KKB a clos, samedi, au quartier Dar-es-salam de Bouaké, une tournée de remobilisation de ses bases dans la région de Bouaké. Au stade dudit quartier, au cours de la finale d’un tournoi organisé par la jeunesse, le premier des jeunes du Pdci a fait une adresse à l’endroit des ex-rebelles.
Il leur a rappelé qu’en lieu et place des fusils, ils ont des bulletins de vote pour faire partir Gbagbo à l’issue des élections prévues pour la fin du mois.
Pour lui, celui qui se servira de son droit de vote pour le maintien de Gbagbo au pouvoir, s’est trompé sur toute la ligne.
«Nos frères sont là. Il n’y a plus de rebelles, la guerre est finie. Si tu es un ex-rebelle que tu as dix huit ans, tu dois aller voter. Quand ils ont pris les armes, ils ont dit que c’est pour chasser Laurent Gbagbo. Gbagbo est toujours là. S’il y a vote, ton bulletin est là, est-ce qu’il va voter Gbagbo? Si un ex-rebelle vote Gbagbo, c’est que sa tête est ailleurs», note t-il.
Aux habitants de Dar-es-Salam qui ont pris d’assaut les gradins de leur stade, il a dit la même chose. Le président de la Jpdci les a invités à se remémorer du traumatisme et des souffrances vécues lors de l’opération dignité de novembre 2004, pour bouter les refondateurs hors du palais présidentiel. «Ici à Bouaké, Gbagbo va faire 0% de voix. Il a envoyé les Sukhoi, un type d’avion pour vous bombarder. N’eurent été les militaires français, il allait tuer tout le monde ici. Est-ce qu’il allait pouvoir venir faire campagne ici ? Mais demain, il va venir vous donner de l’argent et d’autres vont se tromper pour le voter. Je vous demande pardon, n’agissez pas comme ça. Ne le suivez pas», a recommandé KKB. Avant de prédire la fin des souffrances, une fois Bédié au pouvoir.
«Si Dieu le veut et que Bédié, gagne je reviendrai en décembre pour fêter ensemble avec vous ici. Depuis bientôt dix ans, toute la Côte d’Ivoire souffre. Mais, de votre côté, vous avez beaucoup souffert. Inch Allah ! Le 31 octobre, vous souffrance vont prendre fin. Je vous dis une chose, Bouaké est une ville spéciale. Baoulé, Kôyaka, Senoufo, chrétien, musulman, vous êtes ici même chose. Il faut que vous soyez ensemble pour parler le même langage. Quand Bédié va venir au pouvoir, la paix va revenir. On va vivre comme avant. Ici, à Dar-es-Salam, on peut dire qu’il y aura match entre Pdci et Rdr. Je peux comprendre. Rdr est président ! Pdci est président ! C’est même chose. Mais ne vous tromper pour faire autre chose», a conseillé l’envoyé de N’zuéba.
Marcel Konan
Correspondant régional
Il leur a rappelé qu’en lieu et place des fusils, ils ont des bulletins de vote pour faire partir Gbagbo à l’issue des élections prévues pour la fin du mois.
Pour lui, celui qui se servira de son droit de vote pour le maintien de Gbagbo au pouvoir, s’est trompé sur toute la ligne.
«Nos frères sont là. Il n’y a plus de rebelles, la guerre est finie. Si tu es un ex-rebelle que tu as dix huit ans, tu dois aller voter. Quand ils ont pris les armes, ils ont dit que c’est pour chasser Laurent Gbagbo. Gbagbo est toujours là. S’il y a vote, ton bulletin est là, est-ce qu’il va voter Gbagbo? Si un ex-rebelle vote Gbagbo, c’est que sa tête est ailleurs», note t-il.
Aux habitants de Dar-es-Salam qui ont pris d’assaut les gradins de leur stade, il a dit la même chose. Le président de la Jpdci les a invités à se remémorer du traumatisme et des souffrances vécues lors de l’opération dignité de novembre 2004, pour bouter les refondateurs hors du palais présidentiel. «Ici à Bouaké, Gbagbo va faire 0% de voix. Il a envoyé les Sukhoi, un type d’avion pour vous bombarder. N’eurent été les militaires français, il allait tuer tout le monde ici. Est-ce qu’il allait pouvoir venir faire campagne ici ? Mais demain, il va venir vous donner de l’argent et d’autres vont se tromper pour le voter. Je vous demande pardon, n’agissez pas comme ça. Ne le suivez pas», a recommandé KKB. Avant de prédire la fin des souffrances, une fois Bédié au pouvoir.
«Si Dieu le veut et que Bédié, gagne je reviendrai en décembre pour fêter ensemble avec vous ici. Depuis bientôt dix ans, toute la Côte d’Ivoire souffre. Mais, de votre côté, vous avez beaucoup souffert. Inch Allah ! Le 31 octobre, vous souffrance vont prendre fin. Je vous dis une chose, Bouaké est une ville spéciale. Baoulé, Kôyaka, Senoufo, chrétien, musulman, vous êtes ici même chose. Il faut que vous soyez ensemble pour parler le même langage. Quand Bédié va venir au pouvoir, la paix va revenir. On va vivre comme avant. Ici, à Dar-es-Salam, on peut dire qu’il y aura match entre Pdci et Rdr. Je peux comprendre. Rdr est président ! Pdci est président ! C’est même chose. Mais ne vous tromper pour faire autre chose», a conseillé l’envoyé de N’zuéba.
Marcel Konan
Correspondant régional
