Les journalistes souhaitaient échanger avec l’agriculteur d’Adaou dans ses champs. Ce qui a été fait le lundi 11 octobre 2010.
Toute la presse nationale était le lundi dernier à Adaou, dans le village natal de Georges Bléhoué Aka. Arrivés à 11 heures à la résidence du président du Conseil National des Sages de la filière Café-Cacao, les journalistes (une vingtaine), ont eu droit à plus d’une heure de repos, avant de prendre la route pour les champs de Bléhoué Aka. Après près de deux heures de temps de distances parcourues, c’est la découverte des premiers pieds d’hévéa de l’agriculteur d’Adaou. Bléhoué Aka demande à tous ceux qui avaient en charge de conduire les journalistes de Côte d’Ivoire et les membres de sa délégation, de remettre les boîtes à vitesse de leurs véhicules à zéro. Georges Bléhoué Aka tenait à ce que les journalistes aient une idée, de l’immense étendue de ses réalisations agricoles, après les avoir parcourues en voiture. Après la traversée de ses premiers vastes champs d’hévéa, nous voilà à Akakro, le plus grand des campements de Georges Bléhoué Aka. Aussitôt arrivés à Akakro, les journalistes sont invités à visiter l’entrepôt où sont stockés des centaines de sacs de cacao, étiquetés déjà. « Tous les noms que vous découvrez sur les sacs de cacao représentent la production de chaque campement de Bléhoué Aka. Une trentaine », nous confie le chef manœuvre d’Akakro. La visite de vingt minutes terminée, Bléhoué Aka et sa délégation vont à la découverte de ses vastes champs d’hévéa, de café et de cacao. Et les véhicules auront parcouru près de dix (10) kilomètres pour faire voir aux journalistes les quelques milliers d’hectares de réalisations agricoles de Georges Bléhoué Aka, seulement à Adaou. Car, le président du Conseil National des Sages de la Filière Café-Cacao compte aussi des milliers d’hectares de plamiers à huile à Aliékro, où ses visiteurs n’ont pu malheureusement se rendre à cause de la forte pluie qui s’était abattue sur le campement d’Akakro ce jour là. Outre Aliékro, Georges Bléhoué Aka compte encore de vastes étendues de champs d’hévéa et d’eau de poissons à Ayamé. L’agriculteur d’Adaou est surtout peu bavard quand il s’agit de parler de chiffres pour révéler les nombres réels d’hectares de ses réalisations agricoles. « Le fonctionnaire et le travailleur n’ont jamais mis à la place publique leurs salaires. Pour quoi voulez-vous que je vous définisse les étendues de mes réalisations. Je suis un agriculteur complet. Je produis aussi la banane, l’igname, le taro. Je suis aussi éleveur de bœuf, de mouton et de poulets. Souffrez que je ne vous dise rien là-dessus », répond le président du CNS. Qui a profité de ses échanges avec les journalistes pour parler de ses débuts dans la production de cacao.
90 millions de FCfa que lui rapporte le Cacao en 1982
Après une longue période de dur apprentissage, Bléhoué Aka a commencé à goûter les fruits de ses réalisations personnelles à partir de 1980. En 1982, il produit 200 tonnes de cacao. Avec 100 hectares, Bléhoué Aka ne démord pas. Il se donne de la force et atteint les 200 hectares. En 1984, il en ajoutera 150. «En 1982, la production de cacao m’a rapporté 90 millions de F Cfa », a-t-il révélé. Sans dire ce que la production actuelle lui rapporte. Bléhoué Aka compte plus de 200 manœuvres. « Je ne dois rien à mes manœuvres. Il n’y a pas longtemps d’ailleurs que je leur ai versés 70 millions de FCFA. Je tiens toujours à respecter mes engagements parce que sans eux, je ne suis rien », a-t-il confié. Avant d’inviter la presse à informer l’opinion internationale qu’il y a de grands agriculteurs qui soutiennent aujourd’hui la candidature du Président Laurent Gbagbo. « Ce n’est qu’un début de collaboration. Vous n’avez vu qu’un peu. La prochaine fois, nous irons à Ayamé où vous découvrirez d’autres réalisations. Mais allez-y partout et annoncer que les agriculteurs accompagnent le président Laurent Gbagbo à sa réélection », a mis fin Bléhoué Aka à notre visite.
