La Direction départementale de campagne (Ddc) du candidat Laurent Gbagbo à Biankouma a été investie par le président Laurent Dona Fologo, le dimanche dernier, dans ledit département.
Le stade la “Concorde” de Biankouma a fait le plein ce jour-là. Plusieurs milliers de personnes ont répondu à l'invitation du Ddc du candidat Gbagbo à Biankouma, le ministre Alphonse Douati. Pour l'investiture de la Direction départementale de campagne (Ddc) du candidat Gbagbo dont le ministre en est le Directeur, les populations des 17 tribus et des 135 villages du département ont tenu à être des témoins privilégiés. Elles apportent ainsi, non seulement leur soutien à leur fils Douati qui les a assisté de façon permanente depuis mars 2007. Mais elles ont aussi par ce fait, démontré publiquement leur adhésion à la cause du candidat de La majorité présidentielle (Lmp), en attendant de le prouver dans les urnes, le 31 octobre 2010. Cette cérémonie organisée dans la certitude de grande maîtrise des principaux indicateurs de réussite, vient pour rassurer le candidat de Lmp que Biankouma, terre natale de l'inspirateur de la seconde République de Côte d'ivoire, Robert Guéi, est prêt pour lui.
Parrain de ladite cérémonie, c'est au président Dona Fologo qu'est revenu l'honneur d'investir officiellement la Ddc de Biankouma. En remettant une queue de cheval aux couleurs rouge et blanc. Symbole de la pureté et du pouvoir dans la pure tradition Dan. Qui veut que ce soit un allié du Yacouba qui l'investisse de son pouvoir. Selon le Ddc, Douati " l'organisation de l'équipe de campagne se veut à la fois souple, dynamique et surtout proche de l'électorat. Tout en épousant les réalités géographiques et sociologiques du terroir ". Ainsi donc, elle se compose comme suit : un (01) Comité de stratégie électorale de 40 membres ; trente cinq (35) directeurs locaux de campagne (Dlc) dotés de motos ; trois cent (300) Gases dont chacun comporte un (1) bureau de 20 membres. La Ddc de Biankouma dispose d'une équipe électorale de 7 000 personnes lancées à l'assaut de 31 000 électeurs. Les 7 000 personnes membres de l'équipe électorale, étant toutes inscrites sur la liste électorale. Donc déjà acquises.
" Loin de nous l'idée de faire un simple remplissage, il s'agit d'une organisation méthodique, pensée et conçue avec l'appui de la chefferie et des cadres. C'est une réalité vivante dont les animateurs sont répartis dans tous les villages. Tous les mouvements et partis membres de Lmp reconnus au niveau national y siègent ".
Une approche méthodologique basée sur un objectif axé sur un résultat précis qui se résume en la victoire du Président Laurent Gbagbo. " Biankouma s'organise en sa faveur et avance pour sa victoire. Malgré l'humilité qui le caractérise, Biankouma affirme, par ma voix, qu'il accordera à Laurent Gbagbo au minimum 75% des suffrages. Ce chiffre n'est qu'un plancher. Il est réaliste, hautement réaliste et sera réalisé. Car, en effet, nos parents sont prêts pour le Président Gbagbo. Ils le sont car c'est eux qui ont vécu la guerre. C'est eux qui, plus que les autres, connaissent les valeurs de la paix. Ils voteront Laurent Gbagbo d'abord pour leur bonheur dont le début d'application fait déjà leur bonheur. A Biankouma, c'est Gbagbo qui gagne, point barre ", a soutenu le Ddc officiellement investi.
Le ministre Douati en a profité pour rendre un hommage appuyé au chef de l'Etat ivoirien. Dont le génie politique a pu permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver la paix et au département de Biankouma d'abriter une cérémonie électorale.
