Soro Bakary (Arles-Avignon Ligue 1 France) : “Ce n’est pas un choix facile”

Comment vous êtes-vous retrouvé chez les Etalons du Burkina ?

Pour moi, c’est d’abord une prise de contact avec le Burkina et cela ne me déplairait pas de jouer avec les Etalons. A travers cette première convocation contre le Gabon, il s’agissait de venir voir le groupe, de discuter avec le staff dirigeant et d’envisager de défendre les couleurs du Burkina pour la suite. Il faut souligner que c’est Aristide Bancé qui m’a parlé de la sélection du Burkina en me faisant savoir que c’est un bon groupe et qu’il y a une possibilité pour moi d’y jouer. Il a ensuite parlé de moi à l’entraîneur Paulo Duarte qui est entré en contact avec moi et m’a convoqué pour le regroupement de Nice.


Est-ce à dire que vous hésitez encore à dire définitivement oui aux Etalons ?

Il s’agit de discuter avec les dirigeants du Burkina Faso parce que ce n’est pas un choix facile. Si je suis là, c’est pour m’impliquer et que cela soit aussi réciproque. Mon objectif est d’avoir une bonne carrière internationale et si le Burkina m’offre cette opportunité, pourquoi pas la saisir.


Comment avez-vous trouvé l’ambiance au sein des Etalons ?

Une bonne ambiance que ce soit avec les joueurs, l’encadrement technique et les dirigeants. Tout s’est bien passé et le respect y est mutuel. J’avais déjà côtoyé certains joueurs comme Bakary Koné, Charles Kaboré en club en France et d’autres comme Mohamed Koffi en sélection des jeunes en Côte d’Ivoire, tandis qu’Aristide Bancé est un ami d’enfance. L’intégration s’est faite naturellement avec des joueurs qui sont tous sympathiques. Cela ne veut pas dire que j’y ai gagné ma place et si tout se passe comme nous le souhaitons tous, je dois me battre pour obtenir une place de titulaire ou de remplaçant.

Un message à l’endroit des sportifs burkinabè qui ne vous connaissent pas beaucoup…
Je tiens à leur dire que, si je suis là, c’est de mon propre gré et si je dois défendre les couleurs du Burkina, je donnerai le meilleur de moi-même pour les satisfaire, avec la joie au cœur.

Source Le Pays