PARIS - L'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié assure que s'il est élu au scrutin présidentiel prévu le 31 octobre en Côte d'Ivoire, il effectuera le "dernier mandat" de sa carrière, dans un entretien
à l'hebdomadaire Jeune Afrique à paraître lundi.
"Si je suis élu, ce sera mon dernier mandat", dit sans détour l'ancien chef de l'Etat (1993-1999), assurant être "l'un des meilleurs candidats" parce qu'il a, à 76 ans, "l'expérience de l'âge" et a déjà "occupé tous les postes" importants à la tête du pays.
En cas de défaite, l'opposant au président Laurent Gbagbo promet de se retirer des affaires publiques: "Je trouverai une autre forme d'existence. Mais pas dans l'arène publique".
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, la présidentielle est destinée à clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord occupé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles.
Arrivé à la tête de l'Etat à la mort du "père de la nation" Félix Houphouët-Boigny en 1993, Henri Konan Bédié a été élu président en 1995 et été renversé quatre ans plus tard lors d'un coup d'Etat militaire.
De nombreux observateurs lui attribuent la paternité du concept aux relents xénophobes d'"ivoirité", qui a contribué en 2000 à écarter la candidature de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, devenu depuis son allié au sein d'une coalition d'opposants à Gbagbo, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
En cas de victoire à la présidentielle d'octobre, il n'exclut pas de nommer M. Ouattara à la tête du gouvernement: "Je crois que c'est tout à fait possible", dit-il.
Jugeant désastreux le bilan de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié "pronostique plutôt un second tour entre le PDCI (son parti) et le RDR (celui de Ouattara)".
Enfin, il juge primordial la sécurisation de l'élection et "demande un renforcement de l'Onuci (la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire) sur une base temporaire", ainsi que le déploiement massif d'observateurs pour garantir la crédibilité du vote.
à l'hebdomadaire Jeune Afrique à paraître lundi.
"Si je suis élu, ce sera mon dernier mandat", dit sans détour l'ancien chef de l'Etat (1993-1999), assurant être "l'un des meilleurs candidats" parce qu'il a, à 76 ans, "l'expérience de l'âge" et a déjà "occupé tous les postes" importants à la tête du pays.
En cas de défaite, l'opposant au président Laurent Gbagbo promet de se retirer des affaires publiques: "Je trouverai une autre forme d'existence. Mais pas dans l'arène publique".
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, la présidentielle est destinée à clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord occupé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles.
Arrivé à la tête de l'Etat à la mort du "père de la nation" Félix Houphouët-Boigny en 1993, Henri Konan Bédié a été élu président en 1995 et été renversé quatre ans plus tard lors d'un coup d'Etat militaire.
De nombreux observateurs lui attribuent la paternité du concept aux relents xénophobes d'"ivoirité", qui a contribué en 2000 à écarter la candidature de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, devenu depuis son allié au sein d'une coalition d'opposants à Gbagbo, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
En cas de victoire à la présidentielle d'octobre, il n'exclut pas de nommer M. Ouattara à la tête du gouvernement: "Je crois que c'est tout à fait possible", dit-il.
Jugeant désastreux le bilan de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié "pronostique plutôt un second tour entre le PDCI (son parti) et le RDR (celui de Ouattara)".
Enfin, il juge primordial la sécurisation de l'élection et "demande un renforcement de l'Onuci (la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire) sur une base temporaire", ainsi que le déploiement massif d'observateurs pour garantir la crédibilité du vote.