Le candidat de la majorité présidentielle était hier, avec les populations de Toumodi et de Yamoussoukro. Avec qui il a communié augurant ainsi la fin de l'emprise du pdci dans ces localités réputées en être le bastion.
Yamoussoukro, village natal de feu Félix Houphouët-Boigny. Et Toumodi, cercle de commandement d'alors, sont restés à jamais dans la mémoire des ivoiriens et surtout du peuple baoulé, comme des villes symboles. De par ce que chacune d'elle représente pour la Côte d'Ivoire et le vieux parti politique, le Pdci. Hier, citadelle dudit parti, fermées à l'opposition, aujourd'hui, ce ne sont que des souvenirs à vite oublier. "Le passé est passé", dirait l'autre. Et la preuve a été donnée hier, avec l'entame de la précampagne lancée en pays baoulé. Laurent Gbagbo, le candidat de La majorité présidentielle, a fait le choix de Toumodi et Yamoussoukro pour livrer son message. Personne ne voulait se laisser conter l'événement. Déjà tôt le matin, des mouvements de jeunes, vieux et femmes vers les différents lieux de la cérémonie, en disent long sur sa solennité. Parées de leurs plus beaux habits, pour certaines, habillées à l'effigie du candidat Laurent Gbagbo, pour d'autres, ou encore vêtus de beaux pagnes baoulé, les populations de Toumodi et de Yamoussoukro ont tenu à s'inscrire dans les annales de la politique de la majorité présidentielle. Toutes voulant jouer leur partition dans la réélection de leur candidat. Dans un élan de solidarité et soucieux de l'avenir de la Côte d'Ivoire, les habitants desdites villes ont pris d'assaut le stade municipal de Toumodi ou la Place Jean-Paul II de Yamoussoukro. Cris de joie, d'allégresse, danse traditionnelle, ou encore des danses modernes, etc. Tout était en place pour réserver un accueil au digne hôte. "Notre tam-tam parleur, ne sort que pour recevoir un invité de marque. De même que la danse Goly, que vous voyez là-bas", souligne un habitant de Toumodi, pour qui Laurent est "vraiment un Woody". De Toumodi à Yamoussoukro, en marquant une escale à N'Doukahakro, localité située à 16 kilomètres de Toumodi, des banderoles n'ont pas manqué de situer sur l'ampleur de la cérémonie. Soutenues par des bâches aussi nombreuses que ceux qui l'occupent. Le soleil ardent n'a freiné aucune ardeur. "Gbagbo à Toumodi, c'est un rêve. Je n'y crois pas". S'étonne un jeune homme à peine la trentaine. Il n'est pas le seul, puisque juste devant, une vieille dame, la soixantaine révolue éclate de joie visiblement surprise par la mobilisation, elle n'a pu s'empêcher de dire : "Eh! ce monsieur-là est un homme de caractère". Tout pour dire que les ruelles, les rues étaient vides quasiment. Les domiciles ont été vidés de leurs habitants pour se retrouver au stade de Toumodi. Première étape hier, du meeting de Gbagbo. Au cours de laquelle, il a tenu un message rassembleur. Pour la consolidation de la Côte d'ivoire. Attentifs à son adresse, Toumodi a dit tourner la page du passé. Désormais, la localité réputée bastion du Pdci n'est que du passé. Cap est mis sur Yamoussoukro. C'est la même ambiance. Une population en liesse et qui crie de joie à la vue de Laurent Gbagbo. Sous les bâches, on scande "Gbagbo président. Gbagbo président. Tu es vrai Woody. On n'a pas besoin de vote, tu es déjà élu".Toute la foule chante et lève les yeux vers le ciel. Implorant son assistance, car la pluie voulait se mêler de la partie. "C'est un signe de bénédiction", lance sous les bâches un journaliste. Qu'a cela ne tienne. La messe peut continuer. La ville natale de Yamoussoukro revient de loin. Jamais une joie n'a été observée sous le régime Pdci. Et Laurent Gbagbo de rafraîchir les mémoires. "En 1990, j'ai décidé de ne pas battre campagne à Yamoussoukro, pour le respect que j'ai pour Félix Houphouët-Boigny. C'était un grand-père". Mais, poursuit-t-il, en 2000, j'ai battu campagne à Yamoussoukro, et j'ai remporté la victoire. "Je suis venu vous demander vos suffrages", a argumenté Laurent Gbagbo. Le message est reçu dans un tonnerre d'applaudissements. Indescriptible. Même les têtes couronnées ne peuvent résister. Certains remuent la tête. En guise d'acquiescement. Tant la parole est prophétique. Car Laurent Gbagbo a des "yeux pour voir et des oreilles pour entendre les murmures. Jamais Yamoussoukro et Toumodi ne peuvent demeurer bastion d'un parti politique. On ne vote pas un parti politique, mais un candidat". Dit Laurent Gbagbo. Qui n'a pas manqué d'esquisser des pas de danse au son de la musique des artistes Galiets, avec en face de lui, l'artiste comédien, Guéhi Veh. Pour conclure que, la fête a été un succès total. Une véritable communion pour des départements qui ont opté pour Laurent Gbagbo.
