« Leur corps et ossement sont très demandés. Les parents prennent beaucoup de précautions. Ils viennent vérifier régulièrement l’état de la tombe. Ils veulent être fixés car les ossements des albinos sont très prisés. Il nous assiègent, révèle un agent municipal, gérant d’un cimetière. Il ne manque pas d’indiquer que ‘’les albinos sont très demandés. Un autre fossoyeur soutient : « quelques fois, nous sommes obligé d’ouvrir (Ndrl : profaner) plusieurs tombes avant de trouver celui d’un albinos’’. Le commerce se fait, il existe. On feint de l’ignorer. Surtout, parce que les demandeurs sont des autorités qui cachent bien leur jeu. Les « livreurs », les « vendeurs » restent dans leur petit coin. Avec le commerce des albinos et la vente de leurs ossements, des tractations sont faites que l’on veut utiliser pour masquer les exactions contre une race de personnes, qui a le tort de passer pour être une race d’individus procurant le bonheur. Qui croirait le contraire ? Ils sont nombreux, ces tueurs, ces assassins d’albinos qui ne sont pas prêts à abandonner. Le plus dangereux, c’est que ceux qui devraient conduire la repression sont des criminels. Une promotion, la réussite à un concours, gain facile de l’argent, assassinat d’un ennemi… Tout passe par la dissection d’un albinos. Pauvre des membres de cette communauté.
T. B.T
T. B.T