Prenant la parole, le parrain de la cérémonie, le président du Conseil économique et social (Ces), Laurent Dona Fologo s'est adressé fermement au commando de leur candidat :
" N'acceptez pas la politique de l'hypocrisie. N'acceptez pas la politique des larmes de crocodiles. N'acceptez pas qu'aujourd'hui tout le monde dise : “j'ai les mains vierges”. Mais qui a amené la guerre ? Qui a préparé les jeunes à Ouagadougou pendant 2 ans? Qui a financé les armes lourdes à Bouaké et ailleurs ? Lorsqu'ils auront répondu à ces questions, le vote sera facile pour vous. Faites confiance à celui qui veut vous aider. Ne rejetez aucune voix. Faites de la place à ceux qui viennent vous aider. Il ne faut pas que les querelles d'hier, vous empêchent d'avancer. Nous allons légitimer le Président Laurent Gbagbo, afin qu'il soit le seul chef. Les autres iront le saluer et le féliciter. Si nous voulons gagner, disons la vérité aux Ivoiriens ".
Le vagabond de la paix, s'est ensuite souvenu de ses premières heures d'engagement démocratique. “Lorsqu'en 2000, le peuple de Côte d'Ivoire a élu Gbagbo comme Président de la République, après 25 années d'opposition, de souffrance, d'humiliation, d'exil…j'ai été l'un des premiers démocrates à accepter qu'on essaye quelqu'un d’autre pour voir de quoi il est capable. Le parti auquel j'appartenais s'appelait Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). Il doit donc accepter la démocratie. Mes compagnons, appuyés par ceux qui n'ont jamais accepté d'être les dominateurs de leur ancienne colonie, ont tout mis en œuvre pour empêcher le Président Gbagbo de travailler. Pis, ils sont dans un gouvernement et ils critiquent le Président de la République. J'ai dit non. C'est pourquoi, je suis parti du Pdci”.
Rappelant que le gouvernement fabriqué qui est imposé n'a d'objectif que l'échec et un bilan négatif du Président. “En 22 ans de gouvernement, je n'ai jamais vu ce type de gouvernement dans le monde entier. Très tôt, j'ai dit que ce gouvernement ne peut marcher. Parce que je n'ai jamais vu une équipe de football qui a un capitaine et dans laquelle les uns jouent contre les autres, dès que le coup d'envoi est donné. On ne peut pas marquer de but dans ces conditions. Il faut rappeler cela à ceux qui demandent le bilan de Gbagbo. Ayez-en le courage !” Leur a recommandé le membre du Conseil politique du candidat Gbagbo.
Avant de leur dire ce qu'ils ont à faire le 31 octobre prochain. " Nous allons aux élections le 31 octobre 2010. Il n'y a aucun doute. La seule punition que vous pouvez leur infliger est qu'ils aient très peu de bulletins de vote dans les urnes. Il faut punir ceux qui ont retardé la Côte d'Ivoire. Il faut punir ceux qui ont versé le sang ivoirien. Il faut punir ceux qui ont empêché nos parents d'aller dans les plantations. Je n'en veux à personne et je ne suis contre personne. Mais je veux qu'un chat s'appelle un chat. C'est votre seule arme. Sinon, qu'est-ce que vous pouvez leur faire ? Je suis venu vous dire de voter Gbagbo pour que la Côte d'Ivoire avance”. Fologo a aussi souhaité que ceux qu'on appelle " les campagnards voltigeurs de Lmp", c'est-à-dire les gens qui ont le courage de parler et qui parlent fort, épaulent les Ddc. Avant d'offrir 6 millions de Fcfa aux Dlc, pour parachever leur mission dans le département.
Pour leur part, les chefs de cantons et villages ont déclaré, par la voix du patriarche qui a fait la libation avec une calebasse d'eau et de colas en main, qu'ils sont prêts à suivre leur fils, pour l'aboutissement du combat du président Laurent Gbagbo. “C'est lui que nous allons voter”, a-t-il assuré, avant de verser le contenu de la calebasse. Marquant leur soutien au chef de l'Etat.
