Le Stella Club d’Adjamé se porte bien au niveau du handball et du volley-ball, grâce à Léon N’zébo, premier responsable des sports de mains dudit club.
«Je ferai mes preuves à la tête des sports de mains. La mission est certes compliquée mais avec l’aide de Dieu, j’y arriverai », dixit Léon N’zébo lorsqu’il a été coopté par le président central du Stella Club d’Adjamé, Salif Bictogo pour donner un coup d’accélérateur aux sports de mains du club. Quatre ans après, le Stella flambe au niveau du volley-ball. Cette année 2010, la section volley-ball des Magnans conduite par Danon Diane, Zama Albertine, Kohio Sylvie et autres dames a réalisé le grand chelem. En un mot, les protégées de Léon N’zébo ont raflé le titre de champion de Côte d’Ivoire, la coupe nationale, la super coupe et bien évidemment les coupes Sika Mondon et du maire d’Agboville. Sans toutefois oublier sa place de vice-champion d’Afrique en 2009 à Ouagadougou lors du tournoi de la zone III. De la magie ? Pas vraiment dans la mesure où Léon N’zébo a su monter avec une patience empreinte une organisation conséquente, une équipe dynamique et de rêve. Et ce n’est d’ailleurs pas fortuit, si les média ont surnommé la section volley-ball incarnée par les dames de « Dream Team ». En tout cas, l’homme reste modeste sur sa force. « Quand on vous confie une mission ici, c’est votre intelligence qui vous permet de réussir. Au sport de main, je n’ai rien perçu du comité central pour organiser mes équipes. C’est Dieu. Il y a certes des amis qui me viennent en aide de temps en temps au plan financier. Mais, c’est la volonté qui prime d’abord avec Dieu aux commandes. Vous savez, Dieu résiste aux orgueilleux et fait grâce aux humbles. J’ai des amis qui m’ont apporté beaucoup. Ils sont un peu partout et certains préfèrent garder l’anonymat. C’est maintenant que nous sentons les choses bougées, puisque le président Salif Bictogo et nos amis longtemps restés dans l’ombre nous viennent en aide lors des finales. C’est encourageant et c’est le fruit du travail abattu », affirme-t-il. Cerise sur le gâteau, outre le volley-ball, au handball, Léon N’zébo goûtera aux délices de la première division la saison prochaine, puisque les Magnans après trois ans passés en D2, ont pu décrocher la montée cette année. « La première année, nous avons échoué en demi-finale. La seconde, c’était en finale perdue face à Queens. Et en 2010, nous gagnons le ticket. C’est une progression et le résultat du travail fait pendant trois ans », explique Léon N’zébo. En quatre ans, ce novice du handball et du volley-ball a su donner vie au Stella Club d’Adjamé. Et pourtant, dès 2006, il voulait prendre le contrôle du comité central des Magnans. Après des mois de crises, Léon N’zébo grâce aux conseils du doyen du club vert et blanc, Abdoulaye Diallo, va laisser Salif Bictogo diriger le Stella, en retirant sa candidature en 2007. C’est de là, qu’une fois plébiscité après le consensus, voulu par les pères fondateurs du club, Bictogo va tendre la main à N’zébo. « Les sports de mains, à vrai dire, je n’y connaissais rien. Mais il fallait foncer et c’est ce que j’ai fait. Les sports de mains n’existaient pratiquement pas mais j’ai essayé et Dieu merci, ça marché. Une fois dans le feu de l’action, j’ai vu que c’était passionnant », raconte N’zébo surnommé le « Messie » de la balle au filet. Si les volleyeuses vert et blanc impressionnent au cours des différents matches locaux et internationaux, c’est parce qu’elles sont bien traitées. « Chacun à sa manière de gérer ses joueuses. Nous essayons de discuter avec les joueuses et c’est sur une base que nous fonctionnons. C’est vrai, le volley-ball n’est pas encore une profession en Côte d’Ivoire mais nous savons comment aider nos joueuses. Il y a des internationales au club et tout cela obéit à une organisation. Notre slogan, c’est se servir du volley pour voler de ses propres ailes. La majorité de nos joueuses sont des étudiantes et nous essayons de leur venir en aide», remarque le patron des Magnans. En tout cas, l’homme est au petit soin de ses joueuses et c’est ce qui fait la particularité du Stella au niveau des sports de mains. « On ne se plaint pas au Stella. Le président est un père pour les joueuses. Nous formons une grande famille. Il arrive bien à gérer les filles que nous sommes. C’est un grand président », a confié Danon Diane, la capitaine des volleyeuses du Stella. Organisé, Léon N’zébo a mis une stratégie managériale impeccable au service de la section des sports de mains. Il y a un intendant, des médecins, des kinés, une cellule de communication, un site Internet pour faire la promotion des athlètes, le tout chapeauté par un comité directeur particulier qui travaille. D’aucuns croiraient qu’il y a deux clubs de Stella mais il en est rien. Tout simplement parce que la section sports de mains est beaucoup en ligne de mire du fait des résultats probants. « Dieu dit, si vous êtes fidèles dans les petites choses, on vous confiera les grandes choses. Si vous ne l’êtes pas, on vous ôtera tout ce que vous possédez. », cite N’zébo qui place Dieu au devant de toute action. C’est pourquoi il croit dur comme fer qu’il fera des exploits au niveau de la petite balle.
