Le président de la République, Laurent Gbagbo, candidat de La Majorité présidentielle, a animé, hier, à Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, son meeting de précampagne. Un rassemblement placé sous le signe de la spiritualité, du spectacle, de la bonne humeur et de la communion populaire.
Face à l’immense foule réunie, Laurent Gbagbo a été emballé. Sur le coup de 16h, juste avant de prendre la parole, le candidat de La Majorité présidentielle n’a pas résisté à l’envie de danser. Et il s’y est mis, appuyé par sa fille, Gado. Dans ses gestes, les spécialistes ont dû reconnaître des pas de zouglou, d’alloukou et, peut-être, du bolloye, la célèbre danse locale. La foule ne s’est pas retenue. Elle s’est libérée en exultant et scandant : “ Puissanci, Gbagbo puissanci, a mangni dè !” (Gbagbo est trop puissant !”). Juste derrière le nouveau danseur de Korhogo, sous l’abri officiel, Laurent Dona Fologo (président du Conseil économique et social, coordonateur de la manifestation), le général Yssouf Koné (Grand Chancelier de l’Ordre national), Dr. Issa Malick Coulibaly (directeur national de campagne, DNC) et le parterre de hautes personnalités du nord acquises à sa cause ont laissé libre cours à leur joie, applaudissant à tout rompre.
A Korhogo, le meeting de précampagne du président Laurent Gbagbo organisé, hier jeudi 7 octobre, a pris une allure de fête populaire devant “20.000 à 25.000 personnes dénombrées par la sécurité à l’intérieur du stade municipal de Korhogo”, selon Dr. Issa Malick Coulibaly. Le meetting avait débuté sur des airs de haute spiritualité. Il a été successivement confié aux soins des mannes ancestrales à travers les libations du doyen Lèlourou de Dokaha, doyen des chefs des sept villages alliés de la famille de feu le patriarche Gon ; à Allah par les prières de l’imam Koné Idriss Koudouss, fraîchement arrivé d’un voyage en Europe et accouru à Korhogo pour accueillir le président Gbagbo, l’homme qui, pour lui, n’appartient plus à une ethnie, religion ou région, “puisqu’il a la destinée de toute la Nation” ; au Dieu des chrétiens par le révérend-docteur Jean jacques Nielbien (évangéliste) et Père Stéphane de la cathédrale de Korhogo.
En prenant la parole, Laurent Gbagbo a dressé un sombre bilan des huit années de guerre infligée à la Côte d’Ivoire et qui a particulièrement retardé le développement du nord du pays. Il a invité les Ivoiriens à ne plus jamais prendre les armes pour espérer résoudre leurs frustrations. Aussi, pour la relance de l’économie agricole au nord, Laurent Gbagbo a-t-il promis d’ordonner, dès la semaine prochaine, de sérieuses études pour redynamiser les cultures du coton, de l’anacarde et des mangues dans la région des Savanes. Enfin, au titre de l’Education nationale, le président-candidat a trouvé “juste” la doléance des cadres de la région de faire de l’Unité de recherche de Korhogo une université autonome. “J’ai demandé un découpage de la Côte d’Ivoire en dix régions. Cela nous permettra de donner à chaque région une université et un Centre hospitalier universitaire, CHU”, a rassuré Laurent Gbagbo.
