Le karaté ivoirien repique sa crise. Elle couve. L’actuel président Me Yaï Vincent fait face à une dissidence de plus en plus révoltée. Hier, dans un hôtel à Cocody, Me Baï Patrice, Me Gago Stéphane, Me Gueï Crépin, Me Traoré Faé Ibrahim, Me Yéo Mamadou, Me Ledjou Séraphin, Me Zozo Tapé, Me Dje Jean-Claude, Me Traoré Aly et Me Issiaka Balogoun (ouf !) étaient face à la presse. « Le mandat de Me Yaï Vincent est terminé. Il faut aller aux élections à partir du 26 septembre… », ont-ils commencé par dire. Plus incisif, Me Baï Patrice a réglé de vieux comptes en crachant : « Me Yaï a fait du faux en distribuant aux journalistes un document (suite à une AG ordinaire à Bassam) daté du dimanche 7 mars 2010. Dans le calendrier grégorien, le dimanche 7 mars 2010 n’existe pas. Pire, il s’est caché à Bassam avec ses amis et tente d’amender les textes. Il veut faire appliquer le nombre de voix proportionnelles au nombre d’élèves aux prochaines élections. Nous exigeons un club-une voix ». Me Gago Stéphane, lui, a enfoncé le clou : « Me Yaï est entré dans un juridisme foireux. C’est un faussaire. Il faut qu’il sache que le karatéka de 2006 n’est pas celui de 2010. La question que tout le monde s’est posée était de savoir si Me Baï Patrice était candidat à la succession de Me Yaï Vincent. « Si je veux être candidat, je serai candidat… », a répondu le concerné.
G.F.Y.
G.F.Y.