Après trois mois de tournée en Europe, Sidonie la Tigresse est revenue au pays, il y a quelques jours. Elle fait ici le bilan de ce périple et dénonce ceux qui l'empêchent de voir le Président Laurent Gbagbo qu'elle a toujours soutenu.
V ous venez d'effectuer un séjour en Europe. Comment les choses s’y sont-elles passées ?
Je reviens effectivement de trois mois de séjour en Europe, où j'ai eu à faire plusieurs spectacles. Tout s'est bien passé, et depuis, le 30 Août dernier, je suis de retour pour faire plaisir à mes fans ivoiriens.
Quelles sont les pays que vous avez visités ?
J'ai fais deux spectacles à Paris, précisément au ''Salon Mangrove'' et au ''Salon des Bouquets'', sans oublier la Salle des fêtes de Vaulx en Velin. Je suis allée ensuite à Lyon et au Danemark. J’ai visité également des vignes pour voir comment l'on fabrique le vin et j'ai été séduite. Si je buvais le vin, j’y serais restée pour me faire plaisir. Cela fait la 7e fois que je vais en Europe, mais cette fois-ci, j'ai eu le temps de faire beaucoup de choses.
Vous affirmez que vous ne buvez pas, alors que certaines personnes lient votre image à l'alcool et surtout au vin. Qu'en est-il ?
Ce sont des personnes qui ne savent pas ce qu'elles disent, qui affirment des choses pareilles. Sinon, comment une femme de mon âge peut boire de l'alcool et être ivre avant de monter sur un scène. C'est inconcevable. Ceux qui disent cela savent bien que lorsque tu es ivre, tu as le vertige et que tu n'as plus la maîtrise de toi-même. Si j'ai le vertige, comment je peux bien tourner (elle éclate de rire)? Dans tous les cas, je suis habituée ces commérages mais moi, j'avance.
Au début de votre carrière, vous aviez un style vestimentaire fait de pagnes traditionnels avec les coiffures et des accessoires assortis. Mais, depuis un moment, vous semblez avoir tout modernisé. Qu'est ce qui explique ce changement ?
Ce n'est pas que j'ai changé de tenues vestimentaires pour la scène. Il s'est trouvé qu'une fois, je revenais de Paris et j'ai été invitée à l'émission ''Tempo'' avec Didier Bléou, à Yopougon. Comme il était déjà l'heure, je n'ai pas eu le temps d'aller me changer. J’y suis donc allée directement avec la tenue que j'avais. Je pense que c'est cela qui a créé la confusion. Sinon, je n'ai pas changé. Quelques rares fois, je me suis mise en maxi-pagne parce que je voulais porter autre chose. Si cela a choqué mes fans, je leur demande pardon. Je continuerai dans le style qu'ils ont connu.
Il nous est revenu que vous êtes la chanteuse préférée du Président Laurent Gbagbo. La preuve, vous êtes toujours là quand il y a des manifestations à la Présidence de la République. Vous a t-il déjà reçue ?
C'est vrai que je suis l'artiste préférée de Gbagbo. Je n'en doute pas. Mais , les gens qui sont dans son entourage m'empêchent de le voir. Lorsqu'il me voit à des cérémonies, il demande qu'on me fasse venir pour le voir. Mais dès que la cérémonie finit et que je veux rentrer pour le voir, on m'en empêche. Je ne sais donc pas ce qui se passe. Je suis une artiste, je ne fais pas de politique, mais j'estime que si une personne m'admire et qu'elle m'invite, je réponds favorablement, quel que soit sa couleur politique. Il se raconte que le Président Gbagbo m'a offert une maison et plein d'autres choses. Je le dis ici, haut et fort, Gbagbo ne m'a jamais rien donné. Cela ne m'empêche pas de répondre à une invitation pour chanter à la Présidence de la République. Que les gens arrêtent donc de raconter ce qu'ils ne savent pas. Gbagbo dit toujours que je suis sa femme, mais je ne l'ai jamais rencontré.
Au départ, le public vous voyait tout le temps avec votre époux. Mais depuis un moment, vous êtes seule. Que se passe t-il ?
Si vous ne me voyez plus avec mon mari, c'est que nous avons divorcé (elle rit). Je n'ai jamais eu de mari. J'ai un manager que j'appelle affectueusement mon mari. Je pense que les histoires de cœur ne vont pas avec le travail.
L'internationalisation de votre carrière passera forcément par votre appartenance à une Major. Or, très souvent, ces Majors déforment la musique originale des artistes. Comment comptez-vous faire pour rester toujours dans la gamme qui est la votre ?
Je compte rester dans la musique que le public a toujours aimée. C'est vrai que souvent les Majors déforment la musique pour que nous puissions rentrer dans les normes internationales, mais nous avons discuté avec plusieurs structures et je pense que rien ne va changer. J'ai déjà des propositions pour faire des Singles en duo avec des artistes dont Manu Dibango. Je pense que les choses sont sur la bonne voie. Je ne plaisante pas avec mon travail et je sais que par la grâce de Dieu, tout ira bien.
Votre dernière oeuvre, ''Madiaba'' est sortie il y a déjà trois ans. Projetez-vous la sortie prochaine d'un autre album ?
Oui, bien sûr. J'avais déjà commencé à travailler avec Freddy Assogbah, mais la piraterie m'avais bloquée un peu. Aujourd'hui, je pense que mes fans m'attendent et je ne dois pas les décevoir. Dans les prochains mois donc, vous aurez sur le marché, mon prochain album.
Un mot à l'endroit de vos fans?
