Le candidat indépendant à la présidentielle ivoirienne, Félix Akoto Yao, pronostique le chaos à la Côte d’Ivoire si le scrutin du 31 octobre est entaché d’irrégularités.
Le candidat indépendant à l’élection présidentielle, Félix Akoto Yao, est en tournée dans les rédactions des journaux ivoiriens pour partager sa vision d’une Côte d’Ivoire réunifiée, paisible et stable avec les journalistes. Mercredi, il a marqué une escale dans les locaux de votre quotidien préféré «L’Expression». L’actualité, le scrutin du 31 octobre, ses moyens pour remettre la Côte d’Ivoire sur les rails… ont meublé «la causerie». Très prolixe, le prétendant au fauteuil présidentiel a jeté un regard sur le passé glorieux de son pays avant de regretter la guerre des potentiels héritiers du père de la nation qui a, selon lui, plongé la Côte d’Ivoire dans une spirale de violence couronnée par une guerre armée déclenchée le 19 septembre 2002. Avant de se proposer aux Ivoiriens comme la solution pour le retour définitif de la paix, gage, a-t-il précisé, de tout développement. L’ancien directeur général de l’Institut industriel de l’Afrique de l’Ouest (Iiao) de Grand Bassam veut, en effet, rebâtir ‘’la nouvelle’’ Côte d’Ivoire sur la triple base de la vérité, du courage et de la justice. Etant donné que la réalisation de cette ambition passe nécessairement par son élection à la magistrature suprême, le député indépendant de Sakassou s’est, en outre, appesanti sur la compétition électorale du 31 octobre. Selon lui, le tableau électoral présage une joute très serrée. «Personne ne peut gagner au premier tour sauf s’ils trichent. Mais s’il y a tricherie, c’est la catastrophe», a-t-il prédit. Non sans avoir lancé des flèches à ses adversaires des partis dits grands. Pour lui, ni Gbagbo, ni ADO ou Bédié ne peuvent encore garantir la paix et la stabilité. Analysant les résultats des élections municipales de 2001 et des conseils généraux de juillet, Félix Akoto Yao est parvenu à la conclusion que le vote est ethnique en Côte d’Ivoire. Et l’arbre qui cache la forêt de la division du pays en 4 parties entre le Rdr, le Pdci, le Fpi et l’Updci est la crise qui a matérialisée la division physique du pays en deux, a-t-il dit. «Les Ivoiriens souffrent et la Côte d’Ivoire se meurt. Nous proposons ainsi une nouvelle alternative avec l’avènement d’un nouveau type d’Ivoirien sage, vertueux, et soucieux de l’intérêt national», a-t-il promis. Implanté, selon lui, sur 14 départements sur les 19 que compte le pays, il est certain de créer la surprise le 31 octobre. «Nous sommes sur le terrain. Nous travaillons de manière minutieuse. Chaque candidat a sa stratégie et nous pensons que la nôtre, que nous ne voulons pas tapageuse, est efficace et va produire les effets escomptés, c`est-à-dire le maximum de voix des électeurs ivoiriens. Nous allons créer la surprise. Les gens s’amusent. Nous sommes sûrs que les Ivoiriens nous suivront parce qu’ils sont maintenant mûrs pour opérer le bon choix», a-t-il espéré.
Lacina Ouattara
Le candidat indépendant à l’élection présidentielle, Félix Akoto Yao, est en tournée dans les rédactions des journaux ivoiriens pour partager sa vision d’une Côte d’Ivoire réunifiée, paisible et stable avec les journalistes. Mercredi, il a marqué une escale dans les locaux de votre quotidien préféré «L’Expression». L’actualité, le scrutin du 31 octobre, ses moyens pour remettre la Côte d’Ivoire sur les rails… ont meublé «la causerie». Très prolixe, le prétendant au fauteuil présidentiel a jeté un regard sur le passé glorieux de son pays avant de regretter la guerre des potentiels héritiers du père de la nation qui a, selon lui, plongé la Côte d’Ivoire dans une spirale de violence couronnée par une guerre armée déclenchée le 19 septembre 2002. Avant de se proposer aux Ivoiriens comme la solution pour le retour définitif de la paix, gage, a-t-il précisé, de tout développement. L’ancien directeur général de l’Institut industriel de l’Afrique de l’Ouest (Iiao) de Grand Bassam veut, en effet, rebâtir ‘’la nouvelle’’ Côte d’Ivoire sur la triple base de la vérité, du courage et de la justice. Etant donné que la réalisation de cette ambition passe nécessairement par son élection à la magistrature suprême, le député indépendant de Sakassou s’est, en outre, appesanti sur la compétition électorale du 31 octobre. Selon lui, le tableau électoral présage une joute très serrée. «Personne ne peut gagner au premier tour sauf s’ils trichent. Mais s’il y a tricherie, c’est la catastrophe», a-t-il prédit. Non sans avoir lancé des flèches à ses adversaires des partis dits grands. Pour lui, ni Gbagbo, ni ADO ou Bédié ne peuvent encore garantir la paix et la stabilité. Analysant les résultats des élections municipales de 2001 et des conseils généraux de juillet, Félix Akoto Yao est parvenu à la conclusion que le vote est ethnique en Côte d’Ivoire. Et l’arbre qui cache la forêt de la division du pays en 4 parties entre le Rdr, le Pdci, le Fpi et l’Updci est la crise qui a matérialisée la division physique du pays en deux, a-t-il dit. «Les Ivoiriens souffrent et la Côte d’Ivoire se meurt. Nous proposons ainsi une nouvelle alternative avec l’avènement d’un nouveau type d’Ivoirien sage, vertueux, et soucieux de l’intérêt national», a-t-il promis. Implanté, selon lui, sur 14 départements sur les 19 que compte le pays, il est certain de créer la surprise le 31 octobre. «Nous sommes sur le terrain. Nous travaillons de manière minutieuse. Chaque candidat a sa stratégie et nous pensons que la nôtre, que nous ne voulons pas tapageuse, est efficace et va produire les effets escomptés, c`est-à-dire le maximum de voix des électeurs ivoiriens. Nous allons créer la surprise. Les gens s’amusent. Nous sommes sûrs que les Ivoiriens nous suivront parce qu’ils sont maintenant mûrs pour opérer le bon choix», a-t-il espéré.
Lacina Ouattara