Le nouveau défi au handball
« Je ne crains pas les dinosaures du handball ivoirien. Le Stella jouera sa partition et se donnera les moyens afin de bousculer l’ordre établi. Dieu lui-même a conseillé ceci : soyez calme comme une colombe et prudent comme un serpent. Je suis chrétien et rien ne m’effraie. Dieu a dit dans ‘’Jérémie’’ qu’ils vous feront la guerre mais ils ne vous vaincront pas. Dieu n’a pas établi des dinosaures, c’est une vue des humains », martèle Léon N’zébo qui réserve des surprises au Rombo Sport de Kpouèbo et à l’Africa Sport d’Abidjan. Pour ce faire, il compte étoffer l’effectif des Magnans en enrôlant des joueuses hors de la Côte d’Ivoire. « Nous n’allons pas provoquer les dinosaures au moment du recrutement mais leurs joueuses viendront d’elles-mêmes », annonce celui qui gère deux clubs de D1 au niveau des sports de mains. Le Stella a volé la vedette à l’Asec Mimosas au volley-ball, qu’en sera-t-il au handball où le Rombo et l’Africa règnent en maîtres ? Tout le monde attend les premiers pas des Magnans la saison prochaine
Annoncia Sehoué
«Je ferai mes preuves à la tête des sports de mains. La mission est certes compliquée mais avec l’aide de Dieu, j’y arriverai », dixit Léon N’zébo lorsqu’il a été coopté par le président central du Stella Club d’Adjamé, Salif Bictogo pour donner un coup d’accélérateur aux sports de mains du club. Quatre ans après, le Stella flambe au niveau du volley-ball. Cette année 2010, la section volley-ball des Magnans conduite par Danon Diane, Zama Albertine, Kohio Sylvie et autres dames a réalisé le grand chelem. En un mot, les protégées de Léon N’zébo ont raflé le titre de champion de Côte d’Ivoire, la coupe nationale, la super coupe et bien évidemment les coupes Sika Mondon et du maire d’Agboville. Sans toutefois oublier sa place de vice-champion d’Afrique en 2009 à Ouagadougou lors du tournoi de la zone III. De la magie ? Pas vraiment dans la mesure où Léon N’zébo a su monter avec une patience empreinte une organisation conséquente, une équipe dynamique et de rêve. Et ce n’est d’ailleurs pas fortuit, si les média ont surnommé la section volley-ball incarnée par les dames de « Dream Team ». En tout cas, l’homme reste modeste sur sa force. « Quand on vous confie une mission ici, c’est votre intelligence qui vous permet de réussir. Au sport de main, je n’ai rien perçu du comité central pour organiser mes équipes. C’est Dieu. Il y a certes des amis qui me viennent en aide de temps en temps au plan financier. Mais, c’est la volonté qui prime d’abord avec Dieu aux commandes. Vous savez, Dieu résiste aux orgueilleux et fait grâce aux humbles. J’ai des amis qui m’ont apporté beaucoup. Ils sont un peu partout et certains préfèrent garder l’anonymat. C’est maintenant que nous sentons les choses bougées, puisque le président Salif Bictogo et nos amis longtemps restés dans l’ombre nous viennent en aide lors des finales. C’est encourageant et c’est le fruit du travail abattu », affirme-t-il. Cerise sur le gâteau, outre le volley-ball, au handball, Léon N’zébo goûtera aux délices de la première division la saison prochaine, puisque les Magnans après trois ans passés en D2, ont pu décrocher la montée cette année. « La première année, nous avons échoué en demi-finale. La seconde, c’était en finale perdue face à Queens. Et en 2010, nous gagnons le ticket. C’est une progression et le résultat du travail fait pendant trois ans », explique Léon N’zébo. En quatre ans, ce novice du handball et du volley-ball a su donner vie au Stella Club d’Adjamé. Et pourtant, dès 2006, il voulait prendre le contrôle du comité