La nomination de François Zahoui a fait jaser. Mais en très peu de temps, le technicien ivoirien est en train d’apporter un changement notable au sein de la sélection. Aussi bien au niveau sportif qu’administratif.
Le vent du changement souffle peu à peu sur l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Une situation nouvelle qui porte, en partie, les empreintes du nouveau sélectionneur des Eléphants, François Zahoui. Il n’a pas eu besoin de faire un lobbying ou crier sur les toits pour faire accepter sa méthode de travail. Mais apparemment, la mayonnaise est en train de prendre. Lentement mais sûrement, une rupture est en train de s’opérer.
Le changement au plan sportif
Déjà en battant l’Italie en match amical en Angleterre, François Zahoui donnait un signal fort quant à sa capacité à gérer cette équipe des Eléphants. Et quand la Fédération ivoirienne de football le confirme dans la fonction de sélectionneur, il ne tarde pas à faire parler de lui. De la gestion interne du groupe au problème de brassard, Zahoui a réglé ces différents cas avec tact et autorité surtout. Ce qui n’a pas échappé au nouveau capitaine de la sélection, Zokora Maestro, qui n’a pas tari d’éloges à son encontre. « Zahoui a du caractère et son passé parle pour lui. Son discours nous a convaincus et motivés », avait signifié le milieu sévillan à la traditionnelle conférence de presse d’avant match. Et le nouveau patron du banc des tricolores commence par ses choix inédits. Yannick Sagbo, Abraham Guié Guié, Bakayoko Adama. Des joueurs qui n’avaient pas pensé porter les couleurs de la sélection A de sitôt. Et Zahoui achève de convaincre en titularisant Daniel Yeboah pour le premier match des éliminatoires de la Can face au Rwanda. Laissant Copa, le titulaire, sur le banc. « Avec moi, il n’y a pas d’équipe type. Yeboah a fait un très bon match contre l’Italie, je voulais le revoir dans un autre contexte. Et il s’est bien comporté », argumente-t-il. En tout cas, samedi face au Rwanda, le portier de l’Asec n’a pas tremblé. Mais il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent non plus. Pas de ballons ou d’actions chaudes pour se chauffer les gants. Une muraille défensive constituée par Kolo, Maestro, Chico et Guy De Mel lui a permis de passer un après-midi du 4 septembre tranquille. Seule une balle aérienne (22ème) lui a permis de se mettre en confiance et rassurer ses partenaires. Une titularisation qui porte la griffe du nouveau sélectionneur, François Zahoui. Comment Copa le N°1 a-t-il réagi face à sa rétrogradation sur le banc ? « Copa m’a beaucoup soutenu et encouragé. En tout cas, il n’a pas pris ça en mal. Il s’en est tenu à la décision du coach. Et puis, Maestro m’a un peu briffé la veille, donc je me suis quelque peu préparé à ça. J’étais un peu surpris mais pas vraiment étonné », affirme Daniel Yéboah. On le voit, il ne suffit plus d’être un cadre pour avoir une place de titulaire garantie. Tout le monde est appelé à se battre pour mériter sa place. Au plan technique, il ne peut pas brusquer les choses. Les choses évolueront au fil du temps.
Hamed Ouattara n’est plus là
L’absence d’Ahmed Ouattara est un changement notable qui a été opéré avant la nomination de François Zahoui. L’ex-attaquant de Sion(Suisse) n’est plus le secrétaire administratif de la sélection mais il demeure le chargé de mission du président de la Fif, Jacques Anouma. Zahoui est arrivé avec ses hommes. Jacques Denives, Jeannot Susini, Laurent Spinosi sont les trois nouveaux « blancs » des Eléphants. Avec eux, il y a les anciens Eléphants Cyril Domoraud et Kouassi Blaise qui ont été nommés à la faveur de la Coupe du monde. On le voit, lentement mais sûrement, les changements sont en train de s’opérer. Est-ce le début de la rupture annoncée chez les Eléphants ? Laissons le temps au temps.
