Les 13 et 14 octobre ont eu lieu les assises de l’Assemblée générale mixte de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest à Abidjan, à la suite desquelles Jean Kacou Diagou a été élu nouveau président du Fopao pour deux ans.
Jean Kacou Diagou, président de la Confédération des groupements d’entreprises de Côte d’Ivoire, Cgeci, est depuis, hier, le nouveau président de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (Fopao). Organisation regroupant les secteurs privés des 16 pays de la sous-région. Il succède ainsi au Guinéen El Hadj Mamadou Sylla qui avait été élu lors des la dernière assemblée du Fopao en 2006 à Conakry. C’est au terme l’Assemblée générale mixte ayant réuni pendant deux jours, à l’hôtel Pullman au Plateau, les chefs des organisations patronales des pays membres du Fopao et plusieurs organisations internationales et partenaires au développement que Jean Kacou Diagou a été porté à la tête de l’organisation sous-régionale. Les nouveaux textes de l’organisation ont également été adoptés au cours de la rencontre et quitus a été donné au bureau sortant. La cérémonie de clôture qui a été présidée par le ministre ivoirien de l’Industrie et du Développement du secteur privé, Dosso Moussa a été l’occasion pour le nouveau capitaine de la Fopao de décliner ses prérogatives pour les trois années à venir. Après avoir remercié ses pairs de la confiance placée en lui, le président du Cgeci a souligné que « l’entame du deuxième Cinquantenaire de nos indépendances doit être définitivement, celui du secteur privé ». Pour le nouveau patron des patrons d’Afrique de l’Ouest, c’est ensemble que les organisations patronales mettront en place une institution forte qui permettra au secteur privé ouest-africain de jouer son rôle de moteur et de croissance économique. Il a pour cela décliné trois axes sur lesquels, selon lui, la Fopao devra travailler pour atteindre ses objectifs. Notamment rendre les organisations patronales plus fortes par le renforcement de leurs capacités, sensibiliser les dirigeants des Etats membres à ce qu’ils accordent au secteur privé sa place de créateur d’emplois et de richesse et enfin, faire de la Fopao, un interlocuteur incontournable sur les questions économiques dans la sous-région. Jean Kacou Diagou a ensuite exhorté les pays membres à œuvrer pour la mise en place d’un secrétariat exécutif fort, fédérateur d’expériences et capable de constituer une force de négociation lors des discussions sur les accords économiques tels que les Ape. Le ministre Dosso Moussa a, quant à lui appelé à un dialogue Etat-Secteur privé pour relever les défis nouveaux qui pointent à l’horizon. Selon lui, le temps où l’Etat concevait des programmes clés en main pour le secteur privé est révolu et que c’est ensemble que les deux entités doivent construire le nouveau pacte de l’émergence industrielle. Avant lui, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi a au cours de la cérémonie dans la matinée, exprimé les mêmes attentes. Il s’est dit confiant et conscient du poids que peuvent constituer les organisations patronales pour l’’intégration de l’Afrique à l’économie mondiale. Il a souligné son intérêt pour le dialogue Etat-Privé. Notamment entre l’Etat de Cote d’Ivoire et la Cgeci. Avant de se monter confiant quant aux compétences du nouveau patron du Fopao à assumer ses charges.
Kuyo Anderson
Jean Kacou Diagou, président de la Confédération des groupements d’entreprises de Côte d’Ivoire, Cgeci, est depuis, hier, le nouveau président de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (Fopao). Organisation regroupant les secteurs privés des 16 pays de la sous-région. Il succède ainsi au Guinéen El Hadj Mamadou Sylla qui avait été élu lors des la dernière assemblée du Fopao en 2006 à Conakry. C’est au terme l’Assemblée générale mixte ayant réuni pendant deux jours, à l’hôtel Pullman au Plateau, les chefs des organisations patronales des pays membres du Fopao et plusieurs organisations internationales et partenaires au développement que Jean Kacou Diagou a été porté à la tête de l’organisation sous-régionale. Les nouveaux textes de l’organisation ont également été adoptés au cours de la rencontre et quitus a été donné au bureau sortant. La cérémonie de clôture qui a été présidée par le ministre ivoirien de l’Industrie et du Développement du secteur privé, Dosso Moussa a été l’occasion pour le nouveau capitaine de la Fopao de décliner ses prérogatives pour les trois années à venir. Après avoir remercié ses pairs de la confiance placée en lui, le président du Cgeci a souligné que « l’entame du deuxième Cinquantenaire de nos indépendances doit être définitivement, celui du secteur privé ». Pour le nouveau patron des patrons d’Afrique de l’Ouest, c’est ensemble que les organisations patronales mettront en place une institution forte qui permettra au secteur privé ouest-africain de jouer son rôle de moteur et de croissance économique. Il a pour cela décliné trois axes sur lesquels, selon lui, la Fopao devra travailler pour atteindre ses objectifs. Notamment rendre les organisations patronales plus fortes par le renforcement de leurs capacités, sensibiliser les dirigeants des Etats membres à ce qu’ils accordent au secteur privé sa place de créateur d’emplois et de richesse et enfin, faire de la Fopao, un interlocuteur incontournable sur les questions économiques dans la sous-région. Jean Kacou Diagou a ensuite exhorté les pays membres à œuvrer pour la mise en place d’un secrétariat exécutif fort, fédérateur d’expériences et capable de constituer une force de négociation lors des discussions sur les accords économiques tels que les Ape. Le ministre Dosso Moussa a, quant à lui appelé à un dialogue Etat-Secteur privé pour relever les défis nouveaux qui pointent à l’horizon. Selon lui, le temps où l’Etat concevait des programmes clés en main pour le secteur privé est révolu et que c’est ensemble que les deux entités doivent construire le nouveau pacte de l’émergence industrielle. Avant lui, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi a au cours de la cérémonie dans la matinée, exprimé les mêmes attentes. Il s’est dit confiant et conscient du poids que peuvent constituer les organisations patronales pour l’’intégration de l’Afrique à l’économie mondiale. Il a souligné son intérêt pour le dialogue Etat-Privé. Notamment entre l’Etat de Cote d’Ivoire et la Cgeci. Avant de se monter confiant quant aux compétences du nouveau patron du Fopao à assumer ses charges.
Kuyo Anderson