La première sortie des Eléphants sous François Zahoui s’est soldée par un succès. Une victoire à laquelle a pris part Arthur Boka. Le joueur pied gauche de Stuttgart (D1 Allemagne) commente ce match particulier.
Quelle impression après le premier officiel des Eléphants sous François Zahoui ?
On a pris conscience car c’était vraiment difficile pour nous après la Coupe du monde. On sait aussi que les supporters sont un peu déçus de nous. Pour ce match, on a montré qu’on a toujours la carrure d’une grande équipe, car porter le maillot national est toujours une fierté pour nous. En gros, on a démontré qu’on sait faire de grandes choses, on a bien joué le ballon, on a été collectif et cela a payé.
Malgré la victoire, avez-vous éprouvé quelques difficultés dans ce match ?
Oui, il y a eu de petits moments de difficulté. Il y a eu des signes de fatigue, mais on a comblé cela par la solidarité. Ceux qui n’étaient pas trop fatigués ont aidé ceux qui l’étaient. On a donné ce qu’on pouvait.
Est-ce cette fatigue qui explique le manque de rythme en 2ème mi-temps ?
Il y a eu quand même un rythme non ? Le match était déjà gagné, on n’avait pas vraiment besoin de se surpasser. C’est le premier match, 3 à 0 ce n’est pas mauvais, il faut savoir se ménager.
Vous n’êtes plus régulier en sélection comme par le passé…
J’ai traversé des moments difficiles. J’amorce un retour, je commence des matches, c’est la preuve que je ne suis pas fini et que je peux encore apporter beaucoup à l’équipe nationale.
Comment vivez-vous la concurrence avec Chico ?
C’est tranquille. Je suis à ma dixième année en sélection avec plus de 50 matchs. J’ai donc envie de continuer d’être titulaire, car j’estime avoir l’expérience requise pour servir la sélection en cette qualité. J’ai 27 ans et c’est l’âge pour exploser en football. Et cette situation m’attriste par moments, mais ça fait partie des épreuves de la vie.
Y a-t-il un mot d’ordre avec le nouvel entraîneur ?
Le nouveau mot d’ordre, c’est la bataille. Il faut se battre pour gagner. C’est un gagneur, il veut à chaque fois gagner, il n’est jamais satisfait. Et cela nous emmène a nous surpasser, je suis fier de cet esprit de combativité qu’il nous inculque.
Avec Zahoui, il n’y a pas de place acquise. La preuve, Yéboah a été titularisé à la place de Copa. Qu’en pensez-vous ?
C’est ce que je disais tantôt, c’est une bonne chose. Ça va permettre à tous de se donner à l’entraînement. Chacun voudra conserver son poste et donc l’équipe qui sera alignée jouera dans ce même esprit de conquérant, à partir de là, la victoire va suivre. Ce n’est pas un problème qu’un joueur remplace un autre, nous jouons pour le même pays, pour le même but. Il nous appartient de prouver qu’on mérite d’être titulaire. C’est une bonne chose que l’entraîneur procède de cette manière.
Votre capitaine Didier Drogba n’a pas été sélectionné pour ce match mais il était à vos côtés…
Je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne veux pas m’en mêler non plus. C’est vrai qu’il a nous a manqué, car Didier c’est quand même Didier. Un grand buteur aux nombreuses potentialités. Mais il était là pour nous soutenir en tant que grand capitaine. Il a montré que même s’il n’a pas été appelé il reste de cœur avec nous. Cela nous a fait plaisir et a nous galvanisés. Et nous a donné le courage d’aller chercher la victoire, un peu pour lui aussi.
Réalisé par Tibet Kipré
Quelle impression après le premier officiel des Eléphants sous François Zahoui ?
On a pris conscience car c’était vraiment difficile pour nous après la Coupe du monde. On sait aussi que les supporters sont un peu déçus de nous. Pour ce match, on a montré qu’on a toujours la carrure d’une grande équipe, car porter le maillot national est toujours une fierté pour nous. En gros, on a démontré qu’on sait faire de grandes choses, on a bien joué le ballon, on a été collectif et cela a payé.
Malgré la victoire, avez-vous éprouvé quelques difficultés dans ce match ?
Oui, il y a eu de petits moments de difficulté. Il y a eu des signes de fatigue, mais on a comblé cela par la solidarité. Ceux qui n’étaient pas trop fatigués ont aidé ceux qui l’étaient. On a donné ce qu’on pouvait.
Est-ce cette fatigue qui explique le manque de rythme en 2ème mi-temps ?
Il y a eu quand même un rythme non ? Le match était déjà gagné, on n’avait pas vraiment besoin de se surpasser. C’est le premier match, 3 à 0 ce n’est pas mauvais, il faut savoir se ménager.
Vous n’êtes plus régulier en sélection comme par le passé…
J’ai traversé des moments difficiles. J’amorce un retour, je commence des matches, c’est la preuve que je ne suis pas fini et que je peux encore apporter beaucoup à l’équipe nationale.
Comment vivez-vous la concurrence avec Chico ?
C’est tranquille. Je suis à ma dixième année en sélection avec plus de 50 matchs. J’ai donc envie de continuer d’être titulaire, car j’estime avoir l’expérience requise pour servir la sélection en cette qualité. J’ai 27 ans et c’est l’âge pour exploser en football. Et cette situation m’attriste par moments, mais ça fait partie des épreuves de la vie.
Y a-t-il un mot d’ordre avec le nouvel entraîneur ?
Le nouveau mot d’ordre, c’est la bataille. Il faut se battre pour gagner. C’est un gagneur, il veut à chaque fois gagner, il n’est jamais satisfait. Et cela nous emmène a nous surpasser, je suis fier de cet esprit de combativité qu’il nous inculque.
Avec Zahoui, il n’y a pas de place acquise. La preuve, Yéboah a été titularisé à la place de Copa. Qu’en pensez-vous ?
C’est ce que je disais tantôt, c’est une bonne chose. Ça va permettre à tous de se donner à l’entraînement. Chacun voudra conserver son poste et donc l’équipe qui sera alignée jouera dans ce même esprit de conquérant, à partir de là, la victoire va suivre. Ce n’est pas un problème qu’un joueur remplace un autre, nous jouons pour le même pays, pour le même but. Il nous appartient de prouver qu’on mérite d’être titulaire. C’est une bonne chose que l’entraîneur procède de cette manière.
Votre capitaine Didier Drogba n’a pas été sélectionné pour ce match mais il était à vos côtés…
Je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne veux pas m’en mêler non plus. C’est vrai qu’il a nous a manqué, car Didier c’est quand même Didier. Un grand buteur aux nombreuses potentialités. Mais il était là pour nous soutenir en tant que grand capitaine. Il a montré que même s’il n’a pas été appelé il reste de cœur avec nous. Cela nous a fait plaisir et a nous galvanisés. Et nous a donné le courage d’aller chercher la victoire, un peu pour lui aussi.
Réalisé par Tibet Kipré
