“Toute la Fesci prend l'engagement de tout mettre en œuvre pour éradiquer la violence dans notre milieu”. C'est la promesse faite à Laurent Gbagbo par le secrétaire général de cette fédération, Mian Augustin. Devant le président de la République, il a promis de combattre la violence à l'école, sous toutes ses formes. Mian Augustin a plaidé et revendiqué un syndicalisme classique qui a pour seul objectif, la défense des intérêts moraux des militants de la Fesci. Pour lui, la Fesci n'est pas seulement synonyme de violence. Elle a, au contraire glané des lauriers. Notamment dans l'avènement du multipartisme en 1990, dans le processus démocratique, dans la restauration de la dignité des élèves et étudiants. Toutefois, le leader de la Fesci a promis devant la Nation un changement radical de comportement des élèves et étudiants. Avec Laurent Gbagbo, souligne-t-il, c'est une nouvelle page de l'histoire qui s'ouvre. Une page qui selon ses propres termes “ne sera pas écrite au brouillon mais au stylo à bille avec un encre indélébile”. Devant le chef de l'Etat, le chef de la Fesci fait observer qu’il a une obligation de léguer aux générations futures, une école saine, une école digne et responsable. Ces engagements pris devant des milliers d'étudiants ont été soutenus par le président de l'Université de Cocody, le professeur Aké N'Gbo qui a conseillé à la Fesci d'emprunter la posture d'un apprenti, où l'on apprend à bien observer avant d'agir, à se taire par moment lorsque c'est nécessaire. Mais avant tout, les étudiants par la voix de Mlle Kramo Reine ont vivement remercié Laurent Gbagbo pour avoir réhabilité les bâtiments du campus de Cocody.
Société Publié le samedi 25 septembre 2010 | Notre Voie
