Invité de l’entreprise de téléphonie mobile Orange, Richard Bona a donné deux concerts exceptionnels, vendredi et samedi, au Centre culturel Bernard B. Dadié, à Treichville. Deux belles communions qui ont tenu toutes leurs promesses.
Voir Richard Bona en spectacle et arrêter d’écouter la musique. C’est ainsi, qu’on devait inciter le beau public qui a effectué le déplacement, vendredi et samedi, au Centre culturel Bernard B. Dadié à Treichville. Les douces mélodies du chanteur-bassiste camerounais résonnent encore dans les oreilles de ces spectateurs favorisés. Des personnes qui sont restées longtemps, après le départ du chanteur, à scander : Richard, Richard, Richard. Un standing ovation sur fond de ‘’reviens-nous, s’il te plaît’’, ‘’juste une dernière chanson’’. Même l’assemblage du matériel par les musiciens ne les a pas découragés. Pouvaient-ils faire autrement ? Peut-on être rassasié de ces sonorités virevoltantes à vous emporter dans un monde mirifique dont seul Bona a le secret ? 4h 30 de spectacle en deux jours. Des heures de pure communion. Une complicité entre le ‘’gérant’’ et les ‘’géreurs’’. Comédie musicale douillette ? Bleues ? Jazz ? Salsa ? Le chanteur a rassemblé des symphonies du monde sur sa musique qu’il nomme affectueusement : Bonatology. Vêtu d’une tunique blanche et d’un gros pantalon noir, l’enfant de Minta est revenu, samedi, à la salle de 4.000 places, sur des chansons thérapeutiques : Suninga, Kalambankoro, Mutulamoto. Et que dire de cette interprétation sensationnelle de ‘’Ziboté’’ d’Ernesto Djédjé. Une reprise en a capela avec des sonorités faites à la bouche. Ou encore, cette façon incroyable de titiller la chanson française que l’interprète a présentée comme une musique simple, mais sublime. La maestria du musicien à confondre le public avec n’importe quel son sorti de sa guitare basse et de sa bouche, a convaincu et enchanté plus d’un. Avec une facilité de faire participer le public au show, tout en restant le ‘’gérant’’ de son art. La veille, il avait réitéré l’exploit à la salle climatisée François Lougah de 1.500 places, au cours d’une communion ‘’très vip’’ avec les clients de l’entreprise de téléphonie mobile Orange. Ces deux concerts se sont déroulés à guichet fermé. Une poignée de privilégiés a eu la chance de voir cette icône de la musique mondiale sur scène. Mais combien meurtrie, à chaque fois, lorsqu’il était question de quitter la salle. Si tel est que la musique adoucit les mœurs, ils ont été déstressés pour bien longtemps. Jusqu’au prochain concert, qui est déjà, très attendu.
Sanou A.
Voir Richard Bona en spectacle et arrêter d’écouter la musique. C’est ainsi, qu’on devait inciter le beau public qui a effectué le déplacement, vendredi et samedi, au Centre culturel Bernard B. Dadié à Treichville. Les douces mélodies du chanteur-bassiste camerounais résonnent encore dans les oreilles de ces spectateurs favorisés. Des personnes qui sont restées longtemps, après le départ du chanteur, à scander : Richard, Richard, Richard. Un standing ovation sur fond de ‘’reviens-nous, s’il te plaît’’, ‘’juste une dernière chanson’’. Même l’assemblage du matériel par les musiciens ne les a pas découragés. Pouvaient-ils faire autrement ? Peut-on être rassasié de ces sonorités virevoltantes à vous emporter dans un monde mirifique dont seul Bona a le secret ? 4h 30 de spectacle en deux jours. Des heures de pure communion. Une complicité entre le ‘’gérant’’ et les ‘’géreurs’’. Comédie musicale douillette ? Bleues ? Jazz ? Salsa ? Le chanteur a rassemblé des symphonies du monde sur sa musique qu’il nomme affectueusement : Bonatology. Vêtu d’une tunique blanche et d’un gros pantalon noir, l’enfant de Minta est revenu, samedi, à la salle de 4.000 places, sur des chansons thérapeutiques : Suninga, Kalambankoro, Mutulamoto. Et que dire de cette interprétation sensationnelle de ‘’Ziboté’’ d’Ernesto Djédjé. Une reprise en a capela avec des sonorités faites à la bouche. Ou encore, cette façon incroyable de titiller la chanson française que l’interprète a présentée comme une musique simple, mais sublime. La maestria du musicien à confondre le public avec n’importe quel son sorti de sa guitare basse et de sa bouche, a convaincu et enchanté plus d’un. Avec une facilité de faire participer le public au show, tout en restant le ‘’gérant’’ de son art. La veille, il avait réitéré l’exploit à la salle climatisée François Lougah de 1.500 places, au cours d’une communion ‘’très vip’’ avec les clients de l’entreprise de téléphonie mobile Orange. Ces deux concerts se sont déroulés à guichet fermé. Une poignée de privilégiés a eu la chance de voir cette icône de la musique mondiale sur scène. Mais combien meurtrie, à chaque fois, lorsqu’il était question de quitter la salle. Si tel est que la musique adoucit les mœurs, ils ont été déstressés pour bien longtemps. Jusqu’au prochain concert, qui est déjà, très attendu.
Sanou A.
