• ‘’Il n’y a pas de triche’’
Jeff Aka est Producteur-Réalisateur en audiovisuel, marié et père de deux enfants. Avec plus de 20 ans de télévision, il fait partie des concepteurs de l’émission Star Karaoké. Dans cet entretien, il relate l’esprit dans lequel l’émission a pris forme et donne un aperçu de la finale prévue pour demain.
Comment l’émission Star Karaoké a été conçue ?
L’émission Star Karaoké est venue d’une idée de Claude Tamo et moi. En 2002, on faisait une émission pour la Saint Valentin. Et le 14 février, c’est la date anniversaire d’un de nos collègues qui est en France maintenant, Serges Fato Elingan. On s’est retrouvé à Marcory, dans un hôtel et dans cet hôtel-là, ils avaient une boîte qui faisait du Karaoké et on a dit ce jour-là qu’il fallait qu’on fasse une émission de la Saint Valentin dans l’esprit karaoké. Tout de suite, j’ai suggéré qu’on fasse participer les téléspectateurs, c’est-à-dire, prendre les images du karaoké et les passer à l’antenne. Vous savez que le karaoké, c’est pouvoir chanter une chanson sur un écran. J’en ai parlé à Claude parce qu’il était le chef de production, qui a trouvé l’idée bonne et on a commencé à y travailler. C’est ainsi qu’en 2003, l’émission est née sous Georges Aboké. Depuis 2003, on existe jusqu’aujourd’hui et on est à la 8ème édition.
Quel effet cela vous fait de voir votre ‘’bébé’’ évoluer ?
Ecoutez, je suis un homme heureux. La direction générale a cru en nous et cette émission-là existe toujours. Je pense qu’après moi, elle existera toujours. Il y a de l’engoûement; vous-même avez participé aux présélections cette année et depuis 2003 jusqu’à aujourd’hui, il y a de l’engoûement. Et c’est à tout à notre honneur.
Pensez-vous que Star Karaoké 2010 a répondu aux attentes de la Rti ?
Les attentes de la Rti, c’est occuper sainement les jeunes pendant les vacances scolaires. Mais, je pense que cela a répondu aux attentes et est même, allé au-delà. Parce que cette année, nous avons eu une émission assez glamour ; c’est-à-dire que mon rêve était d’avoir une émission dans l’esprit de 2010, esprit de cabaret. Dieu merci, j’ai pu réaliser ce rêve-là et je remercie encore la direction générale, le président du comité d’organisation des émissions de vacances scolaires, M. Issa Sangaré Yérésso.
Quel bilan faites-vous à quelques heures de la finale ?
C’est un bilan positif. Cette année, nous avons vraiment présélectionné de très belles voix. Je vais vous faire une confidence: les années passées, il y avait 32 candidats certes, mais on en prenait 4 ou 5 pour amuser la galerie et on les appelait les taucards pour faire rire les gens chez eux à la maison. Cette année, on a décidé de passer outre cela et faire une édition de belles voix. Et je pense qu’on a quand même réussi. Toutes les 32 personnes qui ont été présélectionnées ont donné le meilleur d’elles-mêmes et la preuve, vous voyez que la salle ne désamplit pas. Même au niveau des votes, les téléspectateurs réagissent beaucoup.
Pourquoi avoir fait une intrusion dans la famille des finalistes ? A quoi cela répond-t-il ?
Ce n’est pas cette année seulement que cela a été fait. Il y a deux ans qu’on le fait. Vous savez, c’est bien de voir les candidats évoluer sur scène. Mais, c’est encore mieux de les voir chez eux à la maison, dans leur milieu naturel pour voir un peu comment ils se préparent et avoir aussi l’avis de leurs parents. C’est assez formidable. Les parents sont avec leurs enfants, ce sont eux qui choisissent les habits et même à la limite, les chansons. Quand les enfants choisissent une chanson, ils disent, cette chanson n’ira pas avec ton timbre vocal. Les parents sont vraiment impliqués. C’est cela qu’on a voulu montrer aux téléspectateurs, pour dire qu’au-delà des candidats, c’est toute une famille, tout un quartier et souvent une ville qui est derrière le candidat.
