Le Président de la République Laurent Gbagbo s'est rendu hier mardi 5 octobre 2010, dans la région du N'Zi-Comoé.
Le chef de l'Etat était hier, dans les départements de Bongouanou et de Dimbokro. Objectif, apporter la nouvelle de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre 2010. Ainsi, devant les populations de Bongouanou où il était en fin de matinée et devant celles de Dimbokro en début d'après-midi, le discours est resté le même. "Je suis venu dans le N'Zi-Comoé pour vous dire que moi aussi, je suis candidat. Bientôt, nous allons aller aux élections. Je vous invite à faire le choix du candidat courageux et celui du candidat qui doit aider la Côte d'Ivoire à aller de l'avant". Et Laurent Gbagbo, d'évoquer ses réalisations durant son mandat, mais surtout durant la période de crise. "Lorsque j'ai été élu en 2000, des gens ont voulu limiter mon mandat à 2 ans. Mais puisque Dieu ne dormant pas, ils l'ont plutôt multiplié par 5 et aujourd'hui, cela fait dix (10) ans que je suis au pouvoir. Quelque fois en train de gérer une crise militaro politique, quelquefois, en train de construire la Côte d'Ivoire. En dix ans, j'ai fait plus que ce qu'aucun de mes adversaires n'a pu faire au moment de leur règne". Il a rappelé les grandes lignes de sa politique. Et révélé qu'en 2000, lorsqu'il prenait le pouvoir, l'économie ivoirienne était affaissée, l'école désorganisée, l'armée ivoirienne démobilisée, le corps préfectoral desorganisé. "Aujourd'hui, les Enseignants ne sont plus démobilisés, les militaires ont retrouvé leur dignité et leur force de frappe en tant que Force de défense et de sécurité. L'économie est debout, le Corps préfectoral n'est plus démobilisé. Aujourd'hui, vous pouvez vendre le cacao à 1100frs au lieu de 4OOfrs en 2000. Je suis en train de terminer l'autoroute de Yamoussoukro, ainsi que la Présidence de la République qui sera livrée en 2012 et l'Assemblée nationale qui, elle aussi, sera livrée en 2011". Le Président ajoute, par ailleurs, qu'avant lui, il y a eu des chefs d'Etat qui n'ont rien fait de Yamoussoukro, alors qu'une loi avait été votée en 1983, proclamant Yamoussoukro comme étant la capitale politique de la Côte d'Ivoire. Abordant la question de son combat pour la Démocratie, le chef de l'Etat a relevé toutes les difficultés rencontrées en cours de chemin. "Lorsque je me battais pour la démocratie en Côte d'Ivoire, on me prenait pour un fou. On me malmenait et pourtant, ceux qui me maltraitaient bénéficient aujourd'hui, des fruits de cette démocratie. Ils font campagne sans être inquiétés. Ils veulent devenir Président de la République. Dites-leur qu'on ne devient pas Président de la République pour s'asseoir à la Présidence. On devient Président de la République pour se mettre au service de son peuple. Demandez-leur, où étaient-ils lorsqu'on se battait pour la démocratie et pour la liberté de la Côte d'Ivoire". A-t-il dit avant de vanter les mérites de son ancien Premier ministre qui, a-t-il dit, a travaillé et bien travaillé pour la Côte d'Ivoire.
Comment N'Zi Paul David a organisé la prise de la ville par la Mouvance présidentielle
C'est le contraire qui aurait surpris les Ivoiriens. Depuis qu'il a été nommé par Pascal Affi N'Guessan en qualité de Directeur départemental de campagne du candidat de la Mouvance présidentielle, N'Zi Paul David, raconte un cadre de Dimbokro, ne manque pas d'initiative pour implanter les idéaux de Laurent Gbagbo dans sa ville natale. Et depuis son séjour à la Présidence en tant que directeur adjoint de cabinet de la Présidence de la République, la ville de Dimbokro et ses alentours ne jurent, aujourd'hui et, plus que jamais, par Laurent Gbagbo. Hier mardi 5 octobre 2010, à l'occasion de la visite du Président Laurent Gbagbo dans cette localité et ce, dans le cadre de sa précampagne, les populations de Dimbokro, femmes, jeunes et vieux, tous de différentes confessions religieuses mais surtout d'opinion politique diverses, se sont massivement déplacées pour accueillir, Laurent Gbagbo, non seulement l'homme d'Etat, mais et surtout le candidat des Ivoiriens. Partout dans les villages qui ceinturent le département, les mouvements des minicars se succèdent. A l'entrée de chaque village, certainement pénalisés par leur âge, ne pouvaient pas imiter les doyens à l'effet d'avoir accès à l'intérieur des cars de transport. Toutefois, ils assurent l'animation et donnent le meilleur d'eux dans ce qu'ils ont comme qualité artistique. A l'entrée de la ville, un fil indien d'individus progresse vers la place Laurent gbagbo, aménagé spécialement pour abriter la cérémonie. " Yao Kouamé, un jeune d'environ quarante ans donne les raisons de ce déferlement populaire à Dimbokro. L'homme, bien heureux de se prêter à nos questions n'éprouve aucune difficulté à livrer les secrets du directeur de cabinet présidentiel. "Je vais vous