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Politique Publié le mardi 5 octobre 2010 | Le Mandat

Présidentielle 2010 : Henri Konan Bédié - La force tranquille

© Le Mandat Par Prisca
PDCI-RDA: Bédié et ses jeunes se sont parlés
Samedi 31 juillet 2010. Abidjan, Maison du PDCI-RDA à Cocody. Le Président Henri Konan Bédié rencontre la jeunesse du parti, conduite par son président Kouadio Konan Bertin (KKB)
De tous les candidats à la présidentielle, Henri Konan Bédié reste celui que bon nombre d’Ivoiriens ne voient pas trop souvent. Mais, ce que les gens ignorent, c’est que chaque état-major concocte sa stratégie de campagne par rapport à ses forces et à ses besoins du moment. Un adage bien adapté à la situation ne dit-il pas ‘‘ rien ne sert de courir, il faut partir à temps?’’.

Les candidats à la présidentielle sont à pied d’œuvre dans toutes les régions de Côte d’Ivoire. Or, tandis que certains investissent le pays profond pour battre campagne, les Ivoiriens militants du PDCI-RDA, s’interrogent à juste titre sur la non-présence du Président Bédié sur le terrain. C’est là qu’il appartient à tous ceux qui se réclament PDCI-RDA et souhaitent la victoire sans contestation aucune du candidat Henri Konan Bédié de faire en sorte de bien assimiler les techniques de vote à eux enseignées par leurs délégués. Car il ne servirait à rien que le président Bédié soit candidat pour être battu par ses propres militants parce que ceux-ci ne savent pas voter. Cela prête à sourire mais le constat qui s’impose, massif et vraiment étonnant, c’est que même certains cadres ignorent comment voter de façon efficiente. Or, aujourd’hui, si le président John Kuffour qui était en passe de remporter les présidentielles chez lui au Ghana n’est plus aux affaires, cela est dû essentiellement aux militants de son parti qui n’ont pas su maîtriser les techniques de vote. Aussi, pour permettre au candidat du PDCI-RDA Aimé Henri Konan Bédié de retrouver le pouvoir, il lui faut des voix et non des bulletins nuls, synonymes de pertes de voix en faveur de l’adversaire que l’on doit chasser du sommet de l’Etat. Aussi vite que possible et tous les Ivoiriens qui aspirent à retrouver la paix et surtout le sourire voire la joie de vivre savent que cela passe par un plébiscite du candidat du PDCI-RDA dont le bilan est incontestable. L’on en veut pour preuve, son projet de société qui est très mal copié, tellement mal imité que les plagiaires ne savent pas comment mettre certains segments en route. Mais qui est le candidat Henri Konan Bédié dont nombre de gamins peuvent se payer le luxe de manquer d’égards aujourd’hui, parce qu’ayant humé l’air de la fortune amassée sur le dos de certains cadavres ? Par le biais d’un coup d’Etat inapproprié et tellement inopportun qu’aujourd’hui encore, ses commanditaires se demandent eux-mêmes, pourquoi ils ont porté le fer dans le sang de leur mère patrie ? Henri Konan Bédié. Un homme, un destin hors du commun. La dimension internationale de l’homme est un atout pour la Côte d’Ivoire qu’il ambitionnait de transformer en un véritable pays développé. L’on en veut pour preuve, la croissance à deux chiffres à laquelle son Premier Ministre d’alors, Daniel Kablan Duncan était parvenu. Sur les conseils avisés de l’Economiste Henri Konan Bédié, dont le savoir éclectique en fait un Chef d’Etat d’exception. Ouvert sur le modernisme avec les pieds rivés dans la tradition. Aujourd’hui, la Morale a déserté l’Ecole ivoirienne qui s’est délitée. La plupart des jeunes de l’autre bord ont appris l’invective plutôt que de quoi se prémunir contre le chômage et l’analphabétisme. Henri Konan Bédié n’a jamais eu un mot plus haut que l’autre. Affable, ayant le sens de l’honneur et du devoir, l’homme s’est plutôt opposé à ce que pour garder son pouvoir, l’on verse le sang de ses compatriotes. Altruiste, le Sphinx de Daoukro l’est au point de conseiller à plus d’un jeune Ivoirien, les choix judicieux dans leurs études. Ce n’est pas le maire Adama Tounkara d’Abobo qui dira le contraire. Aujourd’hui, comme pour répondre à tous les militants pressés de voir le poids lourd de la politique ivoirienne en marche, le président Aimé Henri Konan Bédié investit l’intérieur du pays. Pour redonner l’espoir à des populations qui ne veulent rien que le voir pour retrouver et le sourire et l’espoir. Aimé Konan Bédié, la force tranquille, est le candidat de l’espoir et de l’unité retrouvée des Ivoiriens.

Gervais Djidji
gervdji@yahoo.fr
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