Profitant de la tribune à lui offerte par la clôture sur l'atelier de formation des agents vérificateurs des douanes, le Colonel-major Mangly, dg de la douane, a réitéré son combat à traquer les fraudeurs.
A l'issue de trois jours de formation intenses sur le Bordereau de suivi de cargaison (Bsc) dans son format électronique, les 110 douaniers vérificateurs ont rejoint leurs bases respectives, hier. Désormais, mieux outillés dans l'amélioration des formalités douanières et la sécurisation des recettes de l'Etat. Durant cette formation qui a eu lieu dans les locaux du Groupe Pigier-Côte d'Ivoire, à l'initiative de la Direction de la Douane, au traitement de ce document en ligne qui est un excellent outil d'amélioration des performances de la douane, le contrôle et la vérification par anticipation des Bons à enlever dans un délai de 48 heures. Au terme donc de cette formation, ils ont reçu hier leurs diplômes de participation. En présence du Colonel-major Alphonse Mangly Directeur général de la Douane et de Bakayoko Abduldramane, Directeur général de l'Office ivoirien des chargeur(Oic). C'était dans la salle de conférence de la Direction générale du Port autonome d'Abidjan(Paa). Ce dernier a été unanimement salué pour sa franche collaboration entre l'Oic, les services douaniers, la communauté portuaire et la chaine des acteurs des transports. Mais aussi et surtout par les agents vérificateurs. “Car, dit le colonel Coulibaly Adama, président du Comité de suivi du Bsc, avec le Bsc, les douaniers ont désormais la possibilité de vérifier en ligne donc en temps réel, la véracité des informations à eux communiquées par les importateurs. Mieux, avec la base de données disponibles, la Côte d'Ivoire pourra servir l'espace Uemoa et partant la sous-région”. Le porte-parole des agents vérificateurs pour sa part, a souhaité pour sa meilleure exploitation, la mise en place d'une plate-forme entre l'Oic et la direction générale de la douane et l'accroissement du débit pour faciliter la connexion au site internet ou se trouve la base de données. M. Bakayoko Abduldraman, a dit au Colonel-major Alphonse Mangly, que les procédures accomplies préalablement à l'arrivée de la marchandise au port permettent à la douane d'accomplir, en toute sérénité, une fois le Bsc validé par ses services techniques, toutes les formalités d'usage de vérification et de contrôle. “Selon les statistiques, le temps moyen de traitement des dossiers en cours de validation est de 1,19 jour. 80% des Bsc sont établis à l'extérieur, respectant ainsi le principe de base de l'application, les 20% restants bénéficiant encore de la dérogation de création de leur Bsc localement. Nous œuvrons à relever le taux de 40% des importateurs qui sont aujourd'hui, à même d'enlever les marchandises dès l'arrivée du navire au port pour avoir obtenu la validation de leur Bsc avant l'entrée du navire au port et après avoir accompli toutes les formalités douanières”, a révélé M.Bakayoko. Quant au Dg Mangly, qui ne pouvait attendre mieux, a invité ses collaborateurs à tirer le maximum des connaissances acquises, dans l'objectif d'accroître davantage les performances de cette régie financière et donc la mobilisation des ressources de l'Etat. “Ce genre d'initiative, nous en redemandons. Car, à la douane notre richesse ce sont les agents. Quant à vous chers collaborateurs, faites bon usage de cette formation. Il ne s'agira pas de vous arranger avec les opérateurs économiques, mais pour le service de la douane. Qu'on ne vienne plus me dire que l'Oic nous a mis en retard…”, a dit le Dg Mangly. A noter qu'après des périodes difficiles au niveau de la mobilisation des ressources, dues à des perturbations techniques, la Direction de la douane a renoué avec les excédents qui se chiffrent à ce jour à plus de 25 milliards de Fcfa.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
A l'issue de trois jours de formation intenses sur le Bordereau de suivi de cargaison (Bsc) dans son format électronique, les 110 douaniers vérificateurs ont rejoint leurs bases respectives, hier. Désormais, mieux outillés dans l'amélioration des formalités douanières et la sécurisation des recettes de l'Etat. Durant cette formation qui a eu lieu dans les locaux du Groupe Pigier-Côte d'Ivoire, à l'initiative de la Direction de la Douane, au traitement de ce document en ligne qui est un excellent outil d'amélioration des performances de la douane, le contrôle et la vérification par anticipation des Bons à enlever dans un délai de 48 heures. Au terme donc de cette formation, ils ont reçu hier leurs diplômes de participation. En présence du Colonel-major Alphonse Mangly Directeur général de la Douane et de Bakayoko Abduldramane, Directeur général de l'Office ivoirien des chargeur(Oic). C'était dans la salle de conférence de la Direction générale du Port autonome d'Abidjan(Paa). Ce dernier a été unanimement salué pour sa franche collaboration entre l'Oic, les services douaniers, la communauté portuaire et la chaine des acteurs des transports. Mais aussi et surtout par les agents vérificateurs. “Car, dit le colonel Coulibaly Adama, président du Comité de suivi du Bsc, avec le Bsc, les douaniers ont désormais la possibilité de vérifier en ligne donc en temps réel, la véracité des informations à eux communiquées par les importateurs. Mieux, avec la base de données disponibles, la Côte d'Ivoire pourra servir l'espace Uemoa et partant la sous-région”. Le porte-parole des agents vérificateurs pour sa part, a souhaité pour sa meilleure exploitation, la mise en place d'une plate-forme entre l'Oic et la direction générale de la douane et l'accroissement du débit pour faciliter la connexion au site internet ou se trouve la base de données. M. Bakayoko Abduldraman, a dit au Colonel-major Alphonse Mangly, que les procédures accomplies préalablement à l'arrivée de la marchandise au port permettent à la douane d'accomplir, en toute sérénité, une fois le Bsc validé par ses services techniques, toutes les formalités d'usage de vérification et de contrôle. “Selon les statistiques, le temps moyen de traitement des dossiers en cours de validation est de 1,19 jour. 80% des Bsc sont établis à l'extérieur, respectant ainsi le principe de base de l'application, les 20% restants bénéficiant encore de la dérogation de création de leur Bsc localement. Nous œuvrons à relever le taux de 40% des importateurs qui sont aujourd'hui, à même d'enlever les marchandises dès l'arrivée du navire au port pour avoir obtenu la validation de leur Bsc avant l'entrée du navire au port et après avoir accompli toutes les formalités douanières”, a révélé M.Bakayoko. Quant au Dg Mangly, qui ne pouvait attendre mieux, a invité ses collaborateurs à tirer le maximum des connaissances acquises, dans l'objectif d'accroître davantage les performances de cette régie financière et donc la mobilisation des ressources de l'Etat. “Ce genre d'initiative, nous en redemandons. Car, à la douane notre richesse ce sont les agents. Quant à vous chers collaborateurs, faites bon usage de cette formation. Il ne s'agira pas de vous arranger avec les opérateurs économiques, mais pour le service de la douane. Qu'on ne vienne plus me dire que l'Oic nous a mis en retard…”, a dit le Dg Mangly. A noter qu'après des périodes difficiles au niveau de la mobilisation des ressources, dues à des perturbations techniques, la Direction de la douane a renoué avec les excédents qui se chiffrent à ce jour à plus de 25 milliards de Fcfa.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr