Ainsi donc, alors qu`ils parcouraient le pays dans tous les sens pour claironner que le pays irait aux élections vaille que vaille le 31 octobre comme décidé d`un commun accord, le régime Fpi planifiait dans le plus grand secret un obscur et funeste projet qui l`a contraint à contourner les règles qui régissent les rapports entre Etats souverains et démocratiques pour acquérir un arsenal de guerre qui devrait lui permettre de transformer la Côte d`Ivoire en un immense brasier, un océan de sang.
Qu`est-ce qu`ils ont vraiment derrière la tête ? Quel est leur projet pour ce pays ? Pourquoi cette obstination à vouloir contourner vaille que vaille cette mesure d`embargo décidée par les Nations Unies pour justement éloigner de la Côte d`Ivoire le spectre de la guerre ? A quoi devraient servir ces 50.000 grenades, 4000 fusils d`assaut et 200.000 munitions que le conseiller militaire du ministre de la Défense Michel Amani N`guessan est allé acquérir aux USA et qu`il voulait faire entrer en Côte d`Ivoire à partir du port de San Francisco ? Pourquoi le colonel Yao N`guessan, par ailleurs PCA intérimaire du Fonds de prévoyance militaire, a-t-il pris le risque d`aller défier (c`est le cas de le dire) les services de police et de douanes les plus professionnels du monde ? A moins de 2 mois de la présidentielle du 31 octobre, qu`est-ce que le régime Fpi voulait-il faire avec 50.000 grenades ? Ces questions et bien d`autres, les Ivoiriens se les posent depuis 72 heures, c`est-à-dire depuis qu`ils ont appris la nouvelle de l`arrestation de cet officier supérieur de l`armée ivoirienne par le FBI pour trafic d`armes sur le sol américain.
Bien entendu, ceux qui s`interrogent ne sont pas naïfs, ils savent qu`on ne fait pas des omelettes avec 50.000 grenades offensives ou 4000 armes et 200 000 munitions. Si on s`est donné autant de mal, si on débourse autant d`argent pour acheter des armes (1,9 million dollars US), si on a pris tant de risque, c`est que forcément on avait grand besoin, et dans l`urgence de disposer de ces équipements. C`est qu`immanquablement, cet approvisionnement entrait dans le cadre d`une action minutieusement planifiée qui doit être exécutée sous peu.
L`autre question que soulève l`arrestation du colonel Yao N`guessan est l`origine des fonds utilisés pour cet achat d`armes. Pourquoi c`est le Pca du Fonds de prévoyance militaire qui a été envoyé pour effectuer cette mission périlleuse ? Est-il juste de penser qu`il y a un lien entre les fonds utilisés et le FPM ? Rien ne permet de faire une telle affirmation mais l`hypothèse n`est pas à exclure.
Soro, les Fn ou l`opposition
Contre qui le régime Fpi prépare la guerre ? Pour régler quel problème ou le compte de qui a-t-on dépensé cette fortune de 1,9 million de dollars US ?
Les Forces nouvelles, le Premier ministre ou le Rhdp ?
Il y a de cela quelques jours, le ministre de la Défense convoquait à son cabinet le président du Mfa pour une "affaire d`Etat". Deux semaines auparavant, le même Amani N`guessan, au cours d`une émission à la radio nationale, affirmait qu`il y avait des "velléités de coup d`Etat" en Côte d`Ivoire.
Dans le même registre, l`on avait assisté à l`averse de grades qui s`est abattue sur les épaules de la haute hiérarchie des Fds. Acte inédit sanctionné par un discours fort évocateur du chef de l`Etat à l`endroit des haut gradés des FDS "Si je tombe, vous aussi, vous tombez !"
Et les jours qui ont suivi, le discours de M. Laurent Gbagbo s`est durci davantage jusqu`à ce qu`il aille à Divo demander à une unité de CRS qu`on déployait dans cette ville ceci "votre rôle ici c`est de mâter".
Beaucoup d`Ivoiriens, depuis ce jour-là, savaient que le régime Fpi préparait quelque chose de pas clair. Qu`une secousse politique était imminente. Bien entendu, sentant la polémique monter autour de cette affaire comme de la farine, Gbagbo a essayé de distraire, d`endormir l`opinion avec un discours trompeur. Il proclame à qui veut l`entendre que le désir d`aller aux élections le 31 octobre le brûle comme le soleil de midi à Ouaga. Une partie des Ivoiriens a cru. Surtout que pour la première fois, tous les obstacles apparents ont été levés. Même la question financière a été réglée. Et presque tout le monde s`est engouffré dans le tunnel des élections. Mais seul le Fpi savait où il allait. Seul le Fpi savait ce qui se tramait. Un effroyable coup se préparait. Un assaut fulgurant pour tout balayer. 50.000 grenades, 4000 armes d`assaut, 200.000 munitions. Peut-être la face visible de l`iceberg. Car qu`est-ce qui prouve que d`autres cargaisons d`armes ne sont pas entrées en Côte d`Ivoire avant que le colonel Yao N`guessan ne soit arrêté ? Le ver n`est-il pas déjà dans le fruit ? Car des rapports des Nations Unies ont déjà révélé qu`en dépit de l`embargo, des armes sont entrées au nord comme au sud. Peut-on éviter la deuxième guerre ?
