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Politique Publié le mardi 5 octobre 2010 | Fraternité Matin

Présidentielle/Albert Mabri Toikeusse : “il n’y a pas de candidats importants”

© Fraternité Matin Par Prisca
Union pour la démocratie et pour la paix (UDPCI) : Le président Mabri Toikeusse inaugure son Cabinet
Mercredi 14 juillet 2010. Abidjan, Cocody Angré, 8eme tranche. L`UDPCI inaugure le Cabinet de son président, en présence des partis frères représentés par Légré Philippe (secrétaire général du Mfa), Alphonse Djédjé Mady (secrétaire général du Pdci) et Karamoko Yayoro (président des jeunes du Rdr)
Le docteur Albert Mabri Toikeusse vient de boucler une tournée de 21 jours dans plusieurs régions du pays dont Le Moyen-Cavally, le Worodougou, le N’Zi Comoé, le Bafing et la Vallée du Bandama. C’est pour faire le bilan de ce périple qui s’inscrit dans le cadre de la mobilisation de ses militants en vue de la présidentielle prochaine, qu’il a animé, hier, à son cabinet sis à Angré, une conférence de presse. Répondant, à cette occasion, au secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, qui a séjourné en Côte d’Ivoire et qui aurait déclaré avoir rencontré les candidats importants à l’élection présidentielle du 31 octobre 2010, Mabri Toikeusse a dit : «Il n’y a pas de candidats importants. Le dire, c’est affirmer que ce sont les candidats favoris. Je dénonce cela». En effet, pour le président de l’Udpci, tous les prétendants se valent. Il en veut pour preuve l’enthousiasme et la détermination avec lesquels les populations l’ont accueilli partout où il est passé. Mieux, celles-ci lui ont exprimé leur soutien, avant de souligner que «Mabri est l’alternative attendue pour sortir la Côte d’Ivoire de la crise».

Le leader de l’Udpci déplore le fait que des agents de l’administration du territoire ne s’impliquent pas davantage dans la démocratie, puisque des policiers, gendarmes et militaires refusent d’assurer sa sécurité pendant sa tournée. «Que la gendarmerie, la police et l’armée soient responsables», a-t-il lancé à la cantonade. Il a aussi et surtout condamné le fait que «les médias d’Etat, à savoir la Radiotélévision ivoirienne et Fraternité Matin soient restés silencieux sur sa tournée». Poursuivant, Mabri Toikeusse a indiqué que le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, et ses partisans ont pris la Rti en otage. Et d’ajouter: «Cela est inacceptable». Non sans avoir fait remarquer que le Président Laurent Gbagbo, candidat à la présidentielle, «est en campagne et non en visite d’Etat». Il demande au Premier ministre, Soro Guillaume, au Conseil national de communication audiovisuelle (Cnca) et au Conseil national de la presse (Cnp) de faire en sorte que les règles de déontologie et de démocratie puissent être appliquées.

Répondant aux questions des journalistes, le conférencier a dévoilé un pan de son programme de société : amélioration du système éducatif, élaboration d’un système de mutualisation au niveau de la santé, etc.

Abordant l’affaire Salif N’Diaye, secrétaire général de l’Udpci qui aurait rejoint Gbagbo Laurent, il a indiqué qu’il l’a joint, il y a une semaine, par téléphone. Ce dernier, en vacances aux Usa, s’est dit surpris par cette information.

Emmanuel Kouassi
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