Star Karaoké, c’est faire des stars de demain, pourquoi ne leur demandez-vous pas de composer eux-mêmes des chansons ?
Attention, il faut qu’on soit bien clair. Star Karaoké, ce n’est ni Podium, ni Variétoscope, c’est une émission de concours de karaoké et ça s’arrête là. Je ne sais pas si vous avez remarqué, on vient interpréter des chansons qui existent déjà, mais en karaoké. Ça n’a rien à avoir avec Podium où c’est un orchestre qui vient jouer en live et on demande au groupe de faire une composition personnelle.
Quels sont les grands changements qui sont prévus pour la finale ?
Au niveau des chansons, je préfère me taire et on verra. Mais une chose est certaine, les enfants auront de gros lots de la part de la Rti et du sponsor Comium. Les lots seront consistants.
Que s’est-il passé avec Close up au point de vous retrouver avec Comium cette année ?
Ah! Cette question, normalement, vous devriez la poser à notre direction commerciale et marketing. Nous, on a conçu cette émission et c’est à la direction commerciale et marketing de chercher ses sponsors. On nous a dit qu’on fonctionnait avec Comium et c’est ce qu’on fait. Maintenant, ce qui s’est passé avec Unilever, que je salue au passage, ça je ne sais pas.
Etes-vous satisfaire de la prestation de Comium ?
Déjà, ses représentants sont venus sur l’émission, c’est une bonne chose. Je pense qu’ils ont répondu à nos attentes et en venant, cela veut dire que l’émission les intéresse. Sur ce point-là, je suis satisfait et ils nous ont beaucoup aidés.
On constate qu’à Star Karaoké, le jury n’est pas permanent. Qu’est-ce qui explique cela ?
C’est très simple, à Variétoscope, Wozo et Podium, le jury est permanent et nous, on a voulu changer. Au départ à Star Karaoké, les deux premières années, le jury était permanent. Et à la 3ème année, on a introduit le vote. Je vais vous dire que Star Karaoké a été la première émission à initier le vote par Sms en Côte d’Ivoire. On a voulu avoir un jury changeant pour faire la différence avec les autres. En plus, on a fait une différence avec le téléspectateur. Avec les trois autres émissions, le téléspectateur, c’est vrai qu’il est chez lui à la maison et nous avons voulu l’impliquer dans le vote. C’est pour cela que le jury physique compte pour 60% et le vote des téléspectateurs 40%.
Avec le voting, est-ce qu’on a un résultat fiable ?
Vous savez, dans les débuts, les résultats n’étaient pas très fiables parce que les gens pensaient qu’en mettant les millions dans les Sms, leurs candidats allaient passer. Mais je vous assure que depuis l’année dernière, les ivoiriens ont compris; ils sont de très bon mélomanes et ils ont l’oreille musicale. La preuve, le jury et les téléspectateurs se sont toujours accordés et ça toujours été juste. Les ivoiriens ont compris et je suis en train de me demander, au stade où on est arrivé, s’il ne serait pas possible d’éliminer le jury physique et de conserver le voting avec les téléspectateurs. That is the question ? Mais on va réfléchir à cela.
Y a-t-il des innovations pour l’édition 2011 ?
Je pense que l’édition 2011 déjà, ça nous fera 9 ans et quand un enfant a 9 ans, il est au Ce2 ou Cm1, donc il commence à préparer le Cepe, l’entrée en 6ème. C’est sûr qu’il y aura des innovations. Il y en aura au niveau des chansons. Vous savez, la particularité de Star Karaoké, c’est qu’il est à 80% ivoirien. Je ne sais pas si vous avez remarqué que les chansons ivoiriennes n’existaient pas en karaoké.Si ce ne sont que les chansons d’Alpha Blondy. Mais nous, avec Star Karaoké, on a beaucoup de chansons ivoiriennes. On a commencé cette année avec le côté glamour et on va aller de glamour en glamour.
