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Politique Publié le jeudi 16 septembre 2010 | Le Patriote

Fait marquant : La fin de tout

Les sages du village ont raison quand ils affirment qu’ici bas, toute chose a une fin. Et que tout ce qui naît est appelé à mourir, à disparaître. Il y a longtemps que nous répétons cela à ceux qui nous gouvernent depuis une décennie par effraction. Chaque fois que nous le disions, ils nous riaient au nez. Sûrs des prophéties de leurs devins attitrés, jamais selon eux, arrivera le jour de leur départ. Ils ont donc vécu comme s’ils n’étaient pas des mortels. Or, l’on a beau posséder des poumons de chien, on a beau savoir courir comme un lièvre, on finit toujours par s’arrêter. Bientôt, la refondation qui a fait tant de mal au bon peuple de Côte d’Ivoire, va tirer sa révérence. Il reste moins de deux mois pour que la délivrance se fasse. Et que le peuple exulte, débarrassé du boulet du despotisme rampant et de la médiocrité maladive. La refondation ne sera plus, alors, qu’un triste et lointain souvenir. Avec des dirigeants véritablement choisi par ses soins, le bon peuple de Côte d’Ivoire verra ses préoccupations prises en compte et nombre de ses rêves de prospérité se réaliser. Après cette honteuse et douloureuse parenthèse, notre carré ne sera plus qu’un espace de bonheur inouï. Quand le bon peuple de Côte d’Ivoire entend certaines personnes affirmer que le chef de la refondation est l’avenir du pays, il se demande si tous leurs boulons sont en place. Comment quelqu’un qui a osé affirmer que « mille morts à gauche et mille morts à droite » ne heurtent nullement sa conscience, peut-il œuvrer pour que le bon peuple vive bien et longtemps ? Quand on parle de progrès, de développement, de bien-être, on induit la longévité des populations concernée. Celui qui n’a que faire de la vie d’autrui ne peut être une source de bienfaits pour lui. Dès l’entame de son pouvoir obtenu dans des conditions calamiteuses (selon ses propres termes), l’ancien opposant historique, a averti qu’il était insensible à la douleur des autres. Surtout de ceux qui ne sont pas de son bord. D’ailleurs, il ne passe pas de jour sans qu’il ne divise le monde en deux : les bons et les méchants. Les premiers étant ses partisans et les seconds, tous ceux qui ne partagent pas sa vision des choses et qui, par conséquent, méritent d’être pendus haut et court. Or, notre carré se veut un creuset de démocratie où, nécessairement, doivent cohabiter des opinions aussi contraires les unes des autres. Les ennemis de la République ont été montrés du doigt par celui qui devait être le président de tous, même de ceux qui ne sont pas de son camp. Il a donné licence à la police de les mater. Il ne demande pas de les traduire devant la justice. Parce que manifestant et pas d’accord avec le refondateur en chef, ils sont condamnés d’office à la matraque, pour les plus chanceux, à l’exécution par balles réelles, pour les poisseux. Voilà donc comment, celui qui avait tout promis au pays, voit le fonctionnement de la République. C’est triste à pleurer l

Raoul Mapiéchon
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