Je leur dis que je suis de retour. Je leur demande de voir le Président Gbagbo pour que je puisse avoir le Palais de la Culture pour un concert-live qu'ils ne seront pas prêts d'oublier.
Par Solange ARALAMON
V ous venez d'effectuer un séjour en Europe. Comment les choses s’y sont-elles passées ?
Je reviens effectivement de trois mois de séjour en Europe, où j'ai eu à faire plusieurs spectacles. Tout s'est bien passé, et depuis, le 30 Août dernier, je suis de retour pour faire plaisir à mes fans ivoiriens.
Quelles sont les pays que vous avez visités ?
J'ai fais deux spectacles à Paris, précisément au ''Salon Mangrove'' et au ''Salon des Bouquets'', sans oublier la Salle des fêtes de Vaulx en Velin. Je suis allée ensuite à Lyon et au Danemark. J’ai visité également des vignes pour voir comment l'on fabrique le vin et j'ai été séduite. Si je buvais le vin, j’y serais restée pour me faire plaisir. Cela fait la 7e fois que je vais en Europe, mais cette fois-ci, j'ai eu le temps de faire beaucoup de choses.
Vous affirmez que vous ne buvez pas, alors que certaines personnes lient votre image à l'alcool et surtout au vin. Qu'en est-il ?
Ce sont des personnes qui ne savent pas ce qu'elles disent, qui affirment des choses pareilles. Sinon, comment une femme de mon âge peut boire de l'alcool et être ivre avant de monter sur un scène. C'est inconcevable. Ceux qui disent cela savent bien que lorsque tu es ivre, tu as le vertige et que tu n'as plus la maîtrise de toi-même. Si j'ai le vertige, comment je peux bien tourner (elle éclate de rire)? Dans tous les cas, je suis habituée ces commérages mais moi, j'avance.
Au début de votre carrière, vous aviez un style vestimentaire fait de pagnes traditionnels avec les coiffures et des accessoires assortis. Mais, depuis un moment, vous semblez avoir tout modernisé. Qu'est ce qui explique ce changement ?
Ce n'est pas que j'ai changé de tenues vestimentaires pour la scène. Il s'est trouvé qu'une fois, je revenais de Paris et j'ai été invitée à l'émission ''Tempo'' avec Didier Bléou, à Yopougon. Comme il était déjà l'heure, je n'ai pas eu le temps d'aller me changer. J’y suis donc allée directement avec la tenue que j'avais. Je pense que c'est cela qui a créé la confusion. Sinon, je n'ai pas changé. Quelques rares fois, je me suis mise en maxi-pagne parce que je voulais porter autre chose. Si cela a choqué mes fans, je leur demande pardon. Je continuerai dans le style qu'ils ont connu.
Il nous est revenu que vous êtes la chanteuse préférée du Président Laurent Gbagbo. La preuve, vous êtes toujours là quand il y a des manifestations à la Présidence de la République. Vous a t-il déjà reçue ?
C'est vrai que je suis l'artiste préférée de Gbagbo. Je n'en doute pas. Mais , les gens qui sont dans son entourage m'empêchent de le voir. Lorsqu'il me voit à des cérémonies, il demande qu'on me fasse venir pour le voir. Mais dès que la cérémonie finit et que je veux rentrer pour le voir, on m'en empêche. Je ne sais donc pas ce qui se passe. Je suis une artiste, je ne fais pas de politique, mais j'estime que si une personne m'admire et qu'elle m'invite, je réponds favorablement, quel que soit sa couleur politique. Il se raconte que le Président Gbagbo m'a offert une maison et plein d'autres choses. Je le dis ici, haut et fort, Gbagbo ne m'a jamais rien donné. Cela ne m'empêche pas de répondre à une invitation pour chanter à la Présidence de la République. Que les gens arrêtent donc de raconter ce qu'ils ne savent pas. Gbagbo dit toujours que je suis sa femme, mais je ne l'ai jamais rencontré.
Au départ, le public vous voyait tout le temps avec votre époux. Mais depuis un moment, vous êtes seule. Que se passe t-il ?
Si vous ne me voyez plus avec mon mari, c'est que nous avons divorcé (elle rit). Je n'ai jamais eu de mari. J'ai un manager que j'appelle affectueusement mon mari. Je pense que les histoires de cœur ne vont pas avec le travail.
L'internationalisation de votre carrière passera forcément par votre appartenance à une Major. Or, très souvent, ces Majors déforment la musique originale des artistes. Comment comptez-vous faire pour rester toujours dans la gamme qui est la votre ?
Je compte rester dans la musique que le public a toujours aimée. C'est vrai que souvent les Majors déforment la musique pour que nous puissions rentrer dans les normes internationales, mais nous avons discuté avec plusieurs structures et je pense que rien ne va changer. J'ai déjà des propositions pour faire des Singles en duo avec des artistes dont Manu Dibango. Je pense que les choses sont sur la bonne voie. Je ne plaisante pas avec mon travail et je sais que par la grâce de Dieu, tout ira bien.
Votre dernière oeuvre, ''Madiaba'' est sortie il y a déjà trois ans. Projetez-vous la sortie prochaine d'un autre album ?
Oui, bien sûr. J'avais déjà commencé à travailler avec Freddy Assogbah, mais la piraterie m'avais bloquée un peu. Aujourd'hui, je pense que mes fans m'attendent et je ne dois pas les décevoir. Dans les prochains mois donc, vous aurez sur le marché, mon prochain album.
Un mot à l'endroit de vos fans?
Je leur dis que je suis de retour. Je leur demande de voir le Président Gbagbo pour que je puisse avoir le Palais de la Culture pour un concert-live qu'ils ne seront pas prêts d'oublier.
Par Solange ARALAMON