Un appel aux candidats
D’abord, je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à l’édition 2010, c’est-à-dire tous ceux qui sont venus aux présélections, ceux qui ont essayé de s’inscrire. C’est vrai que cette année, on a fonctionné avec le serveur vocal de la Rti, les années passées on sous-traitait avec des sociétés de la place. Cette année, ça a été avec le serveur vocal de la Rti et il y a eu quelques petits problèmes au niveau des inscrits qui n’avaient pas de codes. Je tiens à m’excuser auprès de ces personnes-là. Les jeunes gens sont formidables et on pense que Star Karaoké, c’est une affaire des jeunes de 15 ou 16 ans. C’est vrai que l’âge minimum est 18 ans, mais cette année, on a eu des personnes d’un certain âge, des dames mariées telles que Yayo Marie Madelaine, celle-là même qui a bouleversé toutes les tendances. Je tiens à remercier les candidats et dire qu’à Star Karaoké, il n’y a pas de triche. On connaît ou on ne connaît pas. C’est une émission où on fait découvrir des jeunes qui ont des talents pour la chanson, pour le karaoké. Mais attention, on ne forme pas des vedettes. Et maintenant, s’il y a des mécènes qui sont intéressés par ces personnes-là, ils peuvent les produire. J’aimerais dire aux finalistes d’être sereins et d’éviter d’être crispés; à chaque fois je leur dire ça et j’essaie de leur remonter le moral et tout. Mon souhait est que tous soient premiers; malheureusement ils ne pourront pas l’être tous. Je souhaite galement une bonne finale. Je remercie ‘’Le Mandat’’ qui est l’un des rares quotidiens à m’accorder une interview.
Réalisée par Nathalie Kassi
Jeff Aka est Producteur-Réalisateur en audiovisuel, marié et père de deux enfants. Avec plus de 20 ans de télévision, il fait partie des concepteurs de l’émission Star Karaoké. Dans cet entretien, il relate l’esprit dans lequel l’émission a pris forme et donne un aperçu de la finale prévue pour demain.
Comment l’émission Star Karaoké a été conçue ?
L’émission Star Karaoké est venue d’une idée de Claude Tamo et moi. En 2002, on faisait une émission pour la Saint Valentin. Et le 14 février, c’est la date anniversaire d’un de nos collègues qui est en France maintenant, Serges Fato Elingan. On s’est retrouvé à Marcory, dans un hôtel et dans cet hôtel-là, ils avaient une boîte qui faisait du Karaoké et on a dit ce jour-là qu’il fallait qu’on fasse une émission de la Saint Valentin dans l’esprit karaoké. Tout de suite, j’ai suggéré qu’on fasse participer les téléspectateurs, c’est-à-dire, prendre les images du karaoké et les passer à l’antenne. Vous savez que le karaoké, c’est pouvoir chanter une chanson sur un écran. J’en ai parlé à Claude parce qu’il était le chef de production, qui a trouvé l’idée bonne et on a commencé à y travailler. C’est ainsi qu’en 2003, l’émission est née sous Georges Aboké. Depuis 2003, on existe jusqu’aujourd’hui et on est à la 8ème édition.
Quel effet cela vous fait de voir votre ‘’bébé’’ évoluer ?
Ecoutez, je suis un homme heureux. La direction générale a cru en nous et cette émission-là existe toujours. Je pense qu’après moi, elle existera toujours. Il y a de l’engoûement; vous-même avez participé aux présélections cette année et depuis 2003 jusqu’à aujourd’hui, il y a de l’engoûement. Et c’est à tout à notre honneur.
Pensez-vous que Star Karaoké 2010 a répondu aux attentes de la Rti ?
