Après le lycée Mamie Adjoua et la Direction régionale de l’éducation nationale (Dren) pendant la période des grandes vacances scolaires, les bandits ont mis le cap sur les lycées scientifique et mixte installés sur un même site. Les faits remontent au jeudi 16 septembre dernier, peu après 23h. L'opération a duré près de 03 heures d’horloge (23h à 02h). Le bilan est assez lourd. Au bout du compte, un ordinateur portable et près d'un million de francs Cfa ont été emportés par commando muni d’armes automatiques. Selon nos sources, la nuit était comme d’ordinaire pourtant calme. Les vigiles, au nombre de 03 agents seulement pour les 45 hectares que couvrent ces établissements, venaient à peine de voir rentrer un des leurs mal en point. Ainsi donc, Y. N. Joseph et N.K. Hervé s’employaient donc à sécuriser les lieux comme ils le pouvaient quand ils furent surpris par quatre gaillards armés de kalachnikovs et d’armes blanche. Les pauvres veilleurs de nuit sont rapidement maîtrisés, bastonnés et jetés dans une pièce du bâtiment C, non sans être dépossédés des cellulaires avant de se retrouver solidement ligotés. Après avoir ainsi rendu plus qu'inoffensifs leurs vis-à-vis, le champ est libre pour ces visiteurs. Très vite, ils se mettent en route pour les différentes administrations des établissements de la place. La première escale est le secrétariat de l’économat du lycée scientifique qui voit sa porte fracturée, suivie du bureau de comptabilité du lycée mixte-1. Le préjudice pour la première étape de cette visite nocturne reste conséquent et s’élève à 915.000fcfa dont 800.000fcfa pris au secrétariat et 115.000fcfa à la comptabilité. Galvanisés par ce bilan partiel assez réconfortant, ces malfrats, tous encagoulés et agissant en véritables connaisseurs des lieux, prennent les escaliers et se retrouvent dans le bureau du proviseur du mixte-2 qui verra partir son ordinateur portable. Quant à son collègue du lycée scientifique, le gang ne l’épargne guère même si aucune perte n’a finalement été signalée en ce lieu. Les bandits, certainement fatigués et satisfaits de ce qu’ils ont déjà, ou simplement de peur d’être pris, ne chercheront plus longtemps. Après le départ des scélérats, les vigiles alertent aussitôt la préfecture de police pour les constats d’usage. Une enquête est ouverte afin de faire la lumière sur cette affaire. Il faut signaler que ce n’est pas la première fois que de telles cambriolages sont enregistrés au niveau du lycée scientifique de Yamoussoukro.
Camille SIABA
(Correspondant)
Camille SIABA
(Correspondant)