Huberson Digbeu envoyé spécial à Aboisso
Toute la presse nationale était le lundi dernier à Adaou, dans le village natal de Georges Bléhoué Aka. Arrivés à 11 heures à la résidence du président du Conseil National des Sages de la filière Café-Cacao, les journalistes (une vingtaine), ont eu droit à plus d’une heure de repos, avant de prendre la route pour les champs de Bléhoué Aka. Après près de deux heures de temps de distances parcourues, c’est la découverte des premiers pieds d’hévéa de l’agriculteur d’Adaou. Bléhoué Aka demande à tous ceux qui avaient en charge de conduire les journalistes de Côte d’Ivoire et les membres de sa délégation, de remettre les boîtes à vitesse de leurs véhicules à zéro. Georges Bléhoué Aka tenait à ce que les journalistes aient une idée, de l’immense étendue de ses réalisations agricoles, après les avoir parcourues en voiture. Après la traversée de ses premiers vastes champs d’hévéa, nous voilà à Akakro, le plus grand des campements de Georges Bléhoué Aka. Aussitôt arrivés à Akakro, les journalistes sont invités à visiter l’entrepôt où sont stockés des centaines de sacs de cacao, étiquetés déjà. « Tous les noms que vous découvrez sur les sacs de cacao représentent la production de chaque campement de Bléhoué Aka. Une trentaine », nous confie le chef manœuvre d’Akakro. La visite de vingt minutes terminée, Bléhoué Aka et sa délégation vont à la découverte de ses vastes champs d’hévéa, de café et de cacao. Et les véhicules auront parcouru près de dix (10) kilomètres pour faire voir aux journalistes les quelques milliers d’hectares de réalisations agricoles de Georges Bléhoué Aka, seulement à Adaou. Car, le président du Conseil National des Sages de la Filière Café-Cacao compte aussi des milliers d’hectares de plamiers à huile à Aliékro, où ses visiteurs n’ont pu malheureusement se rendre à cause de la forte pluie qui s’était abattue sur le campement d’Akakro ce jour là. Outre Aliékro, Georges Bléhoué Aka compte encore de vastes étendues de champs d’hévéa et d’eau de poissons à Ayamé. L’agriculteur d’Adaou est surtout peu bavard quand il s’agit de parler de chiffres pour révéler les nombres réels d’hectares de ses réalisations agricoles. « Le fonctionnaire et le travailleur n’ont jamais mis à la place publique leurs salaires. Pour quoi voulez-vous que je vous définisse les étendues de mes réalisations. Je suis un agriculteur complet. Je produis aussi la banane, l’igname, le taro. Je suis aussi éleveur de bœuf, de mouton et de poulets. Souffrez que je ne vous dise rien là-dessus », répond le président du CNS. Qui a profité de ses échanges avec les journalistes pour parler de ses débuts dans la production de cacao.
90 millions de FCfa que lui rapporte le Cacao en 1982
Après une longue période de dur apprentissage, Bléhoué Aka a commencé à goûter les fruits de ses réalisations personnelles à partir de 1980. En 1982, il produit 200 tonnes de cacao. Avec 100 hectares, Bléhoué Aka ne démord pas. Il se donne de la force et atteint les 200 hectares. En 1984, il en ajoutera 150. «En 1982, la production de cacao m’a rapporté 90 millions de F Cfa », a-t-il révélé. Sans dire ce que la production actuelle lui rapporte. Bléhoué Aka compte plus de 200 manœuvres. « Je ne dois rien à mes manœuvres. Il n’y a pas longtemps d’ailleurs que je leur ai versés 70 millions de FCFA. Je tiens toujours à respecter mes engagements parce que sans eux, je ne suis rien », a-t-il confié. Avant d’inviter la presse à informer l’opinion internationale qu’il y a de grands agriculteurs qui soutiennent aujourd’hui la candidature du Président Laurent Gbagbo. « Ce n’est qu’un début de collaboration. Vous n’avez vu qu’un peu. La prochaine fois, nous irons à Ayamé où vous découvrirez d’autres réalisations. Mais allez-y partout et annoncer que les agriculteurs accompagnent le président Laurent Gbagbo à sa réélection », a mis fin Bléhoué Aka à notre visite.
Huberson Digbeu envoyé spécial à Aboisso