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Politique Publié le mardi 7 septembre 2010 | Le Temps

François Ouhalé (Dlc de Kako, S/p Grand Béréby) : “Pourquoi les allochtones Baoulé réclament Fologo”

Vous êtes Dlc de Kako, sous-préfecture Grand Béréby. Comment s'y porte le Fpi, à deux mois de l'élection présidentielle ?

Depuis notre arrivée à la tête de cette direction locale de campagne, nous nous sommes mis rapidement à la tâche. Aujourd'hui, on peut le dire, le Fpi se porte bien. A deux mois des élections, nous avons grand espoir. Nous avons organisé deux manifestations. Une première en guise de soutien au Président Laurent Gbagbo, parrainée par l'ex-ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye. Et une autre journée, dénommée journée de reconnaissance au Président Laurent Gbagbo après qu'il a érigé Kako en commune. Vu la mobilisation, je puis vous dire, le Fpi se porte bien, même très bien.

En politique, il faut dissocier, l'ombre de la réalité, a-t-on coutume de dire. Avez-vous été épargné par la fraude sur la liste électorale et de la fièvre de radiation qui en a découlé ?

Non, Grand Béréby, dans son ensemble, n'a pas été épargné. A Kako, nous avons soumis des noms à radier. Des parents qui vivent avec nous depuis longtemps que nous connaissons très bien se sont permis de s'inscrire de façon frauduleuse sur la liste électorale, malgré les tournées de sensibilisation que nous avons organisées. Vous n'êtes pas sans savoir que Grand Béréby est une région cosmopolite où nous avons reçu beaucoup de nos frères de la Cedeao. Nous avons demandé la radiation de ceux qui se sont "glissés" frauduleusement sur la liste.

Il se murmure que de nombreux allochtones Baoulé désirent rejoindre La majorité présidentielle. Confirmez ou infirmez-vous cette information ?

Je confirme cette information. Nous sommes dans la logique de notre candidat, le Président Laurent Gbagbo. Il a dit, "ouvrez-vous aux autres". C'est ainsi que nous sommes allés voir nos frères pour leur dire, "voici le programme de société de notre candidat. Et vous connaissez l'état de notre région dans laquelle vous vivez. Au vu des vertus que dégage ce programme, il faut donner une seconde chance à ce monsieur qui, une fois au pouvoir, n'a pu dérouler l'essentiel de son programme pour cause de guerre". Nos frères ont compris que même en étant Pdci, il faut aller à La mouvance présidentielle. Mais, ils se sentent proches du président Fologo, du reste du Pdci incarné par ce dernier qui, selon eux, est plus proche des idéaux de Félix Houphouët-Boigny. Nous nous apprêtons à organiser une grande manifestation dont le président Fologo, nous l'espérons, sera le parrain, afin qu'il puisse appuyer notre campagne en direction de ces frères venus du centre.

Qu'est-ce qui coince au niveau de l'inauguration de la maternité de Kako ?

Nous voulons saisir cette occasion pour rendre hommage au Président Laurent Gbagbo. A travers sa politique de la libéralisation de la filière café-cacao. Puisque c'est de cette filière que la maternité a été construite. Et c'est au cours de cette manifestation que nous voulons recevoir le président Fologo. Pour venir donner espoir à notre commune. Pour donner vie à notre commune, puisqu'à la maternité, on donne la vie. Ça sera l'occasion de lui rendre aussi hommage pour son sens de patriotisme. Cette inauguration sera pour nous, le lancement de la campagne du Président Laurent Gbagbo.

Pour être totalement à la fête, les populations, apprend-on, souhaitent avoir le cœur net sur le décret d'application de l'érection de leur village en commune. Que leur répondez-vous ?

Je les comprends. Lorsqu'un ministre annonce que votre village est érigé en commune, il y a des raisons de se réjouir. On n'a pas à douter de ses propos. Notre devoir en tant que cadre, c'est de rassurer nos parents. Pour dire, ce qui est dit, est dit. Déjà en 1991, le Président Gbagbo, alors opposant, avait promis d'ériger notre village en sous-préfecture, une fois au pouvoir. Aux affaires, si un de ses collaborateurs nous dit que Kako est érigé en commune, on n'a pas de raison de douter. Selon les informations, ce dossier sera traité dans un cadre global. Il n'y pas lieu de s'inquiéter.

Les régions Kroumen, potentiellement riches, sont parmi les moins développés du pays. Peut-on dire que les Kroumen ont mal à leurs cadres ?

C'est un peu excessif de voir les choses comme ça. Ce qu'il faut savoir, c'est que le Kroumen s'est mis à l'écart des affaires politiques. Au point qu'aujourd'hui, à certains niveaux de décisions, nous n'existons pratiquement pas. Il a fallu le Président Laurent Gbagbo pour nous remettre en confiance. En nommant à certains postes de responsabilité, certains de nos frères. Dont Kla Sylvanus, à l'Atci, le Général Kassaraté à la gendarmerie, Gnépa Barthélémy précédemment à la direction des concours, aujourd'hui, au contrôle des effectifs. De par ces nominations, le Kroumen se remet en confiance. Nous devons cultiver maintenant une chaîne de solidarité pour tirer nos parents de cette léthargie.

Entretien réalisé : par Tché Bi Tché.
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