Plusieurs attaques à main armée de domiciles ont été perpétrées par un gang dans la nuit du samedi 4 septembre 2010 à Abengourou. Dans ces agressions en série qui ont enregistré des blessés, dont un cas grave, de l’argent et des téléphones-portables ont été arrachés et emportés. Heureusement, ces malfaiteurs ont été appréhendés par la police. De nos sources, il nous revient que Diomandé Abou, désœuvré né le 20/02/81 à Bouaké et Sanouma Sana qui lui, a vu le jour en 1982 à Wadja (Burkina Faso), forment ‘’un duo’’ inséparable depuis de nombreuses années. A Williamsville, dans la commune d’Adjamé où ils résident, leur tenue vestimentaire toujours à la mode leur confère le statut d’honnêtes citoyens. En réalité, Abou et Sana forment un dangereux gang de malfaiteurs. Braquages et autres vols sont à leur actif. Des actes répréhensibles qu’ils posent à l’aide d’un pistolet de marque ‘’Beretta’’, de dotation policière qu’ils disent avoir ramassé dans un taxi. Après avoir longtemps sévi dans la capitale économique, les deux lascars décident ‘’ d’exporter ‘’ leurs funestes compétences sous d’autres cieux. La ville d’Abengourou est ainsi choisie. Dans le courant du mois d’août dernier, le gang fait une première descente dans la ‘’ Cité Royale ‘’. Des commerces et des domiciles sont attaqués. Un Imam, sur le point de rompre son jeûne, est pris à partie par ces mauvais garçons qui n’ont aucun égard pour l’autorité religieuse. Le 4 septembre dernier, le gang remet le couvert. Ainsi, aux environs de 18 h, les deux bandits se positionnent dans une maison inachevée, au quartier ‘’ Lobikro ‘’. Ici, ils s’adonnent à la consommation de drogue. Question pour eux, de se donner de la contenance avant de ‘’monter sur le terrain ‘’. Cela fait, ils s’en prennent à des domiciles et à des passants. Sur leur lancée, ils ouvrent le feu sur Maïga Aboulaye, un ouvrier d’usine de 25 ans. L’infortuné s’en sort avec l’avant-bras gauche fracturé par une balle. Des femmes, qui reçoivent également des coups de pieds au bas-ventre, se retrouvent au Chr d’Abengourou. Au quartier ‘’ Cafétou ‘’ où les deux malfaiteurs « atterrissent » aux environs de 22 h, plusieurs domiciles sont également attaqués. Un peu plus tard, sachant la police à leurs trousses, les deux lascars se terrent. Le lendemain, ils se rendent à la gare routière, dans le but de rallier Abidjan leur base. C’est à ce niveau, qu’ils sont reconnus par l’une de leurs nombreuses victimes de la veille. La police alertée, Diomandé Abou est cueilli à bord d’un car. Son arme est saisie. Son complice Sana, qui déjà avait eu le temps de se mettre en route pour la capitale économique, est appréhendé lui aussi, au corridor d’Akoupé. De l’argent et 17 téléphones-portables ont pu être récupérés. Ils attendent de comparaître devant les tribunaux, pour répondre de leurs actes.
Zéphirin NANGO
(Correspondant )
Zéphirin NANGO
(Correspondant )
