Après la publication du nouveau statut de la police faisant une part belle aux commissaires, les officiers et sous-officiers sont très en colère. Ils demandent à Tagro de réviser sa position.
‘‘Tagro fait la promotion des Commissaires et dévalorise les corps des Officiers et Sous-Officiers’’, nous a commenté un Lieutenant de Police en colère. Avant 1978, il existait 6 corps dans la Police. Puis est intervenue la réforme Ouassénan qui l’a ramenée à 3 corps. Le Général Ouassenan voulait, par cette réforme aboutir à celle en vigueur à la gendarmerie qui ne disposait que de 2 corps. En effet, le corps des Commissaires était au départ un corps purement civil. C’est la réforme Ouassénan qui les a mis en tenue en leur attribuant des galons d’officiers d’armée. Sans être réellement des Officiers. Puis, ils ont été confinés dans trois grades : les S/Lieutenant, les Lieutenants et les Capitaines. Malheureusement, le ministre Tagro verra cette réforme d’un autre œil. En effet, les policiers avaient pensé que Tagro poursuivrait la réforme Ouassénan pour atteindre les deux corps qui sont celui des Sous-officiers et Officiers comme à la gendarmerie. Il viendra plutôt dévaloriser le corps des Sous-officiers et Officiers, dans la mesure où dans sa réforme, il trouve même, une équivalence des grades de Commissaires au niveau des Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI). Les Officiers considèrent aujourd’hui que Tagro les met au rang des S-O et les S-O au rang des hommes de troupe. Conséquence, Tagro crée des grades sur mesure pour les Commissaires alors qu’ils n’ont pas fait l’école de Capitaine, l’école de guerre et l’Ecole d’Etat-Major. Une formation qu’ont subie les FANCI et la Gendarmerie. Dans les commissariats, ce sont les Officiers et les Sous-officiers qui font tout le boulot alors que les Commissaires qui ne signent que les soit-transmis sont valorisés par Tagro. Notre interlocuteur, très remonté, et parlant au nom des Officiers et Sous-officiers dévalorisés crie leur indignation ‘‘ nous demandons au ministre de l’Intérieur, Tagro Désiré de réviser sa position en cette période très sensible…’’. Nous y reviendrons.
Gervais Djidji
‘‘Tagro fait la promotion des Commissaires et dévalorise les corps des Officiers et Sous-Officiers’’, nous a commenté un Lieutenant de Police en colère. Avant 1978, il existait 6 corps dans la Police. Puis est intervenue la réforme Ouassénan qui l’a ramenée à 3 corps. Le Général Ouassenan voulait, par cette réforme aboutir à celle en vigueur à la gendarmerie qui ne disposait que de 2 corps. En effet, le corps des Commissaires était au départ un corps purement civil. C’est la réforme Ouassénan qui les a mis en tenue en leur attribuant des galons d’officiers d’armée. Sans être réellement des Officiers. Puis, ils ont été confinés dans trois grades : les S/Lieutenant, les Lieutenants et les Capitaines. Malheureusement, le ministre Tagro verra cette réforme d’un autre œil. En effet, les policiers avaient pensé que Tagro poursuivrait la réforme Ouassénan pour atteindre les deux corps qui sont celui des Sous-officiers et Officiers comme à la gendarmerie. Il viendra plutôt dévaloriser le corps des Sous-officiers et Officiers, dans la mesure où dans sa réforme, il trouve même, une équivalence des grades de Commissaires au niveau des Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI). Les Officiers considèrent aujourd’hui que Tagro les met au rang des S-O et les S-O au rang des hommes de troupe. Conséquence, Tagro crée des grades sur mesure pour les Commissaires alors qu’ils n’ont pas fait l’école de Capitaine, l’école de guerre et l’Ecole d’Etat-Major. Une formation qu’ont subie les FANCI et la Gendarmerie. Dans les commissariats, ce sont les Officiers et les Sous-officiers qui font tout le boulot alors que les Commissaires qui ne signent que les soit-transmis sont valorisés par Tagro. Notre interlocuteur, très remonté, et parlant au nom des Officiers et Sous-officiers dévalorisés crie leur indignation ‘‘ nous demandons au ministre de l’Intérieur, Tagro Désiré de réviser sa position en cette période très sensible…’’. Nous y reviendrons.
Gervais Djidji