expliquer comment Dimbokro a basculé dans le camp de Gbagbo. Lorsque nous avons appris que le grand frère N'Zi Paul David a été nommé par le Président de la République, cela ne nous a pas ému. Nous avions pensé à une simple action de charme du Président Laurent Gbagbo. Mais au fur et à mesure que le temps avançait, le collaborateur de Gbagbo nous donnait la preuve que sa nomination était bien l'expression pour le Président de la République de nommer à des postes qu'il faut, les hommes qui ont une compétence requise en la matière. Cette opinion a progressivement prospéré dans notre esprit. Deuxièmement, N'Zi Paul David ne nous a jamais abandonné. En sa qualité de président du Conseil général, il a fait et bien fait ce que lui recommandaient les populations de Dimbokro et enfin, l'homme a réussi à convaincre les populations de son département que de tous les candidats à la présidentielle, seul Gbagbo peut sortir la Côte d'Ivoire de sa misère. Faisant ainsi référence à sa politique de décentralisation. Laquelle a fait de Dimbokro, un département moderne avec l'électrification des villages, l'adduction en eau potable de ces villages sans oublier la construction de centre de santé et d'écoles, y compris le reprofilage des routes. Comment ne pas rejoindre N'Zi Paul David et Laurent Gbagbo ? ". Et Léopoldine Affoué de renchérir pour dire que Dimbokro doit et va soutenir Gbagbo parce qu'il a fait en si peu de temps, ce que aucun chef d'Etat n'a pu faire, même en quarante ans de règne. En effet, la ville de Dimbokro était en effervescence. Et comme à Bongouanou, les populations de Dimbokro sont massivement sorties, et avec elles, tous les danseurs, les chansonniers y compris tous les autres artistes du département. Qui, à l'occasion, ont fait le déplacement du stade Samba Ambroise pour accueillir à leur façon, le président de la République, venu faire campagne chez eux.
Simplice Zahui
(Envoyé spécial à Dimbokro)
Le chef de l'Etat était hier, dans les départements de Bongouanou et de Dimbokro. Objectif, apporter la nouvelle de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre 2010. Ainsi, devant les populations de Bongouanou où il était en fin de matinée et devant celles de Dimbokro en début d'après-midi, le discours est resté le même. "Je suis venu dans le N'Zi-Comoé pour vous dire que moi aussi, je suis candidat. Bientôt, nous allons aller aux élections. Je vous invite à faire le choix du candidat courageux et celui du candidat qui doit aider la Côte d'Ivoire à aller de l'avant". Et Laurent Gbagbo, d'évoquer ses réalisations durant son mandat, mais surtout durant la période de crise. "Lorsque j'ai été élu en 2000, des gens ont voulu limiter mon mandat à 2 ans. Mais puisque Dieu ne dormant pas, ils l'ont plutôt multiplié par 5 et aujourd'hui, cela fait dix (10) ans que je suis au pouvoir. Quelque fois en train de gérer une crise militaro politique, quelquefois, en train de construire la Côte d'Ivoire. En dix ans, j'ai fait plus que ce qu'aucun de mes adversaires n'a pu faire au moment de leur règne". Il a rappelé les grandes lignes de sa politique. Et révélé qu'en 2000, lorsqu'il prenait le pouvoir, l'économie ivoirienne était affaissée, l'école désorganisée, l'armée ivoirienne démobilisée, le corps préfectoral desorganisé. "Aujourd'hui, les Enseignants ne sont plus démobilisés, les militaires ont retrouvé leur dignité et leur force de frappe en tant que Force de défense et de sécurité. L'économie est debout, le Corps préfectoral n'est plus démobilisé. Aujourd'hui, vous pouvez vendre le cacao à 1100frs au lieu de 4OOfrs en 2000. Je suis en train de terminer l'autoroute de Yamoussoukro, ainsi que la Présidence de la République qui sera livrée en 2012 et l'Assemblée nationale qui, elle aussi, sera livrée en 2011". Le Président ajoute, par ailleurs, qu'avant lui, il y a eu des chefs d'Etat qui n'ont rien fait de Yamoussoukro, alors qu'une loi avait été votée en 1983, proclamant Yamoussoukro comme étant la capitale politique de la Côte d'Ivoire. Abordant la question de son combat pour la Démocratie, le chef de l'Etat a relevé toutes les difficultés rencontrées en cours de chemin. "Lorsque je me battais pour la démocratie en Côte d'Ivoire, on me prenait pour un fou. On me malmenait et pourtant, ceux qui me maltraitaient bénéficient aujourd'hui, des fruits de cette démocratie. Ils font campagne sans être inquiétés. Ils veulent devenir Président de la République. Dites-leur qu'on ne devient pas Président de la République pour s'asseoir à la Présidence. On devient Président de la République pour se mettre au service de son peuple. Demandez-leur, où étaient-ils lorsqu'on se battait pour la démocratie et pour la liberté de la Côte d'Ivoire". A-t-il dit avant de vanter les mérites de son ancien Premier ministre qui, a-t-il dit, a travaillé et bien travaillé pour la Côte d'Ivoire.
