Même si elle a globalement dominé le Rwanda, l’équipe ivoirienne, plusieurs fois maladroite face au but, a été incapable de développer son jeu. La faute à une animation offensive trop désordonnée et à un manque de prise de risques qu’il va falloir corriger très vite.François Zahoui a pu constater que le chantier qui s’ouvre à lui avec les Eléphants est immense. Et ce n’est peut-être pas la défense, autrefois talon d’Achille de l’équipe, qui lui donnera le plus de travail et le plus de migraines. L’attaque, et plus largement l’animation offensive des Eléphants a, en effet, été très largement déficiente contre, rappelons-le, la 111e nation au classement Fifa. La Côte d’Ivoire a certes dominé cette équipe des Amavubi, mais elle n’a pas su exploiter à fond ses faiblesses.
Zokora et ses partenaires ont conservé le ballon dans leur camp. Il fallait des joueurs pour faire la différence dans les 25 derniers mètres, là où Kalunho et Gervinho se perdaient dans leurs dribbles. L’analyse chiffrée est sans équivoque: l’équipe de Côte d’Ivoire a eu 79% de possession de balle, a frappé 10 fois au but, a eu 4 corners en sa faveur, etc. Mais elle n’a trompé le portier rwandais que trois fois.
Ces chiffres, d’ailleurs, ne disent qu’une partie de la vérité. Car les Eléphants méritaient mieux dans cette rencontre. La domination, réelle dans les chiffres, a été bien trop brouillonne, bien trop désordonnée pour que les Ivoiriens aient réellement des regrets samedi. Par rapport à l’ère Vahid ou Ericksson, les hommes n’ont véritablement pas changé. Seulement que Didier Drogba, Baky, Dindane et Kader Kéita n’étaient pas présents. Le constat demeure le même: les Eléphants, nonobstant leurs nombreux atouts offensifs, peinent à se créer de véritables occasions de but, à faire des décalages dans une défense regroupée et même à mettre du rythme dans un match. Samedi après-midi, cette tâche incombait à Yaya Touré, Cheick Tioté, Kalunho et Gervinho. Et si le premier cité a su se montrer dangereux par moments et Tioté, intraitable, en revanche, les deux attaquants de l’équipe olympique (Kalou et Gervais), même si l’attaquant de Chelsea a inscrit un but, n’ont pas pu faire oublier les absences de Didier Drogba et Aruna Dindane, si décriées ces dernières semaines.
En réalité, c’est l’état d’esprit de l’équipe qui doit changer. Zahoui doit demander plus de volonté et d’engagement à ses joueurs. Car samedi, l’équipe a eu difficultés à mettre véritablement l’adversaire en danger. Les Eléphants n’ont pas été assez rapides dans les transmissions. «Ils ont manqué de prise de risques. Ils n’ont pas osé», confiait, après le match, un confrère, dans le parking du stade Houphouët-Boigny. Si Zokora et ses coéquipiers avaient osé davantage dans les 25, 30 derniers mètres, le score ne serait pas resté bloqué à la première mi-temps.
Paul Bagnini
Zokora et ses partenaires ont conservé le ballon dans leur camp. Il fallait des joueurs pour faire la différence dans les 25 derniers mètres, là où Kalunho et Gervinho se perdaient dans leurs dribbles. L’analyse chiffrée est sans équivoque: l’équipe de Côte d’Ivoire a eu 79% de possession de balle, a frappé 10 fois au but, a eu 4 corners en sa faveur, etc. Mais elle n’a trompé le portier rwandais que trois fois.
Ces chiffres, d’ailleurs, ne disent qu’une partie de la vérité. Car les Eléphants méritaient mieux dans cette rencontre. La domination, réelle dans les chiffres, a été bien trop brouillonne, bien trop désordonnée pour que les Ivoiriens aient réellement des regrets samedi. Par rapport à l’ère Vahid ou Ericksson, les hommes n’ont véritablement pas changé. Seulement que Didier Drogba, Baky, Dindane et Kader Kéita n’étaient pas présents. Le constat demeure le même: les Eléphants, nonobstant leurs nombreux atouts offensifs, peinent à se créer de véritables occasions de but, à faire des décalages dans une défense regroupée et même à mettre du rythme dans un match. Samedi après-midi, cette tâche incombait à Yaya Touré, Cheick Tioté, Kalunho et Gervinho. Et si le premier cité a su se montrer dangereux par moments et Tioté, intraitable, en revanche, les deux attaquants de l’équipe olympique (Kalou et Gervais), même si l’attaquant de Chelsea a inscrit un but, n’ont pas pu faire oublier les absences de Didier Drogba et Aruna Dindane, si décriées ces dernières semaines.
En réalité, c’est l’état d’esprit de l’équipe qui doit changer. Zahoui doit demander plus de volonté et d’engagement à ses joueurs. Car samedi, l’équipe a eu difficultés à mettre véritablement l’adversaire en danger. Les Eléphants n’ont pas été assez rapides dans les transmissions. «Ils ont manqué de prise de risques. Ils n’ont pas osé», confiait, après le match, un confrère, dans le parking du stade Houphouët-Boigny. Si Zokora et ses coéquipiers avaient osé davantage dans les 25, 30 derniers mètres, le score ne serait pas resté bloqué à la première mi-temps.
Paul Bagnini
