La Côte d’Ivoire aborde la dernière ligne droite de la présidentielle. Qui va permettre à tous les Ivoiriens de retrouver la quiétude qu’ils ont perdue depuis l’avènement du FPI et de ‘‘Gbagbo’’, au pouvoir. Cela passe par un devoir de mémoire de tous les fils et filles, militants du PDCI-RDA. Qui doivent se tenir prêts à faire revenir Henri Konan Bédié au pouvoir. Un pouvoir dont il a été dépossédé et qu’il va retrouver sous peu, grâce à tous ceux qui croient en la valeur de la Côte d’Ivoire. En effet, l’arrivée de Laurent Gbagbo, au forceps au pouvoir, a renvoyé la Côte d’Ivoire au temps du stade embryonnaire. Plongeant aujourd’hui, ce pays qui peut paraître comme un scandale agricole et géologique, dans un état de délabrement avancé. Avec une économie exsangue. Que seuls ceux qui ont le ventre bedonnant et le porte-monnaie garni semblent ne pas voir. Tant leur fortune leur bouche la vue. Les empêchant de voir devant et autour d’eux, la misère ambiante. Cette misère que le coup d’Etat de 1999 a plutôt imposé aux pauvres Ivoiriens qui n’avaient pas du tout de ce coup de force que Laurent Gbagbo applaudissait avec délectation en le qualifiant de ‘‘salutaire … qui fait avancer la démocratie’’. Un peu incongru tout de même que celui qui prétend être un fils des élections donc de facto de la démocratie, et surtout foncièrement de gauche, ne peut tenir un tel langage. Ni soutenir de telles affirmations. D’où qu’elles viennent. Malheureusement, la honteuse attaque contre la patrie n’a rien résolu. Au contraire ! De nombreux Ivoiriens ne comprennent pas pourquoi, à quelques dix mois des élections présidentielles, un coup d’Etat en Côte d’Ivoire. Mais le mal est fait et tous les Ivoiriens souffrent. Aussi bien sur le plan sécuritaire, alimentaire que spirituel et que sais-je ! Au plan sécuritaire, comme le disait le Président Henri Konan Bédié, l’autorité de l’Etat a été mise à mal tout le long de cette décennie noire. Et c’est ce que veut changer le candidat du PDCI-RDA quand il dit ‘‘En tout premier lieu, il conviendra de restaurer l`autorité de l`Etat et de renouer avec la conscience républicaine. L`anarchie délibérément instaurée dans notre pays, l`irrévérence, l`incivisme et le désordre qui en ont résulté, ont gravement atteint l`autorité de l`Etat et paralysé son fonctionnement. Constamment sollicitée pour imposer la dictature, la rue, sous la houlette du FPI, a remplacé les institutions de la République. Il n’y a plus d’Etat, les Institutions n`existent plus que de nom, entraînant la dilution de l`autorité. Ses prérogatives ne sont plus exercées que par des personnes ne détenant aucun mandat du peuple et ne disposant d’aucun statut institutionnel. L’Etat n’étant plus une référence morale. L’administration s’est délitée et désagrégée au point de ne plus être en mesure de répondre aux exigences du service public, entraînant ainsi le désarroi des usagers. La neutralité et l`impartialité de l`Etat ont été profondément entamées par des recrutements partisans au mépris des critères de compétence. Dès notre retour au pouvoir, il nous faudra immédiatement restaurer l`autorité, la neutralité et l`impartialité de l`Etat, des Institutions, de l`Administration et consolider la conscience et la responsabilité républicaines. Dans ce registre, nous nous attacherons prioritairement à la réforme de notre Armée.’’ Il y a de quoi, car il est admissible que les FANCI aient perdu de leur aura. Henri Konan Bédié est ‘‘l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut’’ Aussi pour Aimé Henri Konan Bédié, le futur Président de toute la Côte d’Ivoire entière. C’est-à-dire, aussi bien celle que l’on désigne par le qualificatif d’’’utile’’ qu’inutile. Il se veut celui qui va rassembler tous les Ivoiriens. Mais, il faut que cela se fasse sans que les bras armés et séculiers que semblent être l’armée ne constituent une entrave voire un frein à son ambition de rétablir la confiance entre les fils et filles de ce pays et la grande muette. Celle d’une Armée respectée de tous et surtout crainte pour son influence. Mais surtout pour son travail de génie dans certaines grosses œuvres. Ayant dévié de sa mission première, le Président Aimé Henri Konan Bédié, n’a pas du tout apprécié que l’Armée se livre corps et âme à la refondation : ‘‘…l’âme républicaine de notre Armée a subi tant d’assaut qu’elle s’est fondue dans le clanisme. Du coup, elle a perdu son caractère et le sens profond de sa mission républicaine. Le PDCI-RDA s’emploiera à la reconstruction de nos Forces de Défense et de Sécurité afin d’en faire une Institution nationale digne, compétente et capable d’assumer sa mission au service de la Nation.’’. Et pour cela, dit le Président Bédié, il faut ‘‘rebâtir la paix et la sécurité en prenant des mesures d’urgence et d’assistance aux populations.’’ Pourquoi ? Se demanderont certains qui voudront comprendre le sens d’une telle décision. Fort heureusement, d’autres devront savoir ‘‘qu’une administration restaurée ne saurait s’accommoder d’une justice aux ordres, dont les manquements à l’éthique judiciaire ont laissé prospérer l’impunité au point de se renier elle-même’’. Le Président Henri Konan est le prochain Président de la République de Côte d’Ivoire. Ses atouts sont indéniables. Homme d’Etat très respecté pour sa grande culture, Henri Konan Bédié est ‘‘l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut’’. En 1958, il entre à la Caisse de Compensation et des Prestations familiales (ndlr : La CNPS aujourd’hui). Il occupera les fonctions de Sous-Directeur. Ainsi, l’on comprend mieux pourquoi Henri Konan Bédié maîtrise le volet social de son projet de société. Comme il le faut pour tout son programme. La présidentielle qui va se tenir constituera l’occasion pour le FPI de faire ses valises parce qu’aucun Ivoirien sérieux, doté de raison ne peut s’empoisonner avec un tel cyanure qu’est la refondation. Les hôpitaux qui refusent du monde, des professeurs battus par leurs étudiants, les concours dont les admis sont connus à l’avance ; c’est cette Côte d’Ivoire amorale que le Président Aimé Henri Konan Bédié veut effacer de la mémoire de ses compatriotes. Au contraire du FPI et de Laurent Gbagbo qui n’ont cure de la souffrance des Ivoiriens. Voici donc pourquoi le FPI va quitter le pouvoir. Et personne ne le regrettera.
Gervais Djidji
gervdji@yahoo.fr
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