Le championnat de Côte d’Ivoire a été pendant longtemps le passage obligé du football continental. Un grand nombre de stars s’y s’est succédé. Une brochette d’immortels qui se rappelle à notre bon souvenir. Pêle-mêle, nous pouvons citer l’aigle géant Nigérian, Rashidi Yékini, qui était venu à l’Africa pour prendre son véritable envol avant l’apogée de la Coupe du monde 1994 aux USA. Les Sierra léonais de l’Africa Sports ont eux aussi marqué les esprits. L’avant centre Sam Turray ou Alioune Cissé était un “tueur” ! Après lui, l’Africa continua de prospecter la filière Sierra léonaise et dénicha Ismael Dyfan et Brima Kamara. Il y eut le Guinéen Amara Touré, les Zambiens Peter Kaumba et Alex Shola. Le Camerounais Antoine Bell a également laissé un bon souvenir aux supporters de l’Africa. Abdul Razak Tanko «Golden Boy» a régalé les puristes durant deux années notamment 1988 et 1989. La colonie nigériane reste impressionnante. Ibé Johnson, Thompson Oliha, Taofick Malick et autres Ajibadé Babaladé. Les Congolais ont également marqué le club vert et rouge. Citons çà et là: Brice Samba, N’Kéoua Sylvestre et Sylvain Moukassa. Au Stade d’Abidjan, l’ailier droit togolais, Ali Allassani, était un vrai phénomène. Avec lui, on peut toucher du doigt son compatriote gardien de but, Tommy Sylvestre. Albert Assassé et Santrofia, les Ghanéens, se sont aussi montrés talentueux. Pareil pour le Nigérian Stephen Keshi.
A l’Asec, un joueur comme Dan Foster Kodjo devrait être décoré, tellement il a fait preuve du don de soi. Avant lui, Mamadou Koita, milieu de terrain défensif «voltaïque» de l’époque 74-75, était venu stabiliser l’entrejeu d’une très talentueuse équipe de l’Asec. On peut aussi rappeler le puissant ailier gauche guinéen de l’Asec en 1976, Tiany Touré «Sokho». Il y a eu les Sénégalais M’Baye N’Dour et Cherif Kandji. Le Ghanéen Justice Moore. Le Congolais Baloki Florent. Les Nigérians Tarila Okorowanta ou Issaha Jatau. N’oublions pas enfin les Libériens Santos Brown, Joe Cooker ou encore Jonathan Sogbie. Mamadou Zongo (Burkina) et Iddrissu Nafiu (Ghana) n’ont pas déçu. Toute cette mosaïque de la légion étrangère a non seulement stimulé notre jeunesse, elle a aussi fait vibrer d’émotions vivaces nos compatriotes jusqu’à leur retour définitif dans leurs pays d’origine.
G.F.Y.
A l’Asec, un joueur comme Dan Foster Kodjo devrait être décoré, tellement il a fait preuve du don de soi. Avant lui, Mamadou Koita, milieu de terrain défensif «voltaïque» de l’époque 74-75, était venu stabiliser l’entrejeu d’une très talentueuse équipe de l’Asec. On peut aussi rappeler le puissant ailier gauche guinéen de l’Asec en 1976, Tiany Touré «Sokho». Il y a eu les Sénégalais M’Baye N’Dour et Cherif Kandji. Le Ghanéen Justice Moore. Le Congolais Baloki Florent. Les Nigérians Tarila Okorowanta ou Issaha Jatau. N’oublions pas enfin les Libériens Santos Brown, Joe Cooker ou encore Jonathan Sogbie. Mamadou Zongo (Burkina) et Iddrissu Nafiu (Ghana) n’ont pas déçu. Toute cette mosaïque de la légion étrangère a non seulement stimulé notre jeunesse, elle a aussi fait vibrer d’émotions vivaces nos compatriotes jusqu’à leur retour définitif dans leurs pays d’origine.
G.F.Y.
