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Politique Publié le mardi 5 octobre 2010 | Le Temps

Gbagbo aux populations de Toumodi et de Yamoussoukro : “Le destin de la Côte d`Ivoire est entre vos mains, je vous remets mon mandat”

© Le Temps Par DR
Election présidentielle du 31 octobre 2010 - Le président Laurent Gbagbo à Bouaké
Dimanche 3 octobre 2010. Bouaké. Le président Laurent Gbagbo rencontre les populations au stade municipal de Bouaké
Laurent Gbagbo, le candidat de La majorité présidentielle (Lmp) était hier, face aux populations des départements de Toumodi et de Yamoussoukro ainsi que celles de Didiévi, Attiégouakro et Tiébissou. Saisissant l'occasion, il a invité les Ivoiriens à se mobiliser pour la tenue du 1er tour de la présidentielle prévue pour le 31 octobre prochain. Appelant de tous ses vœux, des élections sans heurts et transparentes en Côte d'Ivoire. Le candidat de Lmp, n'a pas manqué de faire le bilan de ses 10 ans passés à la tête du pays. Qui, selon lui, ont été malheureusement émaillés d'une crise qui dure depuis septembre 2002. Du fait "de ceux qui ne voulaient pas le voir au pouvoir. Et donc qui l'ont attaqué". Mais grâce à Dieu, a-t-il dit, il est encore au pouvoir d'Etat. C'est pourquoi, a estimé Laurent Gbagbo, la Côte d'Ivoire a besoin de retrouver son lustre d'antan. Justifiant sa présence sur la scène politique, il a été précis. "Je suis venu en politique pour redresser la Côte d'ivoire et construire la capitale, Yamoussoukro. Je vous remets mon mandat. A vous de décider si vous voulez que je continue ce que j'ai entrepris pour le pays et Yamoussoukro. Le destin du pays est entre vos mains". A-t-il dit à l'endroit des populations qui ont effectué massivement le déplacement du stade municipal de Toumodi et de la Place Jean-Paul II de Yamoussoukro. Ajoutant qu'il est venu au pouvoir pour mettre de l'ordre dans la gestion des affaires d'Etat. "Je suis venu pour arranger les choses qui ont été dérangées. Ceux qui mangeaient dans les mains de Félix Houphouët-Boigny et qui n'ont pas pensé à poursuivre ses projets, Dieu les voit", a dit Laurent Gbagbo, faisant allusion à la gestion d'Henri Konan Bédié. Qui pendant ses sept années de pouvoir, a tourné dos à Yamoussoukro, sans le moindre investissement. Or, depuis qu'il (Gbagbo) est au pouvoir, il a fait d'énormes investissements dans le cadre du transfert de la capitale à Yamoussoukro. Le candidat de Lmp n'occultant pas la campagne électorale à venir avec ses cortèges de promesses, a invité à la vigilance. Proposant aux populations de faire le bon choix, celui qui œuvre pour leur bien-être. "Choisissez quelqu'un qui est courageux, honnête, clairvoyant", a-t-il recommandé aux populations de Yamoussoukro et Toumodi. Tous les candidats se doivent de dire la vérité aux électeurs. La Côte d'Ivoire ayant besoin de se développer. "Je ne travaille pas sur la base de considérations ethniques, religieuses ou autres. Nous devons penser à la consolidation de la Côte d'Ivoire. Faites donc le choix du relèvement de la Côte d'Ivoire", s'est empressé de souligner Laurent Gbagbo dans son adresse. Au cours de laquelle, il a promis s'attaquer aux problèmes de fond du pays s'il est réélu. Notamment, en créant une banque de l'emploi. Pour freiner la paupérisation. J'ai trouvé la Côte d'Ivoire, a rappelé Laurent Gbagbo, plongée dans une dette extérieure de 6000 milliards de Fcfa. Que depuis mon accession au pouvoir, j'ai commencé à éponger. "Le 31 octobre aura lieu la présidentielle. C'est le peuple qui décidera s'il veut se développer ou périr", a prévenu Laurent Gbagbo. Devant des populations très enthousiasmées. Non sans ajouter que tous les candidats sont au marché. Au peuple de faire le choix qui lui sied.

Toussaint N'Gotta
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