Toussaint N'Gotta
Yamoussoukro, village natal de feu Félix Houphouët-Boigny. Et Toumodi, cercle de commandement d'alors, sont restés à jamais dans la mémoire des ivoiriens et surtout du peuple baoulé, comme des villes symboles. De par ce que chacune d'elle représente pour la Côte d'Ivoire et le vieux parti politique, le Pdci. Hier, citadelle dudit parti, fermées à l'opposition, aujourd'hui, ce ne sont que des souvenirs à vite oublier. "Le passé est passé", dirait l'autre. Et la preuve a été donnée hier, avec l'entame de la précampagne lancée en pays baoulé. Laurent Gbagbo, le candidat de La majorité présidentielle, a fait le choix de Toumodi et Yamoussoukro pour livrer son message. Personne ne voulait se laisser conter l'événement. Déjà tôt le matin, des mouvements de jeunes, vieux et femmes vers les différents lieux de la cérémonie, en disent long sur sa solennité. Parées de leurs plus beaux habits, pour certaines, habillées à l'effigie du candidat Laurent Gbagbo, pour d'autres, ou encore vêtus de beaux pagnes baoulé, les populations de Toumodi et de Yamoussoukro ont tenu à s'inscrire dans les annales de la politique de la majorité présidentielle. Toutes voulant jouer leur partition dans la réélection de leur candidat. Dans un élan de solidarité et soucieux de l'avenir de la Côte d'Ivoire, les habitants desdites villes ont pris d'assaut le stade municipal de Toumodi ou la Place Jean-Paul II de Yamoussoukro. Cris de joie, d'allégresse, danse traditionnelle, ou encore des danses modernes, etc. Tout était en place pour réserver un accueil au digne hôte. "Notre tam-tam parleur, ne sort que pour recevoir un invité de marque. De même que la danse Goly, que vous voyez là-bas", souligne un habitant de Toumodi, pour qui Laurent est "vraiment un Woody". De Toumodi à Yamoussoukro, en marquant une escale à N'Doukahakro, localité située à 16 kilomètres de Toumodi, des banderoles n'ont pas manqué de situer sur l'ampleur de la cérémonie. Soutenues par des bâches aussi nombreuses que ceux qui l'occupent. Le soleil ardent n'a freiné aucune ardeur. "Gbagbo à Toumodi, c'est un rêve. Je n'y crois pas". S'étonne un jeune homme à peine la trentaine. Il n'est pas le seul, puisque juste devant, une vieille dame, la soixantaine révolue éclate de joie visiblement surprise par la mobilisation, elle n'a pu s'empêcher de dire : "Eh! ce monsieur-là est un homme de caractère". Tout pour dire que les ruelles, les rues étaient vides quasiment. Les domiciles ont été vidés de leurs habitants pour se retrouver au stade de Toumodi. Première étape hier, du meeting de Gbagbo. Au cours de laquelle, il a tenu un message rassembleur. Pour la consolidation de la Côte d'ivoire. Attentifs à son adresse, Toumodi a dit tourner la page du passé. Désormais, la localité réputée bastion du Pdci n'est que du passé. Cap est mis sur Yamoussoukro. C'est la même ambiance. Une population en liesse et qui crie de joie à la vue de Laurent Gbagbo. Sous les bâches, on scande "Gbagbo président. Gbagbo président. Tu es vrai Woody. On n'a pas besoin de vote, tu es déjà élu".Toute la foule chante et lève les yeux vers le ciel. Implorant son assistance, car la pluie voulait se mêler de la partie. "C'est un signe de bénédiction", lance sous les bâches un journaliste. Qu'a cela ne tienne. La messe peut continuer. La ville natale de Yamoussoukro revient de loin. Jamais une joie n'a été observée sous le régime Pdci. Et Laurent Gbagbo de rafraîchir les mémoires. "En 1990, j'ai décidé de ne pas battre campagne à Yamoussoukro, pour le respect que j'ai pour Félix Houphouët-Boigny. C'était un grand-père". Mais, poursuit-t-il, en 2000, j'ai battu campagne à Yamoussoukro, et j'ai remporté la victoire. "Je suis venu vous demander vos suffrages", a argumenté Laurent Gbagbo. Le message est reçu dans un tonnerre d'applaudissements. Indescriptible. Même les têtes couronnées ne peuvent résister. Certains remuent la tête. En guise d'acquiescement. Tant la parole est prophétique. Car Laurent Gbagbo a des "yeux pour voir et des oreilles pour entendre les murmures. Jamais Yamoussoukro et Toumodi ne peuvent demeurer bastion d'un parti politique. On ne vote pas un parti politique, mais un candidat". Dit Laurent Gbagbo. Qui n'a pas manqué d'esquisser des pas de danse au son de la musique des artistes Galiets, avec en face de lui, l'artiste comédien, Guéhi Veh. Pour conclure que, la fête a été un succès total. Une véritable communion pour des départements qui ont opté pour Laurent Gbagbo.
Toussaint N'Gotta