Frimo D. Koukou
Envoyé spécial à Biankouma
koukoudf@yahoo.fr
Le stade la “Concorde” de Biankouma a fait le plein ce jour-là. Plusieurs milliers de personnes ont répondu à l'invitation du Ddc du candidat Gbagbo à Biankouma, le ministre Alphonse Douati. Pour l'investiture de la Direction départementale de campagne (Ddc) du candidat Gbagbo dont le ministre en est le Directeur, les populations des 17 tribus et des 135 villages du département ont tenu à être des témoins privilégiés. Elles apportent ainsi, non seulement leur soutien à leur fils Douati qui les a assisté de façon permanente depuis mars 2007. Mais elles ont aussi par ce fait, démontré publiquement leur adhésion à la cause du candidat de La majorité présidentielle (Lmp), en attendant de le prouver dans les urnes, le 31 octobre 2010. Cette cérémonie organisée dans la certitude de grande maîtrise des principaux indicateurs de réussite, vient pour rassurer le candidat de Lmp que Biankouma, terre natale de l'inspirateur de la seconde République de Côte d'ivoire, Robert Guéi, est prêt pour lui.
Parrain de ladite cérémonie, c'est au président Dona Fologo qu'est revenu l'honneur d'investir officiellement la Ddc de Biankouma. En remettant une queue de cheval aux couleurs rouge et blanc. Symbole de la pureté et du pouvoir dans la pure tradition Dan. Qui veut que ce soit un allié du Yacouba qui l'investisse de son pouvoir. Selon le Ddc, Douati " l'organisation de l'équipe de campagne se veut à la fois souple, dynamique et surtout proche de l'électorat. Tout en épousant les réalités géographiques et sociologiques du terroir ". Ainsi donc, elle se compose comme suit : un (01) Comité de stratégie électorale de 40 membres ; trente cinq (35) directeurs locaux de campagne (Dlc) dotés de motos ; trois cent (300) Gases dont chacun comporte un (1) bureau de 20 membres. La Ddc de Biankouma dispose d'une équipe électorale de 7 000 personnes lancées à l'assaut de 31 000 électeurs. Les 7 000 personnes membres de l'équipe électorale, étant toutes inscrites sur la liste électorale. Donc déjà acquises.
" Loin de nous l'idée de faire un simple remplissage, il s'agit d'une organisation méthodique, pensée et conçue avec l'appui de la chefferie et des cadres. C'est une réalité vivante dont les animateurs sont répartis dans tous les villages. Tous les mouvements et partis membres de Lmp reconnus au niveau national y siègent ".
Une approche méthodologique basée sur un objectif axé sur un résultat précis qui se résume en la victoire du Président Laurent Gbagbo. " Biankouma s'organise en sa faveur et avance pour sa victoire. Malgré l'humilité qui le caractérise, Biankouma affirme, par ma voix, qu'il accordera à Laurent Gbagbo au minimum 75% des suffrages. Ce chiffre n'est qu'un plancher. Il est réaliste, hautement réaliste et sera réalisé. Car, en effet, nos parents sont prêts pour le Président Gbagbo. Ils le sont car c'est eux qui ont vécu la guerre. C'est eux qui, plus que les autres, connaissent les valeurs de la paix. Ils voteront Laurent Gbagbo d'abord pour leur bonheur dont le début d'application fait déjà leur bonheur. A Biankouma, c'est Gbagbo qui gagne, point barre ", a soutenu le Ddc officiellement investi.
Le ministre Douati en a profité pour rendre un hommage appuyé au chef de l'Etat ivoirien. Dont le génie politique a pu permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver la paix et au département de Biankouma d'abriter une cérémonie électorale.
