La nomination de l’Ivoirien, François Zahoui, à la tête de l’encadrement technique des Eléphants suscite toujours débat. Les « intellectuels » et « docteurs » en football continuent de décrier le choix de la FIF, sans même savoir de quoi demain sera fait.
Une victoire (1-0) aux dépens de l’Italie en match amical, une autre (3-0) en éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations 2012 face au Rwanda. Voici les premiers pas de François Zahoui à la tête des Eléphants. Laurent Blanc a perdu son premier match à la tête de l’équipe nationale de France. Les Français ne l’ont pas brûlé, ils l’ont plutôt encouragé, vu qu’il vient d’arriver. Ici ce n’est pas le cas. Si c’est tôt de juger le technicien ivoirien sur ce parcours, il est aussi malséant de lui jeter la pierre déjà. Si les éternels pourfendeurs de la Fédération ivoirienne de football ne s’arrêtaient qu’à faire de simples critiques, on pouvait le leur concéder. Mais ils poussent le bouchon jusqu’à affirmer que le choix de Zahoui sur le banc des Eléphants est la manifestation du manque d’ambition de l’instance fédérale. Mais diantre pourquoi ces « Lippi », « Wenger », « Fergusson », « Mourinho » ne respectent-ils pas le choix des autres là où on se tait sur leurs critiques dirigées et guidées ? Quand il s’est agi de trouver de l’argent pour payer le salaire d’Eriksson, tout le monde attendait Anouma. Aucun de ces « experts » n’a proposé ses services. Mais quand il s’agit de critiquer, chacun sort le sabre. Depuis 2002 que Jacques Anouma préside aux destinées du football ivoirien, six techniciens expatriés ont dirigé les Eléphants : Robert Nouzaret, Henri Michel, Ulrich Stilieke, Gérard Gili, Vahid Halilhodzic, Sven-Göran Eriksson. Les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes des dirigeants fédéraux. Seul Henri Michel a disputé la finale de la Can en 2006 en Egypte. Gérard Gili et Vahid ont callé respectivement en demi et quart de finale des Can 2008 et 2010. On le voit, la Fif a exploré la piste européenne. Une expérience qui n’a pas forcément été heureuse. Elle n’a pas, non plus, été désastreuse. Mais pourquoi n’admet-on pas que la fédération change son fusil d’épaule pour expérimenter la piste africaine et singulièrement ivoirienne où les techniciens ont les mêmes parchemins que les Européens qu’on a toujours mis dans d’exceptionnelles conditions de travail pour des résultats à nous donner des crampes. Et puis, Zahoui François n’a pas été choisi par patriotisme encore moins par complaisance. Le choix de la Fif s’est porté sur lui pour la réalisation d’un projet sportif bien précis. Il dispose d’un contrat de deux premières années d’expérimentation. Si les résultats sont probants, pourquoi Zahoui ne serait-il pas sur le banc de la Côte d’Ivoire à la prochaine Coupe du monde 2014 au Brésil si les Eléphants y sont ? Aussi, faut-il le savoir, Zahoui n’est pas un parvenu. Au-delà du fait qu’il a été un grand professionnel doublé d’un international au sens propre, il a un diplôme d’entraîneur de football français. Ce n’est pas n’importe quoi. Et puis, il faut bien commencer quelque part. José Mourhino n’avait qu’un diplôme universitaire d’éducation sportive option football quand il commençait. Il a même débuté comme soigneur. Il est passé entraîneur-assistant avant d’être adjoint de Bobby Robson et Louis Van Gaal. Mourhino a entraîné le Benfica avant de se révéler en 2002 avec FC Porto, club avec lequel il gagne la ligue des champions. L’exemple du technicien portugais parce qu’il est, aujourd’hui, une référence mondiale. Juste pour dire qu’il y a un début à tout. Pourquoi veut-on faire croire que les entraîneurs africains sont des bons à rien ? Et puis, combien de joueurs de niveau mondial compte la sélection ivoirienne pour qu’un entraîneur local ne puisse pas la coacher ? Il faut donc laisser Zahoui travailler. Tranquillement.
Tibet Kipré
Log : François Zahoui a besoin de tranquillité pour mener à bien sa mission
« Je ne suis pas un petit garçon à qui on va offrir des bonbons et qu’on va pouponner à tout moment. Je suis un entraîneur professionnel qui a un groupe de joueurs professionnels à charge. Nous allons tout faire pour gagner la CAN, je suis là pour ça ».
