Le secrétaire général du Pdci à clôturé sa tournée dans le département de San-Pedro par un giga meeting à la place mythique de ‘’Terre Rouge’’ du quartier Bardot qui a refusé du monde. Arrivé à 15 heures 30, le directeur de campagne du candidat Henri Konan Bédié a été accueilli en fanfare par une foule déchaînée clamant leur attachement au parti d’Henri Konan Bédié. C’est sur cette terre des Kroumen, avec la bénédiction du chef de terre, Popo Tagnon qui a reconnu publiquement le mérite du Pdci, que le Pr. Alphonse Djédjé Mady s’est adressé aux populations venues nombreuses pour l’écouter. « Le Président Henri Konan Bédié, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre me charge de vous traduire toute sa compassion et son soutien pour toutes ces souffrances endurées depuis 11 ans », a-t-il déclaré. Il a, par ailleurs, regretté que la Côte d’Ivoire qui a vécu dans la prospérité et dans la paix durant 40 ans sous le Pdci avec Félix Houphouët et Henri Konan Bédié, soit aujourd’hui à la recherche de la paix. A ce sujet, il a tenu à rétablir la vérité devant cette foule attentive à son message. « On est venu vous dire ici que le Pdci est avec la rébellion. Ce n’est pas vrai ! Le Pdci n’a jamais été avec la rébellion et ne saurait cautionner la violence. La paix étant notre philosophie, c’est pourquoi, 3 jours après le déclenchement de la crise le 19 septembre 2002, soit le 22 septembre, le Pdci, au sortir d’un bureau politique dont la déclaration a été lu par le Président Bédié lui-même, a condamné la rébellion, et a demandé aux rebelles de déposer les armes sans condition et a conseillé Gbagbo, dès son retour d’Italie, de discuter avec les insurgés. Mais il a refusé parce qu’il voulait se battre. Voici la Côte d’Ivoire défigurée du fait de la guerre. Il a envoyé des avions de guerre bombarder son propre pays. Bouaké et plusieurs villes ont été bombardées et des gens sont morts », a-t-il expliqué avant d’indiquer ceci: « vous savez, si la mère poule n’éparpille pas les magnans, c’est à cause de ses petits. Parce que même si elle peut se défendre, ses petits, eux, ne peuvent pas. Donc un chef ne se bat pas, il apaise. Et ce n’est que 5 ans après que Gbagbo a compris qu’il fallait discuter avec Soro comme le lui avaient proposé le Pdci et Henri Konan Bédié. C’est ce qui est appelé aujourd’hui dialogue direct ». Le ‘‘général’’ du Pdci a en outre, appelé les populations au pardon, à la paix et à la tolérance, tout en les invitant à des élections libres et transparentes pour choisir un président capable de ramener la paix et reconstruire le pays avec tous les Ivoiriens. « C’est le Pdci qui nous a libérés des travaux forcés et permis à la Côte d’Ivoire d’accéder à l’indépendance sans verser une goûte de sang. Cette Côte d’Ivoire de paix et de prospérité est celle du Pdci qui, durant 40 ans, a géré ce pays. Tout ce qui a été construit (routes, hôpitaux, écoles…) et qui, aujourd’hui tombe en ruine, est l’œuvre du Pdci. Alors, redonnons le pouvoir au Pdci et à Henri Konan Bédié pour que la Côte d’Ivoire renoue avec la paix et le développement. C’est Gbagbo lui-même qui a dit de ne pas voter pour les empoisonneurs. Alors, ne votez pas pour le Fpi qui a envoyé des déchets toxiques pour empoisonner les Ivoiriens ». Avant le secrétaire général, le délégué départemental du Pdci, Georges Auguste Denise a rappelé les promesses jamais tenues du Fpi et Laurent Gbagbo ; à savoir, l’école gratuite, les soins gratuits, le café et le cacao à 3000 Fcfa le kilo… Toutes ces paroles fortes ont ruiné à jamais sles maigres espoirs du Fpi dans le département de San-Pedro.
Lance Touré
(Envoyé spécial )
Lance Touré
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