Les attentes de la Rti, c’est occuper sainement les jeunes pendant les vacances scolaires. Mais, je pense que cela a répondu aux attentes et est même, allé au-delà. Parce que cette année, nous avons eu une émission assez glamour ; c’est-à-dire que mon rêve était d’avoir une émission dans l’esprit de 2010, esprit de cabaret. Dieu merci, j’ai pu réaliser ce rêve-là et je remercie encore la direction générale, le président du comité d’organisation des émissions de vacances scolaires, M. Issa Sangaré Yérésso.
Quel bilan faites-vous à quelques heures de la finale ?
C’est un bilan positif. Cette année, nous avons vraiment présélectionné de très belles voix. Je vais vous faire une confidence: les années passées, il y avait 32 candidats certes, mais on en prenait 4 ou 5 pour amuser la galerie et on les appelait les taucards pour faire rire les gens chez eux à la maison. Cette année, on a décidé de passer outre cela et faire une édition de belles voix. Et je pense qu’on a quand même réussi. Toutes les 32 personnes qui ont été présélectionnées ont donné le meilleur d’elles-mêmes et la preuve, vous voyez que la salle ne désamplit pas. Même au niveau des votes, les téléspectateurs réagissent beaucoup.
Pourquoi avoir fait une intrusion dans la famille des finalistes ? A quoi cela répond-t-il ?
Ce n’est pas cette année seulement que cela a été fait. Il y a deux ans qu’on le fait. Vous savez, c’est bien de voir les candidats évoluer sur scène. Mais, c’est encore mieux de les voir chez eux à la maison, dans leur milieu naturel pour voir un peu comment ils se préparent et avoir aussi l’avis de leurs parents. C’est assez formidable. Les parents sont avec leurs enfants, ce sont eux qui choisissent les habits et même à la limite, les chansons. Quand les enfants choisissent une chanson, ils disent, cette chanson n’ira pas avec ton timbre vocal. Les parents sont vraiment impliqués. C’est cela qu’on a voulu montrer aux téléspectateurs, pour dire qu’au-delà des candidats, c’est toute une famille, tout un quartier et souvent une ville qui est derrière le candidat.
Star Karaoké, c’est faire des stars de demain, pourquoi ne leur demandez-vous pas de composer eux-mêmes des chansons ?
Attention, il faut qu’on soit bien clair. Star Karaoké, ce n’est ni Podium, ni Variétoscope, c’est une émission de concours de karaoké et ça s’arrête là. Je ne sais pas si vous avez remarqué, on vient interpréter des chansons qui existent déjà, mais en karaoké. Ça n’a rien à avoir avec Podium où c’est un orchestre qui vient jouer en live et on demande au groupe de faire une composition personnelle.
Quels sont les grands changements qui sont prévus pour la finale ?
Au niveau des chansons, je préfère me taire et on verra. Mais une chose est certaine, les enfants auront de gros lots de la part de la Rti et du sponsor Comium. Les lots seront consistants.
Que s’est-il passé avec Close up au point de vous retrouver avec Comium cette année ?
Ah! Cette question, normalement, vous devriez la poser à notre direction commerciale et marketing. Nous, on a conçu cette émission et c’est à la direction commerciale et marketing de chercher ses sponsors. On nous a dit qu’on fonctionnait avec Comium et c’est ce qu’on fait. Maintenant, ce qui s’est passé avec Unilever, que je salue au passage, ça je ne sais pas.
Etes-vous satisfaire de la prestation de Comium ?
Déjà, ses représentants sont venus sur l’émission, c’est une bonne chose. Je pense qu’ils ont répondu à nos attentes et en venant, cela veut dire que l’émission les intéresse. Sur ce point-là, je suis satisfait et ils nous ont beaucoup aidés.
On constate qu’à Star Karaoké, le jury n’est pas permanent. Qu’est-ce qui explique cela ?
