourrait présenter à très court terme des avantages comparatifs pour le Sénégal au niveau régional au même titre que l’arachide décortiquée et le mil avec des techniques culturales permettant d’obtenir en moyenne 1.5T/ ha comme rendement.

Le CBSS (Community Based Seed system), principale composante du développement des semences
En consacrant l’introduction de l’Internet dans le monde paysan, le ministère de l’Agriculture ne croyait pas si bien faire. Aujourd’hui que ce soit en Côte d’Ivoire, en Guinée ou ailleurs, des semences pour combattre l’insécurité sont disponibles à temps réel. Et cela, dans la mesure où le projet Cyber semence constitue une réponse adéquate. Il permet d’atteindre les populations rurales en matière d’informations, pour stimuler la commercialisation des produits. La promotion et le développement de systèmes de multiplication de semences s'appuyant sur la valorisation des connaissances et pratiques paysannes, en particulier sur le développement d'un système communautaire de production et de diffusion de nouvelles variétés de riz africain semblent de plus en plus être une machine huilée. Et ce grâce au CBSS avec le projet Cyber semence qui constitue une des principales composantes du programme de développement du secteur semencier initié par le ministère de l'Agriculture. Avec le concours des CODERIZ (Coopérative des Riziculteurs) et des associations semencières, l’ASN compte rendre toujours disponibles les semences pour une agriculture durable. C’est aussi cette raison qui a guidé à la signature de convention avec les structures qui manifestent le besoin d’une formation adéquate. Afin d’assurer une mise à niveau des recherches agronomiques et le transfert de technologies ainsi que l’exécution et la gestion des autres activités de développement du monde rural.

Pour ce réseau, le monde agricole est un partenaire du développement agricole non moins négligeable vers qui, il faut axer le plus d’activités capables d’avoir un impact sur la réduction de la pauvreté. C’est pourquoi, le coordonnateur ne cesse de dire que les portes de cette institution sont ouvertes à toute organisation semencière qui veut se former. Car, c’est au prix d’une bonne formation que la Côte d’Ivoire, et partant la sous-région pourra afficher un grenier plein

K.Hyacinthe
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