Peu après la mi-journée, avant-hier, au palais des congrès de l’hôtel Ivoire, à Cocody, l’écrivain-résistant, Bernard B. Dadié, président du Congrès national de la résistance et de la démocratie (Cnrd), remet un flambeau à Laurent Gbagbo. Les deux hommes posent ensuite sous un tonnerre d’applaudissements et sous les éclairs des flashes. C’est l’investiture du candidat de la majorité présidentielle (Lmp) devant un nombreux public, dans une salle aux couleurs bleu et rose de Lmp. Plus que conforté par cet acte symbolique, le président-candidat à l’élection présidentielle a indiqué qu’ « on attend tous que les élections me confirment». En effet, la constitution prévoit que le présdient reste en place jusqu’à ce que son successeur prête serment.
Avant de partager cette assurance en sa réélection, il a donné le sens du transfert du flambeau. Il s’est fait entre deux générations : celle de 1944 où Gabriel Dadié (père de l’écrivain-combattant) a remis cette tige enflammée à Félix Houphouet-Boigny, premier président ivoirien, et celle des années 1990. Cette dernière génération a repris le combat de l’émancipation là où l’avait laissé le Rda (Rassemblement démocratique africain), selon lui. Oint de la bénédiction du descendant d’anciens combattants de la liberté, Laurent Gbagbo espère remettre lui aussi le flambeau à une génération à venir. Mais il va falloir qu’il soit reconduit au poste de président de la République qu’il occupe depuis octobre 2000. Le candidat a donné les raisons pour lesquelles l’on devrait le voter.
« Il y a deux types de candidats parmi les quatorze. Il y a, d’un côté, un candidat pour la Côte d’Ivoire et, de l’autre, des candidats de dehors. Nous, on ne peut jamais nous reprocher d’avoir tourné le dos à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique », a-t-il argumenté. L’orateur dit avoir travaillé à consolider l’Etat au plus fort de la crise qu’a connue son pays. Et, l’existence de l’Etat, en plus du bon fonctionnement des institutions, a permis à la Côte d’Ivoire de rester le poumon économique du continent, a-t-il justifié. Aussi, l’Accord politique de Ouagadougou qu’il a signé avec l’ex-rébellion consolide-t-il les rapports politiques, économiques, sociales et culturelles dans la sous-région, a poursuivi le n°1 ivoirien.
Mais la présence et la contribution de l’Ivoirien, Simplice De messè Zinsou, ont fait la différence. C’est lui qui magnifie le courage dont a fait preuve Laurent Gbagbo en quittant Rome pour Abidjan, au lendemain des attaques du 18-19 septembre 2002. « Nous allons vous demander de mettre la Côte d’Ivoire là où Félix Houphouet-Boigny l’avait placée », a-t-il requis.
Bidi Ignace
Avant de partager cette assurance en sa réélection, il a donné le sens du transfert du flambeau. Il s’est fait entre deux générations : celle de 1944 où Gabriel Dadié (père de l’écrivain-combattant) a remis cette tige enflammée à Félix Houphouet-Boigny, premier président ivoirien, et celle des années 1990. Cette dernière génération a repris le combat de l’émancipation là où l’avait laissé le Rda (Rassemblement démocratique africain), selon lui. Oint de la bénédiction du descendant d’anciens combattants de la liberté, Laurent Gbagbo espère remettre lui aussi le flambeau à une génération à venir. Mais il va falloir qu’il soit reconduit au poste de président de la République qu’il occupe depuis octobre 2000. Le candidat a donné les raisons pour lesquelles l’on devrait le voter.
« Il y a deux types de candidats parmi les quatorze. Il y a, d’un côté, un candidat pour la Côte d’Ivoire et, de l’autre, des candidats de dehors. Nous, on ne peut jamais nous reprocher d’avoir tourné le dos à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique », a-t-il argumenté. L’orateur dit avoir travaillé à consolider l’Etat au plus fort de la crise qu’a connue son pays. Et, l’existence de l’Etat, en plus du bon fonctionnement des institutions, a permis à la Côte d’Ivoire de rester le poumon économique du continent, a-t-il justifié. Aussi, l’Accord politique de Ouagadougou qu’il a signé avec l’ex-rébellion consolide-t-il les rapports politiques, économiques, sociales et culturelles dans la sous-région, a poursuivi le n°1 ivoirien.
Mais la présence et la contribution de l’Ivoirien, Simplice De messè Zinsou, ont fait la différence. C’est lui qui magnifie le courage dont a fait preuve Laurent Gbagbo en quittant Rome pour Abidjan, au lendemain des attaques du 18-19 septembre 2002. « Nous allons vous demander de mettre la Côte d’Ivoire là où Félix Houphouet-Boigny l’avait placée », a-t-il requis.
Bidi Ignace