C’est très simple, à Variétoscope, Wozo et Podium, le jury est permanent et nous, on a voulu changer. Au départ à Star Karaoké, les deux premières années, le jury était permanent. Et à la 3ème année, on a introduit le vote. Je vais vous dire que Star Karaoké a été la première émission à initier le vote par Sms en Côte d’Ivoire. On a voulu avoir un jury changeant pour faire la différence avec les autres. En plus, on a fait une différence avec le téléspectateur. Avec les trois autres émissions, le téléspectateur, c’est vrai qu’il est chez lui à la maison et nous avons voulu l’impliquer dans le vote. C’est pour cela que le jury physique compte pour 60% et le vote des téléspectateurs 40%.
Avec le voting, est-ce qu’on a un résultat fiable ?
Vous savez, dans les débuts, les résultats n’étaient pas très fiables parce que les gens pensaient qu’en mettant les millions dans les Sms, leurs candidats allaient passer. Mais je vous assure que depuis l’année dernière, les ivoiriens ont compris; ils sont de très bon mélomanes et ils ont l’oreille musicale. La preuve, le jury et les téléspectateurs se sont toujours accordés et ça toujours été juste. Les ivoiriens ont compris et je suis en train de me demander, au stade où on est arrivé, s’il ne serait pas possible d’éliminer le jury physique et de conserver le voting avec les téléspectateurs. That is the question ? Mais on va réfléchir à cela.
Y a-t-il des innovations pour l’édition 2011 ?
Je pense que l’édition 2011 déjà, ça nous fera 9 ans et quand un enfant a 9 ans, il est au Ce2 ou Cm1, donc il commence à préparer le Cepe, l’entrée en 6ème. C’est sûr qu’il y aura des innovations. Il y en aura au niveau des chansons. Vous savez, la particularité de Star Karaoké, c’est qu’il est à 80% ivoirien. Je ne sais pas si vous avez remarqué que les chansons ivoiriennes n’existaient pas en karaoké.Si ce ne sont que les chansons d’Alpha Blondy. Mais nous, avec Star Karaoké, on a beaucoup de chansons ivoiriennes. On a commencé cette année avec le côté glamour et on va aller de glamour en glamour.
Un appel aux candidats
D’abord, je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à l’édition 2010, c’est-à-dire tous ceux qui sont venus aux présélections, ceux qui ont essayé de s’inscrire. C’est vrai que cette année, on a fonctionné avec le serveur vocal de la Rti, les années passées on sous-traitait avec des sociétés de la place. Cette année, ça a été avec le serveur vocal de la Rti et il y a eu quelques petits problèmes au niveau des inscrits qui n’avaient pas de codes. Je tiens à m’excuser auprès de ces personnes-là. Les jeunes gens sont formidables et on pense que Star Karaoké, c’est une affaire des jeunes de 15 ou 16 ans. C’est vrai que l’âge minimum est 18 ans, mais cette année, on a eu des personnes d’un certain âge, des dames mariées telles que Yayo Marie Madelaine, celle-là même qui a bouleversé toutes les tendances. Je tiens à remercier les candidats et dire qu’à Star Karaoké, il n’y a pas de triche. On connaît ou on ne connaît pas. C’est une émission où on fait découvrir des jeunes qui ont des talents pour la chanson, pour le karaoké. Mais attention, on ne forme pas des vedettes. Et maintenant, s’il y a des mécènes qui sont intéressés par ces personnes-là, ils peuvent les produire. J’aimerais dire aux finalistes d’être sereins et d’éviter d’être crispés; à chaque fois je leur dire ça et j’essaie de leur remonter le moral et tout. Mon souhait est que tous soient premiers; malheureusement ils ne pourront pas l’être tous. Je souhaite galement une bonne finale. Je remercie ‘’Le Mandat’’ qui est l’un des rares quotidiens à m’accorder une interview.
Réalisée par Nathalie Kassi