Comment N'Zi Paul David a organisé la prise de la ville par la Mouvance présidentielle
C'est le contraire qui aurait surpris les Ivoiriens. Depuis qu'il a été nommé par Pascal Affi N'Guessan en qualité de Directeur départemental de campagne du candidat de la Mouvance présidentielle, N'Zi Paul David, raconte un cadre de Dimbokro, ne manque pas d'initiative pour implanter les idéaux de Laurent Gbagbo dans sa ville natale. Et depuis son séjour à la Présidence en tant que directeur adjoint de cabinet de la Présidence de la République, la ville de Dimbokro et ses alentours ne jurent, aujourd'hui et, plus que jamais, par Laurent Gbagbo. Hier mardi 5 octobre 2010, à l'occasion de la visite du Président Laurent Gbagbo dans cette localité et ce, dans le cadre de sa précampagne, les populations de Dimbokro, femmes, jeunes et vieux, tous de différentes confessions religieuses mais surtout d'opinion politique diverses, se sont massivement déplacées pour accueillir, Laurent Gbagbo, non seulement l'homme d'Etat, mais et surtout le candidat des Ivoiriens. Partout dans les villages qui ceinturent le département, les mouvements des minicars se succèdent. A l'entrée de chaque village, certainement pénalisés par leur âge, ne pouvaient pas imiter les doyens à l'effet d'avoir accès à l'intérieur des cars de transport. Toutefois, ils assurent l'animation et donnent le meilleur d'eux dans ce qu'ils ont comme qualité artistique. A l'entrée de la ville, un fil indien d'individus progresse vers la place Laurent gbagbo, aménagé spécialement pour abriter la cérémonie. " Yao Kouamé, un jeune d'environ quarante ans donne les raisons de ce déferlement populaire à Dimbokro. L'homme, bien heureux de se prêter à nos questions n'éprouve aucune difficulté à livrer les secrets du directeur de cabinet présidentiel. "Je vais vous expliquer comment Dimbokro a basculé dans le camp de Gbagbo. Lorsque nous avons appris que le grand frère N'Zi Paul David a été nommé par le Président de la République, cela ne nous a pas ému. Nous avions pensé à une simple action de charme du Président Laurent Gbagbo. Mais au fur et à mesure que le temps avançait, le collaborateur de Gbagbo nous donnait la preuve que sa nomination était bien l'expression pour le Président de la République de nommer à des postes qu'il faut, les hommes qui ont une compétence requise en la matière. Cette opinion a progressivement prospéré dans notre esprit. Deuxièmement, N'Zi Paul David ne nous a jamais abandonné. En sa qualité de président du Conseil général, il a fait et bien fait ce que lui recommandaient les populations de Dimbokro et enfin, l'homme a réussi à convaincre les populations de son département que de tous les candidats à la présidentielle, seul Gbagbo peut sortir la Côte d'Ivoire de sa misère. Faisant ainsi référence à sa politique de décentralisation. Laquelle a fait de Dimbokro, un département moderne avec l'électrification des villages, l'adduction en eau potable de ces villages sans oublier la construction de centre de santé et d'écoles, y compris le reprofilage des routes. Comment ne pas rejoindre N'Zi Paul David et Laurent Gbagbo ? ". Et Léopoldine Affoué de renchérir pour dire que Dimbokro doit et va soutenir Gbagbo parce qu'il a fait en si peu de temps, ce que aucun chef d'Etat n'a pu faire, même en quarante ans de règne. En effet, la ville de Dimbokro était en effervescence. Et comme à Bongouanou, les populations de Dimbokro sont massivement sorties, et avec elles, tous les danseurs, les chansonniers y compris tous les autres artistes du département. Qui, à l'occasion, ont fait le déplacement du stade Samba Ambroise pour accueillir à leur façon, le président de la République, venu faire campagne chez eux.
Simplice Zahui
(Envoyé spécial à Dimbokro)