Il y a dans la vie des êtres humains, des aventures qui ne s'oublient pas aussitôt. Les intempéries de la vie n'ont point altéré la sincérité et la fidélité qui fondent certaines amitiés notamment celles qui sont bâties dans les circonstances exceptionnelles et purgatoires. 39 ans après ces souvenirs douloureux mais fortifiants, les anciens compagnons de Séguéla et de Bouaké du Président Laurent Gbagbo ont retroussé leurs manches pour descendre dans l'arène en vue de la réélection de leur frère et ami, Laurent Gbagbo, qu'ils ont connu et côtoyé au camp militaire de Séguéla et au service civique de Bouaké en 1971. Tous martyres de la politique répressive du Bélier de Yamoussoukro. Les grands hommes se rencontrent toujours. Le destin a voulu qu'à cette période, les Ivoiriens, jeunes pour la plupart des élèves et étudiants trouvent un Laurent Gbagbo, professeur éclairé et démocrate dans un camp militaire pour pratiquement le même délit. La liberté d'expression. Plus de 30 ans, les choses ayant évolué dans le sens de leur combat entamé depuis 1971, devenus acteurs pour certains de la vie politique et observateurs pour d'autres, les anciens compagnons de Séguéla et de Bouaké sont déterminés à achever la lutte. En donnant un second mandat (le vrai espérons-le) à un des leurs. Laurent Gbagbo. Ne dit-on pas que dans une bataille de nuit, seuls les initiés se reconnaissent. En avant pour le plébiscite du candidat Laurent Gbagbo avec les anciens compagnons de Séguéla et de Bouaké.
Zéré de Mahi
Zéré de Mahi