Prenant la parole, le parrain de la cérémonie, le président du Conseil économique et social (Ces), Laurent Dona Fologo s'est adressé fermement au commando de leur candidat :
" N'acceptez pas la politique de l'hypocrisie. N'acceptez pas la politique des larmes de crocodiles. N'acceptez pas qu'aujourd'hui tout le monde dise : “j'ai les mains vierges”. Mais qui a amené la guerre ? Qui a préparé les jeunes à Ouagadougou pendant 2 ans? Qui a financé les armes lourdes à Bouaké et ailleurs ? Lorsqu'ils auront répondu à ces questions, le vote sera facile pour vous. Faites confiance à celui qui veut vous aider. Ne rejetez aucune voix. Faites de la place à ceux qui viennent vous aider. Il ne faut pas que les querelles d'hier, vous empêchent d'avancer. Nous allons légitimer le Président Laurent Gbagbo, afin qu'il soit le seul chef. Les autres iront le saluer et le féliciter. Si nous voulons gagner, disons la vérité aux Ivoiriens ".
Le vagabond de la paix, s'est ensuite souvenu de ses premières heures d'engagement démocratique. “Lorsqu'en 2000, le peuple de Côte d'Ivoire a élu Gbagbo comme Président de la République, après 25 années d'opposition, de souffrance, d'humiliation, d'exil…j'ai été l'un des premiers démocrates à accepter qu'on essaye quelqu'un d’autre pour voir de quoi il est capable. Le parti auquel j'appartenais s'appelait Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). Il doit donc accepter la démocratie. Mes compagnons, appuyés par ceux qui n'ont jamais accepté d'être les dominateurs de leur ancienne colonie, ont tout mis en œuvre pour empêcher le Président Gbagbo de travailler. Pis, ils sont dans un gouvernement et ils critiquent le Président de la République. J'ai dit non. C'est pourquoi, je suis parti du Pdci”.
Rappelant que le gouvernement fabriqué qui est imposé n'a d'objectif que l'échec et un bilan négatif du Président. “En 22 ans de gouvernement, je n'ai jamais vu ce type de gouvernement dans le monde entier. Très tôt, j'ai dit que ce gouvernement ne peut marcher. Parce que je n'ai jamais vu une équipe de football qui a un capitaine et dans laquelle les uns jouent contre les autres, dès que le coup d'envoi est donné. On ne peut pas marquer de but dans ces conditions. Il faut rappeler cela à ceux qui demandent le bilan de Gbagbo. Ayez-en le courage !” Leur a recommandé le membre du Conseil politique du candidat Gbagbo.
Avant de leur dire ce qu'ils ont à faire le 31 octobre prochain. " Nous allons aux élections le 31 octobre 2010. Il n'y a aucun doute. La seule punition que vous pouvez leur infliger est qu'ils aient très peu de bulletins de vote dans les urnes. Il faut punir ceux qui ont retardé la Côte d'Ivoire. Il faut punir ceux qui ont versé le sang ivoirien. Il faut punir ceux qui ont empêché nos parents d'aller dans les plantations. Je n'en veux à personne et je ne suis contre personne. Mais je veux qu'un chat s'appelle un chat. C'est votre seule arme. Sinon, qu'est-ce que vous pouvez leur faire ? Je suis venu vous dire de voter Gbagbo pour que la Côte d'Ivoire avance”. Fologo a aussi souhaité que ceux qu'on appelle " les campagnards voltigeurs de Lmp", c'est-à-dire les gens qui ont le courage de parler et qui parlent fort, épaulent les Ddc. Avant d'offrir 6 millions de Fcfa aux Dlc, pour parachever leur mission dans le département.
Pour leur part, les chefs de cantons et villages ont déclaré, par la voix du patriarche qui a fait la libation avec une calebasse d'eau et de colas en main, qu'ils sont prêts à suivre leur fils, pour l'aboutissement du combat du président Laurent Gbagbo. “C'est lui que nous allons voter”, a-t-il assuré, avant de verser le contenu de la calebasse. Marquant leur soutien au chef de l'Etat.
Frimo D. Koukou
Envoyé spécial à Biankouma
koukoudf@yahoo.fr