Suite à la menace de grève des syndicats de chauffeurs réclamant une instruction judiciaire contre M. Sangaré Abdoulaye dit pitchol, président de la Fecnoge-ci (Fédération Nationale de Conducteurs de Nouvelles générations de Côte d’Ivoire, qu'ils accusent pour «attaque à la machette, coups et blessures volontaires », le président de l'Association BEAT-CI (Bien être des Employés et Auxiliaires du Transport), est monté, le samedi 25 Septembre 2010, au siège de son association, au créneau pour appeler ses adhérents à se désolidariser de la grève de ce matin, annoncée par certaines structures syndicales. Se prononçant sur la grève annoncée pour ce lundi, M. Konaté Matchè a d'emblée, appelé les syndicalistes au calme.
Avant d'indiquer que le citoyen n'est libre que s'il respecte la loi. « Je voudrais d'abord dire merci au Procureur du tribunal de Yopougon, M. Daleba qui suit de près cette affaire. La BEAT-CI ne se reconnaît pas dans ce mot d'ordre de grève. M. Sangaré Abdoulaye dit Pitchol a été relâché pour complément d'enquête. Personne ne doit montrer à un procureur son travail ni protester contre une décision en dehors des recours qu'offre la loi », a-t-il déclaré. Pour lui, ces velléités de grève ne sont rien d'autres qu'un sabotage de l'activité économique dans la capitale et de défiance à l'autorité judicaire. C'est pourquoi, il appelle les présidents de syndicats à leur responsabilité de citoyen. Pour lui, cette grève est inopportune. Dans la mesure où c'est juste pour réclamer une action judiciaire contre Sangaré Abdoulaye dit Pitchol.
Qui selon lui, est accusé de commanditer les bagarres dans les gares pour contrôler la manne financière générée par la vente de tickets. « Nous ne devons pas être à la base du désordre dans le pays. Nous devons plutôt accompagner les actions de l'Etat dans l'organisation du secteur des transports. Dans un syndicat, chacun adhère librement. Que chaque syndicat identifie ses adhérents et leur fasse payer les tickets journaliers. Cela nous éviterait les bagarres dans les gares routières», a-t-il préconisé. Après avoir fustigé le racket dont sont victimes les chauffeurs et auxiliaires du transport de la part des syndicats. « Notre association n'est pas un syndicat mais nous œuvrons pour la sécurité sociale et la prise de conscience des chauffeurs et auxiliaires du transport. C'est pourquoi à notre siège, nous avons une salle de recyclage, de formation à l'alphabétisation, la couverture médicale et un compte bancaire et leur offrons l'assistance juridique en partenariat avec le FIDHOP(Fédération ivoirienne pour les droits de l’homme et la vie politique)», a-t-il précisé. A ce jour, la BEAT-CI revendique plus de 1900 adhérents
K.Hyacinthe
Avant d'indiquer que le citoyen n'est libre que s'il respecte la loi. « Je voudrais d'abord dire merci au Procureur du tribunal de Yopougon, M. Daleba qui suit de près cette affaire. La BEAT-CI ne se reconnaît pas dans ce mot d'ordre de grève. M. Sangaré Abdoulaye dit Pitchol a été relâché pour complément d'enquête. Personne ne doit montrer à un procureur son travail ni protester contre une décision en dehors des recours qu'offre la loi », a-t-il déclaré. Pour lui, ces velléités de grève ne sont rien d'autres qu'un sabotage de l'activité économique dans la capitale et de défiance à l'autorité judicaire. C'est pourquoi, il appelle les présidents de syndicats à leur responsabilité de citoyen. Pour lui, cette grève est inopportune. Dans la mesure où c'est juste pour réclamer une action judiciaire contre Sangaré Abdoulaye dit Pitchol.
Qui selon lui, est accusé de commanditer les bagarres dans les gares pour contrôler la manne financière générée par la vente de tickets. « Nous ne devons pas être à la base du désordre dans le pays. Nous devons plutôt accompagner les actions de l'Etat dans l'organisation du secteur des transports. Dans un syndicat, chacun adhère librement. Que chaque syndicat identifie ses adhérents et leur fasse payer les tickets journaliers. Cela nous éviterait les bagarres dans les gares routières», a-t-il préconisé. Après avoir fustigé le racket dont sont victimes les chauffeurs et auxiliaires du transport de la part des syndicats. « Notre association n'est pas un syndicat mais nous œuvrons pour la sécurité sociale et la prise de conscience des chauffeurs et auxiliaires du transport. C'est pourquoi à notre siège, nous avons une salle de recyclage, de formation à l'alphabétisation, la couverture médicale et un compte bancaire et leur offrons l'assistance juridique en partenariat avec le FIDHOP(Fédération ivoirienne pour les droits de l’homme et la vie politique)», a-t-il précisé. A ce jour, la BEAT-CI revendique plus de 1900 adhérents
K.Hyacinthe