Une victoire (1-0) aux dépens de l’Italie en match amical, une autre (3-0) en éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations 2012 face au Rwanda. Voici les premiers pas de François Zahoui à la tête des Eléphants. Laurent Blanc a perdu son premier match à la tête de l’équipe nationale de France. Les Français ne l’ont pas brûlé, ils l’ont plutôt encouragé, vu qu’il vient d’arriver. Ici ce n’est pas le cas. Si c’est tôt de juger le technicien ivoirien sur ce parcours, il est aussi malséant de lui jeter la pierre déjà. Si les éternels pourfendeurs de la Fédération ivoirienne de football ne s’arrêtaient qu’à faire de simples critiques, on pouvait le leur concéder. Mais ils poussent le bouchon jusqu’à affirmer que le choix de Zahoui sur le banc des Eléphants est la manifestation du manque d’ambition de l’instance fédérale. Mais diantre pourquoi ces « Lippi », « Wenger », « Fergusson », « Mourinho » ne respectent-ils pas le choix des autres là où on se tait sur leurs critiques dirigées et guidées ? Quand il s’est agi de trouver de l’argent pour payer le salaire d’Eriksson, tout le monde attendait Anouma. Aucun de ces « experts » n’a proposé ses services. Mais quand il s’agit de critiquer, chacun sort le sabre. Depuis 2002 que Jacques Anouma préside aux destinées du football ivoirien, six techniciens expatriés ont dirigé les Eléphants : Robert Nouzaret, Henri Michel, Ulrich Stilieke, Gérard Gili, Vahid Halilhodzic, Sven-Göran Eriksson. Les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes des dirigeants fédéraux. Seul Henri Michel a disputé la finale de la Can en 2006 en Egypte. Gérard Gili et Vahid ont callé respectivement en demi et quart de finale des Can 2008 et 2010. On le voit, la Fif a exploré la piste européenne. Une expérience qui n’a pas forcément été heureuse. Elle n’a pas, non plus, été désastreuse. Mais pourquoi n’admet-on pas que la fédération change son fusil d’épaule pour expérimenter la piste africaine et singulièrement ivoirienne où les techniciens ont les mêmes parchemins que les Européens qu’on a toujours mis dans d’exceptionnelles conditions de travail pour des résultats à nous donner des crampes. Et puis, Zahoui François n’a pas été choisi par patriotisme encore moins par complaisance. Le choix de la Fif s’est porté sur lui pour la réalisation d’un projet sportif bien précis. Il dispose d’un contrat de deux premières années d’expérimentation. Si les résultats sont probants, pourquoi Zahoui ne serait-il pas sur le banc de la Côte d’Ivoire à la prochaine Coupe du monde 2014 au Brésil si les Eléphants y sont ? Aussi, faut-il le savoir, Zahoui n’est pas un parvenu. Au-delà du fait qu’il a été un grand professionnel doublé d’un international au sens propre, il a un diplôme d’entraîneur de football français. Ce n’est pas n’importe quoi. Et puis, il faut bien commencer quelque part. José Mourhino n’avait qu’un diplôme universitaire d’éducation sportive option football quand il commençait. Il a même débuté comme soigneur. Il est passé entraîneur-assistant avant d’être adjoint de Bobby Robson et Louis Van Gaal. Mourhino a entraîné le Benfica avant de se révéler en 2002 avec FC Porto, club avec lequel il gagne la ligue des champions. L’exemple du technicien portugais parce qu’il est, aujourd’hui, une référence mondiale. Juste pour dire qu’il y a un début à tout. Pourquoi veut-on faire croire que les entraîneurs africains sont des bons à rien ? Et puis, combien de joueurs de niveau mondial compte la sélection ivoirienne pour qu’un entraîneur local ne puisse pas la coacher ? Il faut donc laisser Zahoui travailler. Tranquillement.
Tibet Kipré
Log : François Zahoui a besoin de tranquillité pour mener à bien sa mission
« Je ne suis pas un petit garçon à qui on va offrir des bonbons et qu’on va pouponner à tout moment. Je suis un entraîneur professionnel qui a un groupe de joueurs professionnels à charge. Nous allons tout faire pour gagner la CAN, je suis là pour ça ».