Tibet Kipré
Le vent du changement souffle peu à peu sur l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Une situation nouvelle qui porte, en partie, les empreintes du nouveau sélectionneur des Eléphants, François Zahoui. Il n’a pas eu besoin de faire un lobbying ou crier sur les toits pour faire accepter sa méthode de travail. Mais apparemment, la mayonnaise est en train de prendre. Lentement mais sûrement, une rupture est en train de s’opérer.
Le changement au plan sportif
Déjà en battant l’Italie en match amical en Angleterre, François Zahoui donnait un signal fort quant à sa capacité à gérer cette équipe des Eléphants. Et quand la Fédération ivoirienne de football le confirme dans la fonction de sélectionneur, il ne tarde pas à faire parler de lui. De la gestion interne du groupe au problème de brassard, Zahoui a réglé ces différents cas avec tact et autorité surtout. Ce qui n’a pas échappé au nouveau capitaine de la sélection, Zokora Maestro, qui n’a pas tari d’éloges à son encontre. « Zahoui a du caractère et son passé parle pour lui. Son discours nous a convaincus et motivés », avait signifié le milieu sévillan à la traditionnelle conférence de presse d’avant match. Et le nouveau patron du banc des tricolores commence par ses choix inédits. Yannick Sagbo, Abraham Guié Guié, Bakayoko Adama. Des joueurs qui n’avaient pas pensé porter les couleurs de la sélection A de sitôt. Et Zahoui achève de convaincre en titularisant Daniel Yeboah pour le premier match des éliminatoires de la Can face au Rwanda. Laissant Copa, le titulaire, sur le banc. « Avec moi, il n’y a pas d’équipe type. Yeboah a fait un très bon match contre l’Italie, je voulais le revoir dans un autre contexte. Et il s’est bien comporté », argumente-t-il. En tout cas, samedi face au Rwanda, le portier de l’Asec n’a pas tremblé. Mais il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent non plus. Pas de ballons ou d’actions chaudes pour se chauffer les gants. Une muraille défensive constituée par Kolo, Maestro, Chico et Guy De Mel lui a permis de passer un après-midi du 4 septembre tranquille. Seule une balle aérienne (22ème) lui a permis de se mettre en confiance et rassurer ses partenaires. Une titularisation qui porte la griffe du nouveau sélectionneur, François Zahoui. Comment Copa le N°1 a-t-il réagi face à sa rétrogradation sur le banc ? « Copa m’a beaucoup soutenu et encouragé. En tout cas, il n’a pas pris ça en mal. Il s’en est tenu à la décision du coach. Et puis, Maestro m’a un peu briffé la veille, donc je me suis quelque peu préparé à ça. J’étais un peu surpris mais pas vraiment étonné », affirme Daniel Yéboah. On le voit, il ne suffit plus d’être un cadre pour avoir une place de titulaire garantie. Tout le monde est appelé à se battre pour mériter sa place. Au plan technique, il ne peut pas brusquer les choses. Les choses évolueront au fil du temps.
Hamed Ouattara n’est plus là
L’absence d’Ahmed Ouattara est un changement notable qui a été opéré avant la nomination de François Zahoui. L’ex-attaquant de Sion(Suisse) n’est plus le secrétaire administratif de la sélection mais il demeure le chargé de mission du président de la Fif, Jacques Anouma. Zahoui est arrivé avec ses hommes. Jacques Denives, Jeannot Susini, Laurent Spinosi sont les trois nouveaux « blancs » des Eléphants. Avec eux, il y a les anciens Eléphants Cyril Domoraud et Kouassi Blaise qui ont été nommés à la faveur de la Coupe du monde. On le voit, lentement mais sûrement, les changements sont en train de s’opérer. Est-ce le début de la rupture annoncée chez les Eléphants ? Laissons le temps au temps.
Tibet Kipré