central des Magnans. Après des mois de crises, Léon N’zébo grâce aux conseils du doyen du club vert et blanc, Abdoulaye Diallo, va laisser Salif Bictogo diriger le Stella, en retirant sa candidature en 2007. C’est de là, qu’une fois plébiscité après le consensus, voulu par les pères fondateurs du club, Bictogo va tendre la main à N’zébo. « Les sports de mains, à vrai dire, je n’y connaissais rien. Mais il fallait foncer et c’est ce que j’ai fait. Les sports de mains n’existaient pratiquement pas mais j’ai essayé et Dieu merci, ça marché. Une fois dans le feu de l’action, j’ai vu que c’était passionnant », raconte N’zébo surnommé le « Messie » de la balle au filet. Si les volleyeuses vert et blanc impressionnent au cours des différents matches locaux et internationaux, c’est parce qu’elles sont bien traitées. « Chacun à sa manière de gérer ses joueuses. Nous essayons de discuter avec les joueuses et c’est sur une base que nous fonctionnons. C’est vrai, le volley-ball n’est pas encore une profession en Côte d’Ivoire mais nous savons comment aider nos joueuses. Il y a des internationales au club et tout cela obéit à une organisation. Notre slogan, c’est se servir du volley pour voler de ses propres ailes. La majorité de nos joueuses sont des étudiantes et nous essayons de leur venir en aide», remarque le patron des Magnans. En tout cas, l’homme est au petit soin de ses joueuses et c’est ce qui fait la particularité du Stella au niveau des sports de mains. « On ne se plaint pas au Stella. Le président est un père pour les joueuses. Nous formons une grande famille. Il arrive bien à gérer les filles que nous sommes. C’est un grand président », a confié Danon Diane, la capitaine des volleyeuses du Stella. Organisé, Léon N’zébo a mis une stratégie managériale impeccable au service de la section des sports de mains. Il y a un intendant, des médecins, des kinés, une cellule de communication, un site Internet pour faire la promotion des athlètes, le tout chapeauté par un comité directeur particulier qui travaille. D’aucuns croiraient qu’il y a deux clubs de Stella mais il en est rien. Tout simplement parce que la section sports de mains est beaucoup en ligne de mire du fait des résultats probants. « Dieu dit, si vous êtes fidèles dans les petites choses, on vous confiera les grandes choses. Si vous ne l’êtes pas, on vous ôtera tout ce que vous possédez. », cite N’zébo qui place Dieu au devant de toute action. C’est pourquoi il croit dur comme fer qu’il fera des exploits au niveau de la petite balle.
Le nouveau défi au handball
« Je ne crains pas les dinosaures du handball ivoirien. Le Stella jouera sa partition et se donnera les moyens afin de bousculer l’ordre établi. Dieu lui-même a conseillé ceci : soyez calme comme une colombe et prudent comme un serpent. Je suis chrétien et rien ne m’effraie. Dieu a dit dans ‘’Jérémie’’ qu’ils vous feront la guerre mais ils ne vous vaincront pas. Dieu n’a pas établi des dinosaures, c’est une vue des humains », martèle Léon N’zébo qui réserve des surprises au Rombo Sport de Kpouèbo et à l’Africa Sport d’Abidjan. Pour ce faire, il compte étoffer l’effectif des Magnans en enrôlant des joueuses hors de la Côte d’Ivoire. « Nous n’allons pas provoquer les dinosaures au moment du recrutement mais leurs joueuses viendront d’elles-mêmes », annonce celui qui gère deux clubs de D1 au niveau des sports de mains. Le Stella a volé la vedette à l’Asec Mimosas au volley-ball, qu’en sera-t-il au handball où le Rombo et l’Africa règnent en maîtres ? Tout le monde attend les premiers pas des Magnans la saison prochaine
Annoncia Sehoué