Bon début pour Zahoui François et les Eléphants dans ces éliminatoires de la CAN 2012. Après leur succès, samedi, devant «un petit» Rwanda, ils s’installent dans le fauteuil de leader du groupe 8. Le Bénin ayant calé contre le Burundi (1-1).
Les équipes
CIV : Yeboah-Zokora-Kolo Touré-Demel (N’Dri Romaric)-Boka-Eboué-Tiéné (Guié Guié)-Touré Yaya-Tioté (Faé)-Kalou-Gervinho.
Coach : Zahoui François
Rwanda : Ndayishimiyé-Nmonzima Haruna-Ngabo-Kibaya-Kapet-Saadou (Nshutiyamagara)-Aniweta (Ntamujanga)-Muiraneza-Sina (Mwiseneza)-Birori-Iranzi.
Coach : Sellas Tettey
Comme d’habitude, les Eléphants se sont imposés au Stade Houphouet-Boigny. Depuis la douloureuse défaite concédée un 4 septembre 2005 contre le Cameroun, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2006, ils ne sont plus tombés à domicile. Samedi, il s’agissait des éliminatoires de la CAN 2012. Et c’était contre les Amavubi du Rwanda. Avouons-le, un adversaire qui a le niveau du Stella, d’Issia Wazy ou de la JCAT. C’est donc logiquement que Yaya Touré (11è mn), Salomon Kalou (20è mn) et Emmanuel Eboué (40è mn) ont renvoyé leurs adversaires du jour à leurs chères études. Comme d’habitude, le hall du Golf hôtel a refusé du monde, une heure après la rencontre. Amis, parents, fans, et simples curieux avaient investi les lieux. Cette soirée-là, trois cocktails de mariages s’y célébraient. Imaginez l’ambiance… Dans le long couloir du 4è étage du Golf hôtel, quartier général de la sélection, Sagbo Yannick, Gervinho et autres Emmanuel Eboué ont une serviette nouée aux reins et se pavanent. Daniel Yeboah peut faire le paon dans le hall où ses frères et sœurs, vêtus de son maillot, l’attendent. Impatients. Ils attendront encore quelques minutes car le joueur a été happé par Hyacinthe Coulidiaty (Intendant à l’Asec). On aperçoit Zahoui François qui ne s’est toujours pas débarrassé de son costume gris en train d’échanger avec le directeur technique national, Yéo Paul Martial. Laurent Spinosi, le coach des gardiens, semble avoir faim. Il fonce vers la salle à manger. Dans moins de dix minutes, ce sera l’heure du repas. Coulibaly Kafoumba le sait. Cela ne semble guère intéressé Gervinho et N’Dri Romaric. Ce dernier vient de s’en aller avec des connaissances à bord de son véhicule. La Porshe Cayenne blanche de Gervinho attend également. Elle est prête à quitter les lieux. Bakayoko Adama du Sabé, lui, simplement heureux d’être là où il est, s’attable pour le dîner. Il veut vivre son conte de fée jusqu’au bout. Flash back. Dans un Stade Houphouet-Boigny, clairsemé, les Amavubi n’ont pas été à la hauteur. « Nous avons pris le premier but trop vite… », déplore le capitaine Niyonzima Haruna. Un membre de la délégation rwandaise nous confie que les jeunes joueurs étaient impressionnés. « Vous voyez, le n°17 rêvait de voir Kolo Touré, un jour… ». Complètement à la rue, tout au long de la première période, les Rwandais s’étaient par la suite mieux organisés. Mais ils n’avaient pas le niveau. En face, les Eléphants étaient simplement à l’entraînement. Au point où le nouveau sélectionneur pouvait tranquillement s’absenter à huit minutes de la fin de la partie. On jugera mieux Zahoui François à une autre occasion. Promis.
Guy-Florentin Yaméogo
Les équipes
CIV : Yeboah-Zokora-Kolo Touré-Demel (N’Dri Romaric)-Boka-Eboué-Tiéné (Guié Guié)-Touré Yaya-Tioté (Faé)-Kalou-Gervinho.
Coach : Zahoui François
Rwanda : Ndayishimiyé-Nmonzima Haruna-Ngabo-Kibaya-Kapet-Saadou (Nshutiyamagara)-Aniweta (Ntamujanga)-Muiraneza-Sina (Mwiseneza)-Birori-Iranzi.
Coach : Sellas Tettey
Comme d’habitude, les Eléphants se sont imposés au Stade Houphouet-Boigny. Depuis la douloureuse défaite concédée un 4 septembre 2005 contre le Cameroun, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2006, ils ne sont plus tombés à domicile. Samedi, il s’agissait des éliminatoires de la CAN 2012. Et c’était contre les Amavubi du Rwanda. Avouons-le, un adversaire qui a le niveau du Stella, d’Issia Wazy ou de la JCAT. C’est donc logiquement que Yaya Touré (11è mn), Salomon Kalou (20è mn) et Emmanuel Eboué (40è mn) ont renvoyé leurs adversaires du jour à leurs chères études. Comme d’habitude, le hall du Golf hôtel a refusé du monde, une heure après la rencontre. Amis, parents, fans, et simples curieux avaient investi les lieux. Cette soirée-là, trois cocktails de mariages s’y célébraient. Imaginez l’ambiance… Dans le long couloir du 4è étage du Golf hôtel, quartier général de la sélection, Sagbo Yannick, Gervinho et autres Emmanuel Eboué ont une serviette nouée aux reins et se pavanent. Daniel Yeboah peut faire le paon dans le hall où ses frères et sœurs, vêtus de son maillot, l’attendent. Impatients. Ils attendront encore quelques minutes car le joueur a été happé par Hyacinthe Coulidiaty (Intendant à l’Asec). On aperçoit Zahoui François qui ne s’est toujours pas débarrassé de son costume gris en train d’échanger avec le directeur technique national, Yéo Paul Martial. Laurent Spinosi, le coach des gardiens, semble avoir faim. Il fonce vers la salle à manger. Dans moins de dix minutes, ce sera l’heure du repas. Coulibaly Kafoumba le sait. Cela ne semble guère intéressé Gervinho et N’Dri Romaric. Ce dernier vient de s’en aller avec des connaissances à bord de son véhicule. La Porshe Cayenne blanche de Gervinho attend également. Elle est prête à quitter les lieux. Bakayoko Adama du Sabé, lui, simplement heureux d’être là où il est, s’attable pour le dîner. Il veut vivre son conte de fée jusqu’au bout. Flash back. Dans un Stade Houphouet-Boigny, clairsemé, les Amavubi n’ont pas été à la hauteur. « Nous avons pris le premier but trop vite… », déplore le capitaine Niyonzima Haruna. Un membre de la délégation rwandaise nous confie que les jeunes joueurs étaient impressionnés. « Vous voyez, le n°17 rêvait de voir Kolo Touré, un jour… ». Complètement à la rue, tout au long de la première période, les Rwandais s’étaient par la suite mieux organisés. Mais ils n’avaient pas le niveau. En face, les Eléphants étaient simplement à l’entraînement. Au point où le nouveau sélectionneur pouvait tranquillement s’absenter à huit minutes de la fin de la partie. On jugera mieux Zahoui François à une autre occasion. Promis.
Guy-Florentin Yaméogo
