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Société Publié le vendredi 17 septembre 2010 | Nord-Sud

Criminalité en Côte d’Ivoire (2001-2009) : 58 policiers tués, 83 blessés

© Nord-Sud Par Prisca
Ecole nationale de police: 1.537 nouveaux policiers de la promotion 2010-2012 présentés au drapeau, en présence du ministre Désiré Tagro
Lundi 26 juillet 2010. Abidjan, Ecole nationale de police (Enp). 208 recrues féminines, 15 élèves commissaires, 200 officiers et 1.323 sous-officiers, instruits sur la valeur du drapeau national.
La crise a lourdement affecté les Fds en Côte d’Ivoire. Plusieurs d’entre elles ont perdu la vie par la faute de la criminalité.

De 2001 à 2009, le taux de criminalité a fortement évolué. La police enregistre 441 particuliers tués, 322 blessés ; il y a eu 58 fds tués et 83 d’entre eux blessés. Du côté des bandits, ce sont plus de 1.403 voyous qui ont été abattus par les fds et la population civile. Ces informations ont été données, hier, par Adjoussou Désiré, contrôleur général et président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation des armes légères. C’était au cours d’une conférence à l’Ufr criminologie de l’université de Cocody qui avait pour thème : « le commerce illicite des armes légères et de petits calibres en Afrique de l’ouest : le cas de la Côte d’Ivoire ». La présidente du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest, section Côte d’Ivoire (Rasalao-ci), a révélé, au cours de la cérémonie, que l’on fabrique des armes légères de petits calibres au nord du pays. Sans entrer dans les détails, Michelle Pépé pense que ce fait est en grande partie à l’origine de la prolifération de ce type d’armes sur le territoire national. Elle cite aussi la zone de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) où la fabrication d’armes à feu est courante. La présidente du Rasalao-ci a évoqué ces faits. Michelle Pépé prévient que la sous-région restera menacée si rien n’est fait. Les coups d’Etat, les guerres civiles et les rébellions sont, dit-elle, autant de facteurs causés par la libre circulation de ces armes. De son côté, le Rasalao-ci prépare déjà des campagnes de sensibilisation. En Afrique de l’ouest, il circule environ 10 millions d’armes légères et de petits calibres. La Côte d’Ivoire n’est pas en reste. Conscient de la situation, Pr Alain Sissoko, doyen de l’Ufr criminologie, et des dizaines d’étudiants de cette faculté ont apporté leur soutien au Rasalao-ci. Pour Aké Ngbo, président de l’université de Cocody, la solution est simple : « il faut un seul ordre entre ceux qui ont des armes et ceux qui n’en ont pas.» A méditer.

Raphaël Tanoh
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