Visite de mobilisation et d’écoute des préoccupations des populations, mais également de dénonciation des maux qui minent la Côte d’Ivoire. C’est également le sens de la tournée du Président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, qui a pris fin hier dans le Moyen Cavally par la ville de Guiglo. Au cours du dernier meeting qu’il a animé, à la Place publique de Guiglo ou "Guinglo" (la ville de la raison, de la bonne foi), le premier responsable du PDCI s’est élevé contre la caporalisation des médias de service public. « Comme vous le savez toujours, nous sommes ostracisé, occulté, rejeté par les médias d’Etat qui veulent ignorer notre existence et ne couvrent que les activités du camp présidentiel et de la galaxie patriotique », a-t’il réprouvé. Pour arriver à la condamnation de la manipulation faite de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), surtout de la première chaine de la télévision, par le régime au pouvoir, qui donne pleins les yeux la campagne de Laurent Gbagbo, des meetings de Blé Goudé et autres membres du camp présidentiel, Bédié s’est aussi indigné contre le mal vivre des Ivoiriens. «La pauvreté s’est installée partout et l’espérance de vie en Côte d’Ivoire est la plus basse de toute l’Afrique de l’Ouest »
Comme dans les autres localités du Moyen Cavally parcourues, pendant son périple débuté le 7 octobre dernier par la ville de Duékoué, le chef du parti créé par Félix Houphouët- Boigny a, face à cette déliquescence du niveau de vie des Ivoiriens, tiré la conclusion que «l’Etat n’existe plus.». Retraçant les liens historiques et d’amour qui l existent entre Guiglo et lui, ville où il a fait ses études secondaires, l’allié du Dr Alassane Dramane Ouattara au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a dit tout son attachement à cette localité. «Par cette visite, je viens redire ma reconnaissance à Guiglo de ma jeunesse, de mon cœur où j’ai appris les valeurs de fraternité, de combativité, mais aussi l’amour du prochain.» Et c’est une salve d’acclamations, de la population sortie massivement, qui accueillent ces propos.
Dans le fil conducteur de la cérémonie, les responsables locaux dont le ministre Désiré Gnonkonté, Délégué départemental de Guiglo, Dagobert Banzio, Président du Comité régional d’organisation de cette visite ont dit en chœur que « Guiglo a reculé », tout en énumérant les actions pour faire triompher leur parti le 31 octobre prochain.
Après le Moyen Cavally, le Président Bédié anime un meeting aujourd’hui à Man, capitale régionale des 18 Montagnes. Ce qui sera le clou de ce périple pendant lequel il a réchauffé l’ardeur militante des structures de base de son parti. Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)
Comme dans les autres localités du Moyen Cavally parcourues, pendant son périple débuté le 7 octobre dernier par la ville de Duékoué, le chef du parti créé par Félix Houphouët- Boigny a, face à cette déliquescence du niveau de vie des Ivoiriens, tiré la conclusion que «l’Etat n’existe plus.». Retraçant les liens historiques et d’amour qui l existent entre Guiglo et lui, ville où il a fait ses études secondaires, l’allié du Dr Alassane Dramane Ouattara au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a dit tout son attachement à cette localité. «Par cette visite, je viens redire ma reconnaissance à Guiglo de ma jeunesse, de mon cœur où j’ai appris les valeurs de fraternité, de combativité, mais aussi l’amour du prochain.» Et c’est une salve d’acclamations, de la population sortie massivement, qui accueillent ces propos.
Dans le fil conducteur de la cérémonie, les responsables locaux dont le ministre Désiré Gnonkonté, Délégué départemental de Guiglo, Dagobert Banzio, Président du Comité régional d’organisation de cette visite ont dit en chœur que « Guiglo a reculé », tout en énumérant les actions pour faire triompher leur parti le 31 octobre prochain.
Après le Moyen Cavally, le Président Bédié anime un meeting aujourd’hui à Man, capitale régionale des 18 Montagnes. Ce qui sera le clou de ce périple pendant lequel il a réchauffé l’ardeur militante des structures de base de son parti. Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)