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Société Publié le mardi 5 octobre 2010 | Soir Info

Port-bouët : attaques de domiciles - Un bébé fait échouer sa prise en otage - Sa tante et une étudiante violées

Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 septembre 2010, des malfaiteurs, au nombre de deux, ont fait des misères à des habitants du quartier « Jean-Folly », dans la commune de Port-Bouët. Mais fait insolite, un nouveau-né a fait échec à sa prise en otage. Voyons de quoi il s’agit. A en croire, en effet, les renseignements en notre possession, cette nuit-là, alors qu’elle est profondément endormie, dame T.Z, ménagère sans fortune, est violemment tirée de son sommeil, aux alentours de 1h du matin. C’est que la porte de son logis vient de voler en éclats, sous la cognée de deux malfaiteurs. Des malfaiteurs munis de pistolets, qui la neutralisent tout de suite. Ses enfants et sa petite sœur T. E, une élève âgée de 14 ans, sont eux aussi tenus en respect. La situation sous leur contrôle, les bandits s’adonnent à la fouille systématique de la maison. Une fouille appuyée, mais avec de bien maigres résultats. Des résultats loin de leurs espérances. Vu qu’ils n’obtiennent en tout et pour tout, qu’un cellulaire à double puce. Mais les criminels sont convaincus que la ménagère a des sous bien planqués dans cette maison. Et ces sous-là, ils les veulent. Et cela, malgré les explications de leur principale victime leur signifiant toute sa misère financière. « On verra bien ! », lance l’un des scélérats qui opte alors de faire chanter la pauvre dame. Et pour cela, il empoigne et tient en otage le bébé de dame T.Z. Puis, sur le crâne de l’enfant, il pointe son arme à feu avant de marteler : « Montre-nous l’endroit où tu as caché ton argent, sinon, je fais exploser la tête de ton bébé ! ». En tout cas, une menace de mort, pour contraindre la pauvre femme à reconsidérer sa position. Ce, au cas où elle aurait effectivement de l’argent sur elle et qu’elle veut tout simplement ruser avec eux. Mais là encore, alors qu’ils croient tenir le bon bout avec ce moyen de pression, les gangsters vont déchanter. De fait, alors qu’il tient encore en otage le bébé, celui-ci va libérer un pet bruyant. Puis, tout d’un coup, on voit le bandit faire une mine de dégoût et redonner carrément l’enfant à sa mère. C’est qu’à la vérité, le môme venait de déféquer dans ses mains. Des excréments malodorants qui le contraignent donc à lâcher prise. Il s’empare ensuite d’un morceau de pagne au sol et s’essuie les mains. Le bébé lui, sans le savoir, venait ainsi de faire échouer sa prise en otage. Bien malheureusement, les malfaiteurs n’en ont pas fini avec sa famille. Leur déconvenue, les scélérats la digèrent très mal. L’un d’eux empoigne T.E la sœur cadette de dame T.Z. Alors que le reste de la famille est enfermée dans la seule chambre, l’élève elle, est traînée jusqu’au salon. Le malfrat, sous la menace de son arme à feu, l’oblige à se mettre nue. Et sous le regard de son acolyte jouant les voyeurs, il viole proprement la jeune fille, après avoir usé de sa salive, pour faciliter le coït abject. Cela fait, c’est cette fois dame T.Z qui elle-même, est prise en otage.

Sexe au menu

Les gangsters la contraignent à les conduire chez la voisine immédiate. A savoir, une étudiante répondant aux initiales de G.A. Et sous la dictée des bandits, elle frappe à la porte de cette dernière, en prétextant des soucis de santé. Ignorant tout de ce qui se passe, le conjoint de l’étudiante ouvre la porte. Malheur. Il se retrouve en face d’hommes armés qui poussent de force à l’intérieur de leur maison, leur otage. C’est-à-dire dame T.Z. Il est ensuite intimé l’ordre à tous de se tenir face contre terre. Après quoi, les bandits qui font main basse sur le cellulaire de l’étudiante, exigent de l’argent. Le couple répond qu’il n’a que la somme de 11.000 Fcfa dont il indique l’emplacement. Cet argent récupéré, les gangsters trouvent le butin insignifiant. Et pour se venger, l’un d’eux empoigne l’étudiante et l’entraîne dans un endroit obscur de la cour commune. Et après l’avoir obligé à se courber, il la viole. L’orgasme atteint, le malfaiteur ramène la pauvre jeune dame dans la maison. Là, son comparse la récupère à son tour et sous les yeux de son mari tenant leur bébé, retourne dans l’endroit sombre et la viole également. Satisfaits sur le plan sexuel, les odieux bandits n’abandonnent pour autant pas leurs « revendications ». Ils veulent ici et maintenant, plus d’argent qu’ils en ont obtenu. Cette fois, ils menacent d’abattre E.A le mari de l’étudiant. Ce dernier qui alors ne veut pas faire une veuve et un orphelin, baisse pavillon. Il sort d’une cache toutes ses économies évaluées à la somme de 170.000 Fcfa qu’il remet aux deux malfaiteurs. Plus tard, les deux gangsters terminent leur odyssée aux alentours de 3h du matin, en attaquant l’appartement de dame G.H.M, institutrice de son état et épouse du propriétaire de la cour commune. Cette dernière, son fils et sa sœur, ils les détroussent de quatre téléphones-portables et d’un peu plus de 100.000 Fcfa. Le matin, assez tôt, les victimes surmontant le choc des vols et des viols, saisissent le commissaire Fofana Losséni du 24ème arrondissement à Gonzagueville. Ce dernier diligente rapidement une enquête qui conduit à l’arrestation, le même jour, de Diomandé Ibrahim 27 ans, aide-maçon. Interrogé sur les faits, il les nie. Et pourtant, les victimes sont formelles sur sa participation à l’attaque de la cour commune. Ces victimes sont certaines que c’est bien lui, parce qu’elles le reconnaissent parfaitement comme étant l’un des maçons venus effectuer des travaux d’aménagement dans la cour. Et cela, trois jours seulement avant l’attaque. C’est donc sur la base de ces éléments à charge, que Diomandé Ibrahim est conduit devant le parquet le lundi 27 septembre dernier. Son comparse lui, est activement recherché.


KIKIE Ahou Nazaire

Légende : Il sera vraiment difficile pour Diomandé Ibrahim, de se tirer d’affaire après les graves accusations portées contre lui.
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