Avant lui, Dr. Issa Malick Coulibaly, le ministre Karamoko Abdul Karim, M. Doulaye Coulibaly, le ministre Traoré Doya Mamadou et Me Lanciné Gon Coulibaly se sont succédé au micro pour promettre, tous, au nom des cadres, des populations et des chefs traditionnels, “la victoire du candidat Gbagbo au soir du 31 octobre 2010”. Séance tenante, ils ont offert la somme de 20 millions FCFA au candidat de LMP comme contribution aux frais de sa campagne. Ils ont d’ailleurs été suivis en cela par le Mouvement des ex-rebelles pour la victoire de Laurent Gbagbo (MECOVIG, une association de soutien regroupant pour l’instant, 300 ex-combattants rebelles)
César Etou
cesaretou2002@yahoo.fr envoyé spécial à Korhogo
Face à l’immense foule réunie, Laurent Gbagbo a été emballé. Sur le coup de 16h, juste avant de prendre la parole, le candidat de La Majorité présidentielle n’a pas résisté à l’envie de danser. Et il s’y est mis, appuyé par sa fille, Gado. Dans ses gestes, les spécialistes ont dû reconnaître des pas de zouglou, d’alloukou et, peut-être, du bolloye, la célèbre danse locale. La foule ne s’est pas retenue. Elle s’est libérée en exultant et scandant : “ Puissanci, Gbagbo puissanci, a mangni dè !” (Gbagbo est trop puissant !”). Juste derrière le nouveau danseur de Korhogo, sous l’abri officiel, Laurent Dona Fologo (président du Conseil économique et social, coordonateur de la manifestation), le général Yssouf Koné (Grand Chancelier de l’Ordre national), Dr. Issa Malick Coulibaly (directeur national de campagne, DNC) et le parterre de hautes personnalités du nord acquises à sa cause ont laissé libre cours à leur joie, applaudissant à tout rompre.
A Korhogo, le meeting de précampagne du président Laurent Gbagbo organisé, hier jeudi 7 octobre, a pris une allure de fête populaire devant “20.000 à 25.000 personnes dénombrées par la sécurité à l’intérieur du stade municipal de Korhogo”, selon Dr. Issa Malick Coulibaly. Le meetting avait débuté sur des airs de haute spiritualité. Il a été successivement confié aux soins des mannes ancestrales à travers les libations du doyen Lèlourou de Dokaha, doyen des chefs des sept villages alliés de la famille de feu le patriarche Gon ; à Allah par les prières de l’imam Koné Idriss Koudouss, fraîchement arrivé d’un voyage en Europe et accouru à Korhogo pour accueillir le président Gbagbo, l’homme qui, pour lui, n’appartient plus à une ethnie, religion ou région, “puisqu’il a la destinée de toute la Nation” ; au Dieu des chrétiens par le révérend-docteur Jean jacques Nielbien (évangéliste) et Père Stéphane de la cathédrale de Korhogo.
En prenant la parole, Laurent Gbagbo a dressé un sombre bilan des huit années de guerre infligée à la Côte d’Ivoire et qui a particulièrement retardé le développement du nord du pays. Il a invité les Ivoiriens à ne plus jamais prendre les armes pour espérer résoudre leurs frustrations. Aussi, pour la relance de l’économie agricole au nord, Laurent Gbagbo a-t-il promis d’ordonner, dès la semaine prochaine, de sérieuses études pour redynamiser les cultures du coton, de l’anacarde et des mangues dans la région des Savanes. Enfin, au titre de l’Education nationale, le président-candidat a trouvé “juste” la doléance des cadres de la région de faire de l’Unité de recherche de Korhogo une université autonome. “J’ai demandé un découpage de la Côte d’Ivoire en dix régions. Cela nous permettra de donner à chaque région une université et un Centre hospitalier universitaire, CHU”, a rassuré Laurent Gbagbo.
Avant lui, Dr. Issa Malick Coulibaly, le ministre Karamoko Abdul Karim, M. Doulaye Coulibaly, le ministre Traoré Doya Mamadou et Me Lanciné Gon Coulibaly se sont succédé au micro pour promettre, tous, au nom des cadres, des populations et des chefs traditionnels, “la victoire du candidat Gbagbo au soir du 31 octobre 2010”. Séance tenante, ils ont offert la somme de 20 millions FCFA au candidat de LMP comme contribution aux frais de sa campagne. Ils ont d’ailleurs été suivis en cela par le Mouvement des ex-rebelles pour la victoire de Laurent Gbagbo (MECOVIG, une association de soutien regroupant pour l’instant, 300 ex-combattants rebelles)
César Etou
cesaretou2002@yahoo.fr envoyé spécial à Korhogo