Akwaba Saint Clair
Qu`est-ce qu`ils ont vraiment derrière la tête ? Quel est leur projet pour ce pays ? Pourquoi cette obstination à vouloir contourner vaille que vaille cette mesure d`embargo décidée par les Nations Unies pour justement éloigner de la Côte d`Ivoire le spectre de la guerre ? A quoi devraient servir ces 50.000 grenades, 4000 fusils d`assaut et 200.000 munitions que le conseiller militaire du ministre de la Défense Michel Amani N`guessan est allé acquérir aux USA et qu`il voulait faire entrer en Côte d`Ivoire à partir du port de San Francisco ? Pourquoi le colonel Yao N`guessan, par ailleurs PCA intérimaire du Fonds de prévoyance militaire, a-t-il pris le risque d`aller défier (c`est le cas de le dire) les services de police et de douanes les plus professionnels du monde ? A moins de 2 mois de la présidentielle du 31 octobre, qu`est-ce que le régime Fpi voulait-il faire avec 50.000 grenades ? Ces questions et bien d`autres, les Ivoiriens se les posent depuis 72 heures, c`est-à-dire depuis qu`ils ont appris la nouvelle de l`arrestation de cet officier supérieur de l`armée ivoirienne par le FBI pour trafic d`armes sur le sol américain.
Bien entendu, ceux qui s`interrogent ne sont pas naïfs, ils savent qu`on ne fait pas des omelettes avec 50.000 grenades offensives ou 4000 armes et 200 000 munitions. Si on s`est donné autant de mal, si on débourse autant d`argent pour acheter des armes (1,9 million dollars US), si on a pris tant de risque, c`est que forcément on avait grand besoin, et dans l`urgence de disposer de ces équipements. C`est qu`immanquablement, cet approvisionnement entrait dans le cadre d`une action minutieusement planifiée qui doit être exécutée sous peu.
L`autre question que soulève l`arrestation du colonel Yao N`guessan est l`origine des fonds utilisés pour cet achat d`armes. Pourquoi c`est le Pca du Fonds de prévoyance militaire qui a été envoyé pour effectuer cette mission périlleuse ? Est-il juste de penser qu`il y a un lien entre les fonds utilisés et le FPM ? Rien ne permet de faire une telle affirmation mais l`hypothèse n`est pas à exclure.
Soro, les Fn ou l`opposition
Contre qui le régime Fpi prépare la guerre ? Pour régler quel problème ou le compte de qui a-t-on dépensé cette fortune de 1,9 million de dollars US ?
Les Forces nouvelles, le Premier ministre ou le Rhdp ?
Il y a de cela quelques jours, le ministre de la Défense convoquait à son cabinet le président du Mfa pour une "affaire d`Etat". Deux semaines auparavant, le même Amani N`guessan, au cours d`une émission à la radio nationale, affirmait qu`il y avait des "velléités de coup d`Etat" en Côte d`Ivoire.
Dans le même registre, l`on avait assisté à l`averse de grades qui s`est abattue sur les épaules de la haute hiérarchie des Fds. Acte inédit sanctionné par un discours fort évocateur du chef de l`Etat à l`endroit des haut gradés des FDS "Si je tombe, vous aussi, vous tombez !"
Et les jours qui ont suivi, le discours de M. Laurent Gbagbo s`est durci davantage jusqu`à ce qu`il aille à Divo demander à une unité de CRS qu`on déployait dans cette ville ceci "votre rôle ici c`est de mâter".
Beaucoup d`Ivoiriens, depuis ce jour-là, savaient que le régime Fpi préparait quelque chose de pas clair. Qu`une secousse politique était imminente. Bien entendu, sentant la polémique monter autour de cette affaire comme de la farine, Gbagbo a essayé de distraire, d`endormir l`opinion avec un discours trompeur. Il proclame à qui veut l`entendre que le désir d`aller aux élections le 31 octobre le brûle comme le soleil de midi à Ouaga. Une partie des Ivoiriens a cru. Surtout que pour la première fois, tous les obstacles apparents ont été levés. Même la question financière a été réglée. Et presque tout le monde s`est engouffré dans le tunnel des élections. Mais seul le Fpi savait où il allait. Seul le Fpi savait ce qui se tramait. Un effroyable coup se préparait. Un assaut fulgurant pour tout balayer. 50.000 grenades, 4000 armes d`assaut, 200.000 munitions. Peut-être la face visible de l`iceberg. Car qu`est-ce qui prouve que d`autres cargaisons d`armes ne sont pas entrées en Côte d`Ivoire avant que le colonel Yao N`guessan ne soit arrêté ? Le ver n`est-il pas déjà dans le fruit ? Car des rapports des Nations Unies ont déjà révélé qu`en dépit de l`embargo, des armes sont entrées au nord comme au sud. Peut-on éviter la deuxième guerre ?
Akwaba Saint Clair