On vous a vu récemment en campagne dans un marché de Yopougon ; pourquoi avez-vous choisi cette commune ?
Nous travaillons beaucoup avec les statistiques que nous avons. C’est notre stratégie de campagne. Nous allons partout, mais nous essayons de travailler là où il y a le plus de monde.
Yopougon est considéré comme un bastion du Fpi. Croyez-vous pouvoir y obtenir des voix ?
Les Ivoiriens sont fatigués, ils sont à la recherche de nouveauté. Aucune commune n’est acquise par un parti. Les choses ont évolué. Je suis candidat parce que je me dis que les Ivoiriens ne veulent plus de Gbagbo, ni d’Alassane, ni de Bédié. Ils ne veulent plus des anciens. Ils se disent fatigués, alors on verra.
Pourquoi le dites-vous?
La crise ivoirienne dure depuis plus de huit ans. Elle a commencé avec le décès du président Houphouet-Boigny il y a 17 ans. A cet âge, on n’est pas loin de la majorité. Voilà donc bientôt 18 ans que le développement s’est arrêté. Il n’y a plus d’écoles, plus de centres de santé, le chômage gagne du terrain. A l’époque, au sortir de l’école, il y avait au moins une dizaine d’entreprises qui voulaient m’employer. Mais aujourd’hui, combien d’Ivoiriens ont du boulot ? C’est de toutes ces situations que les Ivoiriens sont fatigués. Ils ont donc besoin de ce changement. Parmi les 14 candidats, je suis le plus jeune de tous ceux qui ont 50 ans, donc les Ivoiriens veulent un nouveau visage pour accompagner ce changement.
Les jeunes sont parfois sous l’influence de leurs aînés ou de leurs parents qui auraient déjà choisi entre les favoris. N’est-ce pas un handicap pour vous ?
Non. Je suis avant tout député, et candidat indépendant à l’élection présidentielle pour affronter ces partis. Le plus important, c’est le message véhiculé
L’élection va se jouer à Yopougon, Abobo, mais aussi à Cocody. Quelles sont vos espérances pour cette commune où il y a assez d’indécis ?
Nous y travaillons. Nous faisons une campagne de proximité en allant sur le terrain. Mais nous ne faisons pas beaucoup de bruit comme les autres.
Et les communes d’Abidjan-sud ?
Nous y travaillons aussi. J’ai déjà visité Port-Bouët, Koumassi, Marcory et Treichville. Nous sommes en contact avec les populations. Nous avons distribué des prospectus.
Cissé Sindou
Nous travaillons beaucoup avec les statistiques que nous avons. C’est notre stratégie de campagne. Nous allons partout, mais nous essayons de travailler là où il y a le plus de monde.
Yopougon est considéré comme un bastion du Fpi. Croyez-vous pouvoir y obtenir des voix ?
Les Ivoiriens sont fatigués, ils sont à la recherche de nouveauté. Aucune commune n’est acquise par un parti. Les choses ont évolué. Je suis candidat parce que je me dis que les Ivoiriens ne veulent plus de Gbagbo, ni d’Alassane, ni de Bédié. Ils ne veulent plus des anciens. Ils se disent fatigués, alors on verra.
Pourquoi le dites-vous?
La crise ivoirienne dure depuis plus de huit ans. Elle a commencé avec le décès du président Houphouet-Boigny il y a 17 ans. A cet âge, on n’est pas loin de la majorité. Voilà donc bientôt 18 ans que le développement s’est arrêté. Il n’y a plus d’écoles, plus de centres de santé, le chômage gagne du terrain. A l’époque, au sortir de l’école, il y avait au moins une dizaine d’entreprises qui voulaient m’employer. Mais aujourd’hui, combien d’Ivoiriens ont du boulot ? C’est de toutes ces situations que les Ivoiriens sont fatigués. Ils ont donc besoin de ce changement. Parmi les 14 candidats, je suis le plus jeune de tous ceux qui ont 50 ans, donc les Ivoiriens veulent un nouveau visage pour accompagner ce changement.
Les jeunes sont parfois sous l’influence de leurs aînés ou de leurs parents qui auraient déjà choisi entre les favoris. N’est-ce pas un handicap pour vous ?
Non. Je suis avant tout député, et candidat indépendant à l’élection présidentielle pour affronter ces partis. Le plus important, c’est le message véhiculé
L’élection va se jouer à Yopougon, Abobo, mais aussi à Cocody. Quelles sont vos espérances pour cette commune où il y a assez d’indécis ?
Nous y travaillons. Nous faisons une campagne de proximité en allant sur le terrain. Mais nous ne faisons pas beaucoup de bruit comme les autres.
Et les communes d’Abidjan-sud ?
Nous y travaillons aussi. J’ai déjà visité Port-Bouët, Koumassi, Marcory et Treichville. Nous sommes en contact avec les populations. Nous avons distribué des prospectus.
Cissé Sindou