Le célèbre bassiste-chanteur camerounais, Richard Bona, est arrivé, jeudi, sur les bords de la lagune Ebrié. Il est présent pour deux concerts exclusifs cooptés par l’entreprise de téléphonie mobile Orange.
«Je ne peux pas donner le nombre de chansons que je vais interpréter, ni le temps que durera le spectacle. Nous pourrions aller jusqu’à cinq heures du matin. Tout dépendra du public », a déclaré, jeudi, Richard Bona, célèbre chanteur et bassiste camerounais, arrivé à Abidjan pour deux concerts exclusifs. C’était lors de la conférence de presse, organisée par la compagnie de téléphonie mobile Orange, dans un bar à Marcory. C’est la troisième fois que le chanteur foule la terre ivoirienne. À bord d’une Mercedes, précédée de plusieurs véhicules de type 4*4, le bassiste est parvenu, en début de soirée, au lieu de rencontre avec les hommes de la presse. Le dispositif d’accueil est impressionnant. Ses gardes du corps sont visibles tout de suite. Ils surveillent sa descente du véhicule. Les photographes sont à l’affût. Vêtu d’une veste noire, d’un jean (avec les bas retroussés) et d’une paire de baskets multicolore, le musicien-chanteur descend de son véhicule. On le reconnaît très vite avec ses dreadlocks. Il est mitraillé par des flashs. Tout souriant, il franchit la porte du bar. Les plus sceptiques sont rassurés. L’enfant de Minta (Cameroun) est là. Il doit donner un concert, qualifié d’historique, aujourd’hui. L’on est frappé par son souci de bien faire son travail et son humilité. « Ce qui m’a toujours éclairé, c’est mon amour et ma passion pour la musique. Surtout l’apprentissage de la musique. J’enseigne la musique à New York. Mais, je suis plus un étudiant de la musique. Nous sommes tous des étudiants de la musique jusqu’à la mort. Parce que, j’ai toujours une manière particulière d’aborder le sujet : je sais que je ne sais pas », a-t-il estimé. A la question de savoir quel genre de musique pratique-t-il ? Que d’humilité. Celui qu’on considère comme l’une des plus grandes révélations de la musique mondiale de ces dix dernières années, répond : ‘’Bonatology’’. Loin d’une science, ‘’Bonatology’’, un titre de son album Munia (2003), est, selon lui, le terme qui sied le plus à son rythme. « Il m’est difficile de qualifier mon genre. Ma musique ne peut pas être du jazz. Maintenant ceux qui veulent l’appeler jazz parce qu’ils y retrouvent des sonorités de ce genre, qu’ils le fassent. Il y a des gens aux Etats Unis, lorsqu’ils m’écoutent, ils disent tout de suite : he is a jazz man ! C’est quoi le jazz ? Ce n’est pas important tout ça. J’appelle ma musique : la bonatology », a-t-il précisé. Revenant sur sa carrière, le chanteur a indiqué qu’il a débuté la musique très jeune. Déjà petit, il a reçu son premier instrument de musique, un balafon, de son grand père qui était un musicien. Même si son père était contre le fait qu’il emprunte cette voie. Après un passage en France, le musicien se retrouve à New York, où il vit depuis 15 ans. Six albums ont suffi pour qu’il rejoigne le cercle très fermé des meilleurs bassistes au monde. Passionné, Richard Bona pense que son succès est le fruit du travail. « L’excellence vient des mouvements répétés. Pour pouvoir répéter ces mouvements, il faut avoir de la passion », a-t-il reconnu. Ce qui fait qu’il est à la recherche perpétuelle de nouvelles sonorités. Plus vivantes, plus softs et plus mélancoliques. Pour ce soir, le public se verra servir une musique métissée de sonorités africaines, européennes, américaines et asiatiques. Du ‘’Bonatology’’.
Sanou Amadou
«Je ne peux pas donner le nombre de chansons que je vais interpréter, ni le temps que durera le spectacle. Nous pourrions aller jusqu’à cinq heures du matin. Tout dépendra du public », a déclaré, jeudi, Richard Bona, célèbre chanteur et bassiste camerounais, arrivé à Abidjan pour deux concerts exclusifs. C’était lors de la conférence de presse, organisée par la compagnie de téléphonie mobile Orange, dans un bar à Marcory. C’est la troisième fois que le chanteur foule la terre ivoirienne. À bord d’une Mercedes, précédée de plusieurs véhicules de type 4*4, le bassiste est parvenu, en début de soirée, au lieu de rencontre avec les hommes de la presse. Le dispositif d’accueil est impressionnant. Ses gardes du corps sont visibles tout de suite. Ils surveillent sa descente du véhicule. Les photographes sont à l’affût. Vêtu d’une veste noire, d’un jean (avec les bas retroussés) et d’une paire de baskets multicolore, le musicien-chanteur descend de son véhicule. On le reconnaît très vite avec ses dreadlocks. Il est mitraillé par des flashs. Tout souriant, il franchit la porte du bar. Les plus sceptiques sont rassurés. L’enfant de Minta (Cameroun) est là. Il doit donner un concert, qualifié d’historique, aujourd’hui. L’on est frappé par son souci de bien faire son travail et son humilité. « Ce qui m’a toujours éclairé, c’est mon amour et ma passion pour la musique. Surtout l’apprentissage de la musique. J’enseigne la musique à New York. Mais, je suis plus un étudiant de la musique. Nous sommes tous des étudiants de la musique jusqu’à la mort. Parce que, j’ai toujours une manière particulière d’aborder le sujet : je sais que je ne sais pas », a-t-il estimé. A la question de savoir quel genre de musique pratique-t-il ? Que d’humilité. Celui qu’on considère comme l’une des plus grandes révélations de la musique mondiale de ces dix dernières années, répond : ‘’Bonatology’’. Loin d’une science, ‘’Bonatology’’, un titre de son album Munia (2003), est, selon lui, le terme qui sied le plus à son rythme. « Il m’est difficile de qualifier mon genre. Ma musique ne peut pas être du jazz. Maintenant ceux qui veulent l’appeler jazz parce qu’ils y retrouvent des sonorités de ce genre, qu’ils le fassent. Il y a des gens aux Etats Unis, lorsqu’ils m’écoutent, ils disent tout de suite : he is a jazz man ! C’est quoi le jazz ? Ce n’est pas important tout ça. J’appelle ma musique : la bonatology », a-t-il précisé. Revenant sur sa carrière, le chanteur a indiqué qu’il a débuté la musique très jeune. Déjà petit, il a reçu son premier instrument de musique, un balafon, de son grand père qui était un musicien. Même si son père était contre le fait qu’il emprunte cette voie. Après un passage en France, le musicien se retrouve à New York, où il vit depuis 15 ans. Six albums ont suffi pour qu’il rejoigne le cercle très fermé des meilleurs bassistes au monde. Passionné, Richard Bona pense que son succès est le fruit du travail. « L’excellence vient des mouvements répétés. Pour pouvoir répéter ces mouvements, il faut avoir de la passion », a-t-il reconnu. Ce qui fait qu’il est à la recherche perpétuelle de nouvelles sonorités. Plus vivantes, plus softs et plus mélancoliques. Pour ce soir, le public se verra servir une musique métissée de sonorités africaines, européennes, américaines et asiatiques. Du ‘’Bonatology’’.
Sanou Amadou